Accédez à la carte de la transhumance de Cergy-Pontoise des 11 et 12 avril 2015 et cliquez sur les étapes pour avoir les horaires et le programme des animations.
http://www.ferme.ecancourt.fr/blog/?p=2279
Accédez à la carte de la transhumance de Cergy-Pontoise des 11 et 12 avril 2015 et cliquez sur les étapes pour avoir les horaires et le programme des animations.
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Natureparif organisait les 23 et 24 mars 2015 une formation sur la pédologie (science des sols) et les vers de terre. Ce stage avait rassemblé des participants d’horizons très divers : jardiniers, chercheurs, enseignants, gestionnaires de parcs, naturalistes, formateurs, présidents d’associations, étudiants, animateurs… Un beau brassage et des échanges très riches en conséquence !
Les cours théoriques furent complétés par une séance de travaux pratiques dans le jardin pédagogique du parc de la Villette à Paris.
Le protocole moutarde nécessite de la méthode et un esprit rigoureux pour respecter la recette, et chronométrer les temps de capture des vers qui sortent du sol. Le principe en est simple : la moutarde est un irritant qui incite les vers à quitter leurs terriers et fuir sur le sol.
La recette des vers à la moutarde
Tous les vers récoltés (il faut des réflexes !) sont placés dans un récipient avec de l’eau. Ceux-ci sont ensuite comptés et triés en deux classes d’âge, les adultes (possédant un clitellum ou anneau) et les juvéniles, et quatre groupes écologiques (les épigés, les endogés, les anéciques à tête rouge, les anéciques à tête noire) à l’aide de la clé de détermination des vers de terre.
Le protocole bêche est moins cruel. Il nécessite quelques muscles, et tout autant des chaussures adaptées.
Avant de rejoindre l’alcool du pilulier pour identification ultérieure sous binoculaire, il faut prendre une photo pour noter la couleur. La pièce de monnaie n’est pas pour le photographe, elle sert à donner l’échelle.
Qui a planté ces brindilles dans le sol ? C’est le ver de terre ! Les vers du groupe des anéciques, parmi lesquels on trouve le lombric commun, construisent des cabanes constituées de débris de végétaux et de turricules (leurs excréments). En sortant la tête hors du sol, ils s’allongent et saisissent autour d’eux des fragments végétaux (ici des feuilles mortes et des brindilles). Ils entrainent dans les profondeurs de leur terrier ces éléments qui se décomposent rapidement. Les vers consomment alors cette matière organique. Regardez attentivement sous les arbres : il n’est pas rare de trouver un cabane de lombric tous les 20 centimètres.
Vidéo : le ver enfouit des feuilles dans son terrier
Vers de terre et pesticides (INRA 2014)
Synthèse sur l’état de sols de France (Gissol 2011)
http://agriculture.gouv.fr/Le-ver-de-terre-de-nos-jardins-ce
http://www.jardinsdenoe.org/la-biodiversite-des-jardins/les-vers-de-terre
http://www.jardiner-autrement.fr/fiches-techniques/auxiliaires-indigenes/485-les-vers-de-terre
http://vigienature.mnhn.fr/blog/ne-pas-manquer/lumiere-sur-des-super-heros
La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise (CACP) a adopté une charte du jardinage collectif. Ce document rassemble les valeurs qu’elle reconnaît au jardinage collectif lorsqu’il est pratiqué dans le respect de l’environnement, la concertation et l’ouverture sociale.
Ce texte a été préparé avec la collaboration du Conseil Consultatif du Développement durable de l’Agglomération de Cergy-Pontoise.
La CACP propose aux communes, aux autres propriétaires de jardins collectifs et aux structures locales de jardinage collectif d’adopter à leur tour cette charte, afin d’affirmer le partage de ces valeurs.
Cette charte pourra utilement être annexée aux conventions de mise à disposition de terrains pour un usage de jardinage collectif.
Téléchargez ici la charte du jardinage collectif
Comment faire pour rejoindre les signataires de la charte, dont la liste sera tenue à jour dans cet article ?
