Je suis une beauté discrète des prairies ensoleillées, Aux contours finement ciselés, tel un œil émerveillé, Jamais seule, je multiplie mes floraisons à foison, Mon nom chante la prolifération dans l’humble saison,
Qui suis-je, cette petite fleur, aux airs de guirlande ?
J’ai le plaisir de vous annoncer que Nature en Ville est enfin de retour ! Après une pause de deux mois, le blog va reprendre son envol pour vous proposer de nouveaux contenus autour de la nature, de l’écologie urbaine et des petits et grands événements qui façonnent la biodiversité de notre agglomération (et bien plus encore!).
Pour ne pas compromettre la qualité des articles et continuer à m’investir dans ma formation, j’ai choisi de publier les nouveaux billets “à la volée”. Concrètement, cela signifie qu’il n’y aura plus de jours fixes de publication : les articles arriveront au gré de l’inspiration et de mes disponibilités. Cette nouvelle formule me permettra de vous proposer des contenus plus spontanés, plus riches et toujours aussi passionnés.
Merci pour votre patience !
Je tiens à remercier celles et ceux qui ont patiemment attendu le retour du blog et qui continuent de soutenir cette démarche. Votre intérêt et vos encouragements sont la meilleure source de motivation pour poursuivre cette belle aventure.
Restez à l’affût pour découvrir bientôt de nouveaux articles ! À très vite,
Un jeu mobile pour observer les oiseaux à la mangeoire ?
En effet ! Afin de mieux comprendre le comportement des oiseaux à la mangeoire en hiver, une étude menée par Carmen Bessa-Gomes et François Chiron, chercheurs à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement (AgroParisTech), s’interroge sur divers aspects : Préfèrent-ils se nourrir seuls ou en présence d’autres oiseaux ? Comment coopèrent ou rivalisent-ils selon les espèces ? Et l’habitat influe-t-il sur ces dynamiques ?
Pour explorer ces questions, rejoignez l’expérience BirdLab et contribuez à cette recherche scientifique en observant les comportements des oiseaux près de chez vous !
Transformez votre jardin, balcon ou terrasse en petit laboratoire scientifique en installant deux mangeoires et en observant en temps réel les allées et venues des oiseaux qui viennent s’y nourrir. Et pas d’inquiétude, aucune connaissance préalable n’est nécessaire pour identifier les espèces, l’application est là pour vous guider.
Un immense bravo et un grand merci pour votre participation !
Bibop82 et Solal2017 se démarquent comme nos principaux contributeurs pour cette édition, avec des illustrations aussi belles les unes que les autres, en feutre ou en aquarelle !
Bravo à toutes celles et ceux qui ont repéré notre discrète bergeronnette grise !
Nous étions au bassin de la Louvière à Courdimanche quand j’ai aperçu un petit point noir et gris longeant le garde-corps. Parfaitement camouflée dans les installations de béton et de métal, elle se fondait dans le décor. C’est toujours un plaisir de l’observer, bien qu’elle soit courante sur notre territoire.
L’Office français de la biodiversité (OFB) vous propose de découvrir la biodiversité à travers plus de 13 quiz en ligne ! Simples, accessibles et enrichissants, ces quiz sont une opportunité idéale pour évaluer et approfondir vos connaissances sur les espèces, les écosystèmes, et l’importance de préserver la biodiversité.
Un noisetier ? Oui, mais probablement pas celui auquel vous pensez ! Le noisetier de Byzance (Corylus colurna) est une espèce d’arbre de la famille des bétulacées, originaire du sud-est de l’Europe et d’Asie Mineure. Contrairement au noisetier commun, Corylus avellana, que vous connaissez sans doute, le noisetier de Byzance est un bel arbre pouvant atteindre une hauteur de 15 à 25 mètres !
Cet arbre est fréquemment planté en milieu urbain en raison de son port élégant, de sa résistance à la pollution et de sa capacité à s’adapter à divers types de sols. Il n’est donc pas rare de le voir aligné le long des routes et des trottoirs.
