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Le retour du cercope

Bravo à ceux qui ont reconnu le cercope à genoux rouges !

Cercopis intermedia © CACP – Emilie Périé

Même caché derrière sa feuille de lampsane on pouvait distinguer la tache rouge sur les genoux de ce joli insecte, tout à fait aux couleurs d’Halloween ; bien qu’on l’ait observé au mois de mai durant la Fête de la Nature.

Couple de Cercopis intermedia © CACP – Gilles Carcassès

Le cercope à genoux rouges n’est pas l’espèce la plus courante de la région, pourtant on la retrouve de plus en plus régulièrement dans le Val d’Oise. Les nouvelles températures dans les environs doivent lui siéent.

Pour aller plus loin :

Les cercopes, par ZoomNature

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Les expositions nature

Dans cette rubrique vous trouverez la liste des différentes expositions (au format physique et numérique) proposées par la Direction des Espaces Naturels et Milieux Aquatiques de la CACP et l’ensemble des visuels.

Vous trouverez ici la liste détaillée au format PDF et ci-dessous les versions numériques de toutes les expositions pour prévisualisation ou téléchargement.

Dans le cas où vous seriez intéressés par l’une de ces expositions, rien de plus simple que de nous envoyer le formulaire de réservation rempli et signé à l’adresse suivante : biodiversite@cergypontoise.fr. Les expositions au format physique sont à venir chercher dans les locaux de l’agglomération et sont réservées aux acteurs du territoire de la CACP.

Expositions (avec ou sans quizz) :

Quizz :

Fiches thématiques (format A5) :

Livrets, dépliants et flyers :

Autres types d’exposition ou activités :

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Dans les yeux des araignées

Tu as de beaux yeux tu sais ?

Ce n’est sans doute pas une phrase que vous envisagiez dire à la prochaine araignée que vous allez croiser. Et pourtant, les yeux des araignées sont fascinants quand on prend le temps de les regarder. Si la grande majorité des espèces ont 8 yeux (4 paires) certaines en ont 6, 4, 2 voire même aucun. En tout cas, toujours en nombre pair, sinon c’est qu’il y a eu un accident.

Outre leurs nombres ce sont leurs tailles et leurs emplacements sur la tête de la bête qui sont intéressants. En observant le positionnement des yeux d’une araignée on peut déterminer à quelle famille elle appartient. En version artistique (et pas à l’échelle!) voici ce qu’un guide non exhaustif peut donner :

Les yeux des araignées par famille © Thomas Shahan

Les motifs formés par les 8 yeux sont extrêmement variés. Et si vous avez peur d’oublier qui est qui, j’ai déjà vu des arachnologues porter ce guide en T-shirt !

Regarde moi dans les yeux, je saurais qui tu es

Dans la famille des Araneidae, un carré central et deux paires excentrées d’yeux très serrés :

Araniella cucurbita © CACP – Gilles Carcassès

Dans la famille des Lycosidae, une ligne de quatre petits yeux bien serrés surmontée de deux grands yeux centraux et encore deux yeux derrière la tête :

Pardosa sp. © CACP – Gilles Carcassès

Dans la famille des Pisauridae, une ligne de quatre petits yeux bien horizontaux surmontée d’une ligne courbe de quatre yeux plus grands et plus espacés :

Pisaura mirabilis © CACP – Gilles Carcassès

Dans la famille des Salticidae, deux grands yeux centraux accompagnés de deux moyens et quatre petits yeux derrière la tête (très subjectivement, le regard le plus mignon du monde des arachnides) :

Marpisa muscova © Gilles Carcassès

Dans la famille des Tetragnathidae, deux rangées de quatre bien alignés :

Tetragnatha extensa © CACP – Emilie Périé

Saurez-vous reconnaître la prochaine araignée que vous croiserez ?

A vos crayons !