Les signataires de la charte :
Ca y est, la Ferme d’Ecancourt a arrêté le programme des deux journées de transhumance des brebis et de leurs agneaux vers les vertes pâtures de Cergy-Pontoise.
Pas besoin de s’inscrire, il suffit de venir au départ ou à l’une des étapes indiquées dans le programme, où sont prévues des animations. Si vous aimez marcher, vous pourrez faire un bout de chemin en joyeuse compagnie avec le troupeau.
Les coulisses de la transhumance 2014
Les livrets, les fiches pratiques ou les sites internet dédiés aux nouvelles pratiques de jardinage respectueuses de l’environnement ont fleuri depuis quelques années. Ces guides sont produits par divers types de structures (collectivités locales, associations, ministère).
Si les angles d’attaque pour aborder ce sujet varient (santé, gestion des déchets, protection de la ressource en eau ou de la biodiversité, voire tous à la fois), les grands principes du jardinage responsable sont toujours les mêmes : choisir des plantes adaptées au jardin (sol, climat, exposition, dimension), entretenir la fertilité du sol, ne pas laisser un sol nu, laisser une place aux espèces botaniques, planter diversifié, pratiquer la rotation des cultures…
Voici ci-dessous notre sélection de plateformes du net et de brochures en téléchargement :
jardiner au naturel.org et ses jardi fiches (maison de la consommation et de l’environnement de Rennes)
jardiner autrement (plateforme du volet jardinage amateur du plan Ecophyto, portée par la SNHF avec le soutien de l’Onema)
10 gestes simples et concrets (Noé conservation)
Guide JardinEcologique (Natureparif)
jardiner + nature (ministère de l’écologie et du développement durable)
le petit guide santé du bio jardinage (Association Santé Environnement France)
un jardin sans déchets (Intradel)
jardiner sans pesticides (PNR lubéron)
accueillir les auxiliaires au jardin (centre régional d’initiation à la rivière Bretagne)
Vous aimez votre jardin ? Vous êtes intarissable quand on vous parle de petites graines et de plantations ? Qu’il soit petit, grand, ordonné ou en fouillis, faites partager votre passion pendant les Rendez-vous aux jardins les 5, 6 & 7 juin 2015 en ouvrant votre portail aux amoureux des jardins.
Contactez votre mairie dès aujourd’hui !
http://www.ot-cergypontoise.fr/Fiche/Detail/2898/Decouvrir~Agenda-des-manifestations/Appel-%C3%A0-Jardins
http://www.culturecommunication.gouv.fr/rendezvousauxjardins/
Un de nos reportages sur un jardin ouvert à Vauréal dans le cadre des rendez-vous aux jardins 2014
Bien exposé sur le coteau dominant l’Oise, l’arboretum de Cergy-Pontoise a été créé dans les années 1990 par les enfants de CM2 de l’école des Terrasses et Jean-François Martin, leur instituteur, avec le concours du service Espaces verts de la ville de Cergy. Cet instituteur est décédé, et ses amis ont planté un joli pommier en sa mémoire à l’entrée de l’arboretum.
Cet espace est maintenant géré par la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise qui l’a rénové et équipé de mobiliers pédagogiques en 2011.
Dans sa partie haute, on bénéficie d’une belle vue sur la passerelle rouge de l’Axe majeur, la base de loisirs de Cergy-Pontoise, la boucle de l’Oise et la forêt de l’Hautil.
Ce vaste espace est traité en gestion différenciée : les cheminements gazonnés serpentent parmi les arbres de collection dans une riche prairie où fleurissent les trèfles, les achillées, les origans et les orchidées sauvages. En été, c’est le paradis des papillons.
L’association Ocelles, en convention avec la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, y a installé des ruches. Les abeilles, au fil des saisons, butinent les chatons et les fleurs des différentes espèces d’arbres.
Le sentier de découverte de l’arboretum est nommé « la piste des abeilles ». Chaque borne d’information renseigne sur l’identité et les caractéristiques de l’arbre et précise le rapport qu’il entretient avec les abeilles : fournit-il du pollen, du nectar, de la propolis ? Au fil de la visite, on peut découvrir des anecdotes étonnantes sur le gattilier, le poivrier de Sichuan, le ginkgo ou le févier d’Amérique…
Le soleil d’hiver magnifie les écorces somptueuses et les premières floraisons de certaines espèces.