Sur le plan physique, ce noisetier se reconnaît par son tronc droit, son écorce épaisse et crevassée, ainsi que ses feuilles ovales à pointe. Sa floraison hivernale est particulièrement remarquable grâce à ses longs chatons mâles, mesurant de 5 à 10 cm, qui prennent une belle teinte jaune.
Le noisetier de Byzance produit des noisettes comestibles, plus petites que celles du noisetier commun, généralement entourées d’une grande enveloppe épineuse qui leur donne un aspect étonnamment tentaculaire.
C’est le plus gros coléoptère d’Europe. Il est tellement lourd et imposant qu’il vole quasiment à la verticale, donnant l’impression qu’il descend en parachute de la cime des arbres. Le mâle est d’autant plus gros qu’il possède des mandibules particulièrement grandes qui ressemblent à des bois de cervidés. D’où son nom de cerf-volant.
Pas particulièrement discret, ni furtif, cette grosse bête n’est pas facile à manquer (pour le grand plaisir de ses prédateurs qui s’en régalent et laissent des morceaux de carapaces un peu partout en forêt). Pourtant on connaissait assez mal sa répartition et l’évolution de ses populations. Ainsi, depuis 13 ans l’Office pour les insectes et leur environnement anime un suivi participatif à travers toute la France. Et vous avez été 15 000 a participé !
Ce bel insecte vit principalement dans les forêts de feuillus, mais semble s’accommoder également des grands arbres des parcs et jardins urbains. Il est présent dans toute la France mais absent des massifs montagneux et des grandes plaines céréalières où les arbres et les haies se font rares.
L’adulte se rencontre essentiellement sur la période estivale (juin-août).
L’avez-vous vu ?
Même après 13 ans l’enquête « J’ai cru voir un lucane cerf-volant » est toujours ouverte. Et vous, l’avez-vous aperçu cet été ?
Cette femelle, qu’on peut appeler la biche en référence au nom de « cerf » du mâle, avait décidé de traversé mon salon et entrepris de découper un morceau du tapis. Pourquoi donc faire ? Très bonne question. En tous cas, il lui restait des poils de tapis dans les mandibules. Bien que moins imposantes que celles du mâle elles semblent quand même efficaces pour couper ou pincer.
A noter, le lucane est aussi peu discret au sol qu’en vol. Le cliquetis de ses pattes chitineuses sur le parquet la trahit rapidement. Avançant à une allure de sénateur elle n’est pas difficile à rattraper et à ramener à l’extérieur, là où sont les arbres.
C’était en août et ce jour-là, je n’ai pas manqué d’emporter mon appareil photo. Nous étions partis réaliser un inventaire juste avant que les orages ne recouvrent le territoire de Saint-Ouen-l’Aumône. Une fois sur place, il ne restait plus qu’à laisser la magie opérer et à ouvrir grand les yeux…
Je vous propose donc une petite galerie des espèces que mon équipe et moi avons pu photographier.
Dans un chemin de verdure il y a…
De beaux papillons
C’est grâce à la richesse de ce biotope que nous pouvons accueillir une grande variété d’espèces remarquables. Les papillons y trouvent un refuge idéal, où ils se reposent, se nourrissent et virevoltent au milieu de ce bocage, profitant de la diversité des fleurs et des plantes qui leur sont bénéfiques.
Douce mélodie dans ces bois, entre les mésanges cascadeurs, les grimpereaux et troglodytes mignon, nous avons aussi pu observer une fauvette rugissant à la cyme d’un arbre.
Rouges, jaunes, oranges, vertes, les voilà qui défilent sous nous yeux de naturalistes. Nous avons pu apercevoir une abeille butineuse poudrée de la tête aux pattes, un clyte bien bronzé, un syrphe au logo de Batman et même une punaise aux allures de tigresse.
Ici, ça pique, ça parasite, et ça crée d’étranges associations. Ces petits chardons, qui paraissent si doux et moelleux, sont en pleine période de reproduction. Pendant que l’orobanche restait discrètement à l’écart, profitant d’une autre plante, une onagre nous a donné du fil à retordre pour l’identifier. Il s’agirait très probablement d’une onagre hybride