En ce 31 octobre, c’est le dernier jour du défi Insektober lancé par l’OPIE (Office Pour les Insectes et leur Environnement). Aujourd’hui on vous propose de dessiner une araignée sauteuse. Voici un modèle de chez nous :

Heliophanus cupreus © CACP – Gilles Carcassès

Mais pour plus de couleurs dans vos dessins vous pouvez aller voir du côté des araignées du genre Maratus, ébahissement garanti !

Retrouvez dans cet article :

Les différentes toiles des araignées

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Galerie de luzernes

Répondant au nom de genre Medicago, les luzernes sont des plantes très semblables aux trèfles du genre Trifolium, que nous avons déjà présentés dans une galerie précédente. Les trèfles et les luzernes font d’ailleurs partie de la même famille, celle des FABACEAE. Dans cet article, nous allons présenter les 4 espèces les plus communes de la région.

Medicago lupulina – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

La luzerne lupuline, Medicago lupulina, que l’on peut également appelée minette est de nos jours la plus répandue et la plus commune de tout le territoire où elle y est d’ailleurs indigène. Elle fleurit de mai à septembre en petites têtes compactes de nombreuses fleurs jaunes qui laissent par la suite apparaître des fruits rabougris plus ou moins courbés et réniformes.

Medicago arabica – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

La luzerne tachetée, Medicago arabica, naturalisée par chez nous, est une des espèces les plus simples à reconnaitre du genre. En effet comme son nom l’indique ses feuilles possèdent des folioles munis d’une tache pourpre en leur centre. Comme il n’est pas impossible de trouver certains individus sans taches, on peut également noter que les inflorescences ne présentent que 1 à 6 fleurs en moyenne comparément à la luzerne lupuline qui peut en avoir jusqu’à 40 voire 50 dans certains cas.

Medicago sativa subsp. sativa – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

La luzerne cultivée, Medicago sativa, totalement naturalisée en Ile-de-France, est remarquable autant par sa taille (jusqu’à 90 cm) que par sa floraison unique de couleur violette. Elle s’est largement répandue sur la région car elle est cultivée en tant que fourrage et engrais vert.

Medicago minima – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Et enfin la luzerne naine ou petite luzerne, Medicago minima, est l’espèce la moins commune des quatre. Elle est assez semblable à Medicago lupulina mais en plus réduite et avec des fruits munis de d’épines fines et crochues.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica : Medicago lupulina, Medicago arabica, Medicago sativa subsp. sativa, Medicago minima.

Retrouvez ici d’autres galeries :

Galerie de trèfles

Galerie de véroniques

Galerie de fabacées

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Des chouettes et des noix

Et non pas des chouettes à la noix, attention ! C’est un très beau projet (et même un très chouette projet !) mené en partenariat avec la Ville de Maurecourt et la LPO : sur le plateau agricole ce sont trois nouveaux nichoirs à chouettes chevêches qui sont venus compléter l’offre en habitat pour cette espèce en déclin.

Quel rapport avec les noix ?

Noix de Juglans regia – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

C’est très simple, les trois nichoirs ont été installés dans des noyers.

Les noyers de Maurecourt sont des arbres déjà grands et capables d’abriter diverses espèces. Mais à la différence d’autres essences, comme les poiriers ou les platanes, les noyers font peu de trous dans les troncs en vieillissant. Or ces cavités sont le refuge idéal de la petite chouette qu’est la chouette chevêche. Alors à défaut de vieux poiriers dans le secteur nous avons installés des cavités artificielles dans les noyers.

Nichoir à chevêche artificiel – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

On sait que 5 couples de chevêches nichent dans les environs, dont les plus proches sont au château du Fay, à la Ferme Bellefontaine et à la Ferme d’Ecancourt. On espère ainsi que des jeunes des années précédentes de ces couples pourront venir s’installer à Maurecourt et participer au développement de la population locale de la Chevêche d’Athéna.

Chouette chevêche d’Athéna à la ferme Bellefontaine – Maurecourt © Eric Grosso

L’endroit nous paraît idéal pour l’installation du petit rapace (espace ouvert pour la chasse, nichoir à la bonne taille et abrité des principales pluies), mais, nous ne sommes pas des chouettes… Peut-être qu’elles ne partageront pas notre avis. En tout cas nous reviendrons régulièrement vérifier si les nichoirs sont occupés.

