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Grosse manif

Oxycarenus lavaterae sur le tronc d'un tilleul parisien © Gilles Carcassès
Oxycarenus lavaterae sur le tronc d’un tilleul au Parc floral de Paris © Gilles Carcassès

Certaines années, on peut observer en hiver de grands rassemblements sur les troncs des tilleuls. Ces pullulations sont spectaculaires mais ne sont pas dangereuses, elles ne nécessitent aucune mesure de lutte. A la belle saison, ces petites punaises se disperseront et iront sucer la sève des mauves, des roses trémières et aussi des tilleuls, tous membres de la même famille botanique.

Il ne faut pas confondre Oxycarenus avec une autre punaise, plus grande, appelée communément « gendarme », qui fréquente aussi en troupes les troncs des tilleuls.

Le gendarme, Pyrrhiciris apterus - Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès
Le gendarme, Pyrrhocoris apterus sur une feuille de pulmonaire – Jouy-le-Moutier © Gilles Carcassès

Source :

La punaise du tilleul, une expansion de masse vers le nord, par Zoom Nature

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Ces moules ont la frite

Anodonta cygnea © Gilles Carcassès
Anodonta sp. © Gilles Carcassès

Cette grande coquille de moule trouvée au bord de l’étang du Corra (Saint-Germain-en-Laye) mesure 12 cm !

Il existe en France une petite dizaine d’espèces de grandes moules d’eau douce, différenciables selon les caractéristiques générales de leur coquille, ainsi que la forme des dents d’articulation des valves. Celle-ci est commune, c’est une anodonte. Fréquente dans les étangs, cette moule habite dans la vase, elle peut vivre cinq à  dix ans et mesurer jusqu’à  20 cm.

Il existe des anodontes mâles, des anodontes femelles et parfois des individus hermaphrodites. Notons que malgré les efforts de scientifiques, il n’est pas possible de différencier, à  partir de la coquille, le sexe de la moule.

Sa reproduction est originale : les œufs fécondés atteignent leur maturité dans les branchies marsupiales de la femelle, puis les petites larves crochues sont expulsées. Au terme de leur voyage dans l’étang, elles iront s’enkyster pendant quelques mois sur les branchies des poissons avant de se laisser tomber au fond et de vivre leur vie de moule.

Certaines espèces de moules d’eau douce américaines présentent de véritables leurres aux poissons qui, lorsqu’ils s’approchent, sont aspergés de ces larves parasites, nommées glochidies :

Une autre espèce de moule d’eau douce, la mulette perlière, parasite exclusivement dans sa vie larvaire la truite fario ou le saumon. C’est peu dire que cette espèce autrefois très répandue dans nos rivières est en grand danger…

La mulette perlière est à  l’honneur dans le dernier numéro de La Hulotte, le journal le plus lu dans les terriers

Une grosse moule asiatique invasive est arrivée en France en 1982, dans les branchies de carpes chinoises, elle apprécie les eaux chaudes et colonise le bassin Rhône-Méditerranée.

Les prédateurs des anodontes sont les carpes qui cherchent les jeunes moules dans la vase. Les rats musqués et les ragondins pêchent les grosses moules et s’en régalent. Celle de la photo présente un trou : peut-être le coup de bec d’un héron ?

Il est déconseillé de consommer les anodontes : leur chair, au demeurant fade et coriace, concentre les polluants.

http://94.23.240.121/abela/www/naiades_adour_garonne/Telechargement/plaquette_1.pdf

http://www.journal-malaco.fr/documents/Malaco_2010_06_Adam_278_287.pdf

http://www.life-moule-perliere.org/perles-precieuses.php

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Les princes de la friche

Carduelis carduelis, le chardonneret élégant © Gilles Carcassès
Carduelis carduelis, le chardonneret élégant © Gilles Carcassès

Au fond du parc du château de Grouchy, sous les grands peupliers, la friche n’a pas été fauchée. C’est une aubaine pour les chardonnerets qui se régalent des graines de ces hautes herbes. Avec leurs ailes zébrées de jaune vif, on les repère de loin. De plus près, on remarque leur incroyable masque rouge qui brille au soleil.

Deux chardonnerets au parc du château de Grouchy à  Osny © Gilles Carcassès
Deux chardonnerets au parc du château de Grouchy à  Osny © Gilles Carcassès

A gauche, chicorée sauvage, à  droite, cardère. Lequel finira le premier ?