La vidéo de l’installation des ruches à l’arboretum de Cergy-Pontoise
http://www.ville-cergy.fr/ma-ville/tourisme/parcs-jardins-promenades/
Ce nouveau guide pratique édité par Natureparif délivre de nombreux conseils techniques très utiles aux services des collectivités confrontés à la problématique de la conversion écologique des cimetières.
Il s’appuie sur l’expertise de collectivités qui se sont illustrées au niveau national par des aménagements exemplaires, des modes de gestions innovants ou une politique de communication réussie.
Ce grimpereau a fait une mauvaise rencontre : la vitre de la fenêtre du salon. Chaque année des oiseaux meurent de ces chocs contre des surfaces vitrées. Mais pourquoi se jettent-ils sur nos fenêtres ?
Il y a deux explications : la transparence et le reflet.
Lorsqu’un oiseau voit des branches ou un perchoir quelconque à travers une ou plusieurs surfaces vitrées, il peut vouloir aller s’y poser sans percevoir l’obstacle que constitue la ou les vitres. C’est le cas des fenêtres en vis-à -vis dans une pièce, ou des parois vitrées d’un abribus par exemple.
J’ai trouvé un matin ce merle femelle mort au pied de la passerelle vitrée de l’immeuble du Verger à Cergy (quartier Grand centre).
Le reflet peut être trompeur de la même façon. Mais l’oiseau peut aussi y voir l’image d’un congénère et les espèces les plus belliqueuses peuvent foncer sur l’intrus qui n’est que leur propre reflet.
Pour les oiseaux migrateurs, les grands immeubles éclairés la nuit peuvent aussi faire des ravages s’ils sont dans un couloir de migration.
Quelles solutions ?
Un voilage réduira grandement les risques de confusion due à la transparence. Une sérigraphie peut être aussi très efficace, à condition que les dessins ne laissent aucun espace vide plus grand que la paume de la main.
Ce qui ne fonctionne pas
Une silhouette de rapace collée sur la vitre : elle n’aura d’efficacité que sur la bonne conscience des humains.
Vitres, pièges mortels : conseils pour la protection des oiseaux
Elles progressent vers le nord, profitant du changement climatique. Depuis quelques années déjà , les chenilles processionnaires du pin ont établi autour d’Eragny-sur-Oise un avant-poste au nord de leur front d’expansion.
Les poils urticants de ces chenilles, très légers et persistant longtemps, peuvent poser de vrais problèmes de santé : conjonctivite, toux d’irritation, vives démangeaisons, œdème, choc anaphylactique.
La conduite à tenir
Si vous voyez ces nids soyeux dans le pin ou le cèdre de votre jardin, quelques précautions s’imposent :
Que peut-on faire pour s’en débarrasser ?
L’hiver est propice aux travaux d’échenillage. Il s’agit de couper les extrémités occupées par les nids et de les brà»ler. Mais attention, il serait dangereux de le faire sans une protection complète (combinaison avec capuche, masque respiratoire, lunettes étanches…) !
Vous pouvez aussi installer des nichoirs à mésanges pour attirer ces oiseaux dans votre jardin. Au printemps, pour nourrir leurs oisillons, les mésanges peuvent prélever beaucoup de ces chenilles.
Installé avant le printemps, un piège équipé d’un sac permettra de capturer les chenilles lorsqu’elles descendront en procession le long du tronc pour la nymphose dans le sol. Une gouttière et un tuyau les conduisent dans un sac empli de terreau qu’il suffira ensuite d’incinérer.
Le dispositif de lutte sera utilement complété en juin par la pose de pièges à phéromone pour la confusion sexuelle des papillons mâles.
Le dossier de l’INRA sur la chenille processionnaire du pin
Article : les services techniques de la ville de Conflans fabriquent des nichoirs à mésanges
Une note très documentée de la préfecture de Seine-et-Marne
La dynamique d’expansion de la chenille processionnaire (ONERC)