Le plateau agricole et ses noyers – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Retrouvez dans ces articles :

Des informations sur les chouettes du territoire

Une action de renaturation sur le territoire de Maurecourt

D’autres types de nichoirs sur l’agglomération

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Epions l’épiaire n°2

Il y a maintenant tout juste un an, nous parlions d’une espèce du genre Stachys trouvée dans la zone humide de la Saussaye à Maurecourt, la fameuse épiaire des marais. Aujourd’hui nous allons voir une de ses cousines, bien plus répandue, elle est la plus commune de son genre sur notre territoire.

Stachys sylvatica – Osny © CACP – Gilles Carcassès

L’épiaire des bois, qui comme son nom l’indique apprécie les milieux boisés, est une plante vivace de la famille des LAMIACEAE. Elle possède une belle floraison estivale rose foncé/pourpre et est comprise entre 30 centimètres et 1 mètre de haut. Dans le cas où nous nous trouverions dans un boisement humide, une mare forestière, une ripisylve…, il serait tout à fait possible de trouver les deux espèces (Stachys sylvatica et Stachys palustris) au même endroit. Heureusement il subsiste tout de même un moyen intéressant de les différencier l’une de l’autre, même hors période de floraison.

Feuilles de Stachys palustris à gauche et Stachys sylvatica à droite – © CACP – Emilie Périé

Les feuilles de l’épiaire des marais sont lancéolées et très courtement pétiolées tandis que les feuilles de l’épiaire des bois sont ovales et longuement pétiolées. Les fleurs de Stachys palustris ont également tendance à être plus claires que celles de Stachys sylvatica.

Stachys sylvatica – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Dans les différentes dénominations secondaires de cette plante on peut retrouver les noms de fétide des bois et ortie puante, en effet cette épiaire dégage une odeur assez désagréable.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres articles sur les LAMIACEAE :

Le lamier blanc

La grande toque du chef

Les menthes

Bugles

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La mésange huppée

Dans la famille des Paridés, je choisis la plus apprêtée ! Et c’est sans nul doute notre fabuleuse Lophophanes cristatus, plus connue sous le nom de mésange huppée qui convient parfaitement à cette définition avec sa superbe huppe noire et blanche.

Lophophanes cristatus – Cergy © CACP – Marion Poiret

Il n’est pas évident d’obtenir une belle photo de cet oiseau, en effet il n’est pas vraiment farouche mais aime garder son intimité. La mésange huppée, sédentaire dans notre région, vit généralement dans les milieux de types arborés comme les forêts de résineux et mixtes mais aussi les parcs et les jardins du moment qu’ils possèdent quelques conifères.

Lophophanes cristatus et Cyanistes caeruleus – © CACP – Gilles Carcassès

Son régime alimentaire se constitue pendant l’été et en période de reproduction d’insectes en tous genres et le reste de l’année de graines. Elle n’est en revanche pas très fréquente à la mangeoire. Il n’y a aucune différences physiques notables entre mâles et femelles. Le site de nidification se trouve généralement dans un tronc en cours de décomposition ou des souches pourries.

Lophophanes cristatus – © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

Guide Delachaux : Le guide ornitho

Oiseaux.net

Retrouvez ici d’autres articles de mésanges :

La mésange charbonnière

La mésange à  longue queue

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La thècle du bouleau

Cet été, durant un inventaire Propage à Courdimanche sur le site de la mare Bicourt, nous avons eu le privilège de prendre un beau cliché d’une espèce de papillon qui s’avère ne pas avoir été signalée sur l’agglomération depuis 1954 ! La thècle du bouleau un beau rhopalocère (papillon de jour) de la famille des LYCAENIDAE, ici sur une ombelle d’APIACEAE.