A table ! © Gilles Carcassès
A table ! © Gilles Carcassès
Quelques graines de centaurée pour le dessert © Gilles Carcassès
Quelques graines de centaurée pour le dessert © Gilles Carcassès

Si les chardons et les cardères ont leur préférence, les chardonnerets consomment aussi des graines d’arbres : aulnes, platanes, bouleaux… Ils fréquentent aussi l’hiver les mangeoires et semblent apprécier les graines de tournesol.

Les chardonnerets sont des migrateurs partiels : l’hiver, de grandes troupes d’oiseaux originaires d’Europe de l’Est hivernent dans notre région ou la traversent, comme l’illustre ce graphique tiré du site www.faune-iledefrance.org.Sans titre

Ces oiseaux élégants et bons chanteurs sont parfois victimes de trafics. Plusieurs réseaux de braconniers ont été récemment démantelés par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCSF). N’hésitez pas à  prévenir leurs services en cas de suspicion de braconnage.

Alerte au braconnage

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Grand choix de canards sauvages

Tadorne de Belon © Gilles Carcassès
Tadorne de Belon © Gilles Carcassès

Janvier n’est pas que le mois des soldes. C’est aussi le meilleur moment pour l’observation des canards hivernants. Un petit tour à  l’étang du Corra (Saint-Germain-en-Laye) et à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise me permet de vous présenter quelques espèces.

Le tadorne de Belon fréquente l’été les rivages côtiers. Il piétine et fouille la vase à  la recherche de vers, de crustacés ou de petits mollusques. Les couples sont unis pour la vie et nichent dans des terriers de lapins (non occupés !). Cette espèce protégée est un hivernant rare en Ile-de-France. Quatre à  six couples se reproduisent chaque année dans notre région. L’étang du Corra est un des huit sites franciliens de reproduction avérée pour cette espèce.

Canard chipeau © Gilles Carcassès
Canard chipeau femelle © Gilles Carcassès

Le canard chipeau est majoritairement végétarien. On reconnaît cette espèce au miroir blanc sur l’aile. Ses effectifs sont passés pour l’Ile-de-France de 20 individus hivernants à  plus de 1000 en dix ans. Encore un effet du changement climatique ?

Deux canards chipeaux mâles © Gilles Carcassès
Deux canards chipeaux mâles © Gilles Carcassès

Le canard chipeau mâle a le bec noir, celui de la femelle a une bordure orange. Les deux photographies ci-dessus ont été prises à  l’étang du Corra, mais on peut voir aussi tout l’hiver des canards chipeaux à  la base de loisirs de Cergy-Pontoise.

Canards souchets © Gilles Carcassès
Canards souchets © Gilles Carcassès

Le canard souchet mâle est vivement coloré, et sa femelle est beaucoup plus terne. Mais tous les deux se reconnaissent aisément à  la forme étonnante du bec taillé pour filtrer les particules comestibles à  la surface de l’eau. A l’étang du Corra, il y en avait trois ces jours-ci, mais ils ne se sont pas approchés. Cette photo du mois d’avril 2013 a été prise au même endroit.

Canard siffleur © Gilles Carcassès
Canard siffleur © Gilles Carcassès

Le mâle du canard siffleur émet un son flà»té caractéristique « ou i ou… ». Il se déplace en troupes parfois importantes. A la base de loisirs de Cergy-Pontoise, il y en avait quatre le 2 janvier 2015, et ils sont restés timidement au milieu de l’étang, d’où la faible définition de ma photo prise de très loin. La tête marron (avec une bande jaune au sommet pour le mâle), la bande alaire blanche, le bec gris à  pointe noire sont de bons critères de détermination. C’est un hivernant rare en Ile-de-France.

La liste rouge régionale des oiseux nicheurs d’Ile-de-France

Bibliographie :

  • Les oiseaux d’Ile-de-France, nidification, migration, hivernage / Delachaux et Niestlé.
  • Le guide ornitho / Delachaux et Niestlé
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Au gui !