Thecla betulae – Courdimanche © CACP – Madison Renault

De loin, sa petite « queue » qu’il possède à l’extrémité droite de ses ailes nous a d’abord fait penser à l’azuré porte-queue. Après plus amples observations, ses bandes noires et blanches ainsi que sa couleur orange prédominante sur la face extérieure de ses ailes nous ont tout de suite révélé son identité. Comme la plupart de ses confrères portants les noms de thècle ou thécla, il est assez rare dans le Val d’Oise malgré la relative abondance de sa plante hôte le prunellier et non pas le bouleau comme l’indique étonnement son nom.

Sources :

Papillons de jour en Brie des Morins éditions Terroirs

Atlas des papillons de jour dans le Val d’Oise de Alexis Borges et Xavier Houard

Retrouvez ici d’autres articles sur la famille des LYCAENIDAE :

La thécla de l’orme

Petit papillon vert, quel est ton secret ?

L’azuré des nerpruns

Le brun du pélargonium

Le cuivré commun

A vos crayons

Jour 19 de Insektober ! Aujourd’hui les termites !

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Des chatons dans l’arbre : les chênes

Ils sont les maîtres de nos forêts franciliennes, majestueux, sources inépuisables d’histoires comme de biodiversité, atteignent des hauteurs démesurées et sont plusieurs fois centenaires pour certains… Pas de doute c’est bien des chênes que nous allons parler dans cet article.

Quercus sp., le chêne – © CACP – Gilles Carcassès

Les chênes sont des habitués de nos forêts, en effet ils sont les principaux composants de la plupart d’entre elles. Lorsqu’ils y sont dominant on appelle ce boisement une chênaie. En région Ile-de-France, 3 espèces de chênes caduques peuvent être trouvées dans la nature de façon courante : le chêne sessile / Quercus petraea, le chêne pédonculé / Quercus robur et le chêne pubescent / Quercus pubescens.

Jeunes chatons mâles de Quercus petraea – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

La différenciation des 3 espèces citées plus haut peut parfois se montrer assez ardue, mais voici quelques critères à prendre en compte pour réussir son identification :

  • Le chêne sessile (35 m de haut) possède des feuilles généralement bien pétiolées et des glands sans pédoncules, il est à son optimal en milieux forestiers sur des sols plus ou moins acides et drainants il est cependant ubiquiste par rapport à son implantation naturelle.
  • Le chêne pédonculé (30 m de haut) est quant à lui l’exact inverse, il a des feuilles très courtement voire non pétiolées et des glands longuement pédonculés. Cette espèce est aussi courante que la précédente bien qu’il ne se développe pas exactement dans les mêmes types de sols.
  • Et enfin le chêne pubescent (15 m de haut) qui est le moins grand et répandu des trois malgré le fait qu’il soit toujours assez commun. Il a pour principal critère notable d’avoir des feuilles à face inférieure et des jeunes rameaux couverts de petits poils qui leurs donnent une texture légèrement duveteuse.
Jeune chêne pédonculé – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Les chênes sont dotés d’une grande longévité (plus de 1000 ans), ce qui leur permet tout le long de leur vie de servir d’habitats à de nombreuses espèces animales, végétales et fongiques. Et parmi ces espèces qui se servent du chêne comme habitat nous pouvons en souligner une devenue aussi rare qu’intéressante et que l’on retrouve le plus souvent dans les vieux sujets en forêt : le lucane cerf-volant.

Lucanus cervus – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

En ville, dans les parcs et les jardins, nous pouvons fréquemment rencontrer des arbres plantés produisant des glands mais avec des feuillages persistants, ce sont bien des chênes mais pas des espèces originaires de notre région, ceux-ci viennent généralement de la région méditerranéenne.

Quercus ilex / le chêne vert, arbre provençal par excellence – © CACP – Gilles Carcassès

Dans le prochain article de la série, nous terminerons la famille des FAGACEAE avec le Hêtre.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Retrouvez ici d’autres articles de la série :

Des chatons dans l’arbre : Les bouleaux

Des chatons dans l’arbre : les peupliers

Des chatons dans l’arbre : Le châtaigner