Les grands peupliers de la base de loisirs de Cergy sont couverts de boules de gui. © Gilles Carcassès
Les peupliers de la base de loisirs et au loin l’église de Cergy. © Gilles Carcassès

Les grands peupliers de la base de loisirs de Cergy-Pontoise portent de nombreuses boules de gui.

un coup de vent a arraché ce pied femelle chargé de fruits. © Gilles Carcassès
Un gros coup de vent a arraché ce pied femelle chargé de fruits. © Gilles Carcassès
Très jeune pied de gui © Gilles Carcassès
Bébé gui © Gilles Carcassès

La jeune génération va prendre la relève. Lorsque la graine de gui a germé sur une branche, ses racines s’enfoncent dans le bois pour y puiser la sève brute et provoquent cette déformation en massue.

Expérience : la baie du gui est-elle juteuse ? © Gilles Carcassès
Expérience : la pulpe du fruit du gui est-elle juteuse ? © Gilles Carcassès

Surprise ! La pulpe file et s’étire de façon spectaculaire. Pas étonnant qu’on en fasse de la glu.

Un merle a fait son nid dans une boule de gui. © Gilles Carcassès
Un merle (ou une grive) a fait son nid dans une boule de gui. © Gilles Carcassès

Ca, c’est du super camouflage ! Alors, le gui une plaie pour les arbres, un bienfait pour les oiseaux ?

La mésange bleue sur une aubépine - base de loisirs, Cergy © Gilles Carcassès
La mésange bleue sur une aubépine – base de loisirs, Cergy © Gilles Carcassès

Les mésanges bleues sont expertes pour trouver les embryons de gui sur les branches : elles en raffolent.

Les grives draines, quant à  elles, consomment les baies. En laissant leurs fientes sur des branches, elles participent activement à  la dissémination du gui. Je me mets en chasse, je trouverai bien une grive draine photogénique. En voici une bien grosse, on dirait, là -bas :

Accipiter nisus © Gilles Carcassès
Accipiter nisus – base de loisirs, Cergy © Gilles Carcassès

Pas du tout une grive ! C’est un épervier mâle, attiré dans le secteur par de grands vols de tendres chardonnerets.

Sources :

Le gui une plante dispersée par les oiseaux, par biologie.ens-lyon

Le gui une plante fourragère, par Zoom Nature

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Des champignons attaquent la renouée du Japon !

Une exploration atentive d’une touffe de renouée du Japon dans le parc du château de Menucourt a permis de découvrir trois espèces de champignons sur cette plante invasive.

Hohenbuehelia cyphelliformis © Gilles Carcassès
Hohenbuehelia cyphelliformis, espèce assez rare, proche des pleurotes, s’attaque aux tiges herbacées © Gilles Carcassès

Ce genre se reconnaît à  l’examen microscopique par « ses cheilocystides couvertes au sommet d’un gliosphex ». Traduction : les lames présentent sur leur marge une multitude de gouttelettes de mucus qui sont autant de pièges défensifs contre les nématodes.

hymenoscyphus-scutula © Gilles Carcassès
Hymenoscyphus scutula est un champignon que l’on rencontre en troupes sur les tiges de plantes en milieu humide © Gilles Carcassès
Lachnella alboviolascens © Gilles Carcassès
Lachnella alboviolascens est fréquente sur les branches mortes © Gilles Carcassès

Il faut se rendre à  l’évidence, ces champignons ne consomment que des tiges déjà  mortes. Pour la lutte biologique contre la renouée du Japon, il faudra trouver autre chose. Encore un effort, les champignons !

Notons au passage que cette renouée réputée très néfaste pour la biodiversité héberge tout de même plusieurs espèces de champignons, dont certains sont peu communs.

Les déterminations ont été réalisées avec l’aimable collaboration du Club Mycologique Conflanais

http://www.mycocharentes.fr/pdf1/143.pdf?PHPSESSID=b21ee9628b2c93cb953b2fc2606e3120

http://jlcheype.free.fr/imagesw/hohen_cyphell.htm

http://www.mycocharentes.fr/pdf1/1787.pdf

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Ca chatouille ou ça gratouille (2) ?

Les réponses au quizz du 28 novembre sur le mode de dissémination des graines se trouvent dans le tableau en fin d’article.

Merci aux participants, car les réponses étaient loin d’être évidentes et sont sujettes à  débat : l’efficacité de la dispersion résulte des milliers d’années de co évolution des plantes et de leurs partenaires disséminateurs mais aussi de la capacité de celles-ci à  utiliser plusieurs agents de propagation.

90 % des espèces végétales utilisent le vent comme moyen de dispersion. Les graines sont généralement de petites tailles pour pouvoir être transportées plus facilement. Pour faire voler les graines, le monde végétal a développé différents procédés. Et force est de constater une nouvelle fois que l’homme n’a rien inventé !

Taraxacum (pissenlit) © Marion Poiret
Taraxacum (pissenlit). Certains fruits sont pourvus d’aigrettes ou de filaments soyeux qui favorisent leur prise au vent comme les typhas, les cirses, les salsifis, les clématites ou encore les crépides et les picrides, cousins du pissenlit. A la moindre brise, la graine est emportée et voyage au gré des courants atmosphériques. © Marion Poiret
Acer platanoà¯des, érable plane © Marion Poiret
Acer platanoà¯des (érable plane). Pour améliorer leur portance, certains fruits possèdent des extensions menbraneuses. C’est le cas des érables, chez qui chaque fruit dispose d’une aile allongée permettant le tournoiement lors de la chute de l’arbre. Ces fruits ailés, présents également chez l’orme et le frêne s’appellent des samares. © Marion Poiret

Pour le coquelicot ou le compagnon blanc, les minuscules graines tombent au sol, au pied de la plante, sous l’effet de la pesanteur. Mais, elles sont si petites et si légères qu’elles sont fréquemment emportées par le vent qui secouent les capsules.

De nombreuses plantes aquatiques et plantes de berges (rivières, étangs) utilisent l’eau comme moyen de locomotion, en complément d’autres techniques. Leurs graines sont donc capables de flotter.

© Marion Poiret
Alnus glutinosa (aulne glutineux). Les fleurs femelles de l’aulne se transforment en petits cônes foncés (les strobiles) qui renferment entre leurs écailles de minuscules fruits possédant une aile circulaire. La dissémination de l’aulne se fait par l’eau et le vent. © Marion Poiret

Certains fruits, armés de crochets ou de harpons s’agrippent aussi bien aux poils et plumes qu’aux chaussettes et bas de pantalon. Carotte sauvage, benoîte, bardane, gaillet, aigremoine peuvent ainsi parcourir une grande distance.

Les graines d'Arctium lappa, la grande bardanne. Autrefois utilisée comme plante potagère, la bardane, dont les fruits sont pourvus de crochets, serait à  l'origine de l'invention du velcro. © Marion Poiret
Les fruits d’Arctium lappa, la grande bardane. Autrefois utilisée comme plante potagère, la bardane, dont les fruits sont pourvus de crochets, serait à  l’origine de l’invention du velcro. © Marion Poiret

L’intérêt nutritif d’un certain nombre de fruits est une autre stratégie de dispersion.

Rubus ideatus (framboisier).  © Gilles Carcassès
Rubus idaeus (framboisier). Les petits fruits juteux de la mà»re ou de la framboise sont un ensemble de fruits simples agrégés : une seule masse comestible pour plusieurs graines disséminées ! © Gilles Carcassès

 

NOM DE LA PLANTE (GENRE et/ou ESPECE) MODE DE DISSEMINATION PRINCIPAL
Typha latifolia (massette ou quenouille) anémochorie
Crataegus monogina (aubépine) zoochorie
Clematis vitalba (clématite des haies) anémochorie
Silene latifolia (compagnon blanc) anémochorie (et barochorie)
Daucus carota (carotte sauvage) zoochorie
Butomus umbellatus (jonc fleuri) hydrochorie
Alnus glutinosa (aulne glutineux) anémochorie et hydrochorie
Picris (picride) anémochorie
Bidens zoochorie

 

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Champignons dans la brume

La sortie du dimanche 14 décembre n’a pas attiré la foule. Il faut reconnaître que l’épais brouillard persistant n’invitait pas à  la promenade. Les champignons pourtant étaient au rendez-vous, et les mordus du Club Mycologique Conflanais n’ont pas boudé leur plaisir, tout à  la joie de découvrir ce parc du château de Menucourt, si riche en espèces peu communes. Une belle diversité qui est la conséquence de l’ancienneté du boisement, de la diversité des essences forestières et d’ornement, et du mode de gestion qui permet le maintien d’arbres sénescents et de gros bois morts.

sur érable
Stereum insignitum, la stérée remarquable, affectionne le bois de hêtre © Gilles Carcassès
Xylaria polymorpha est parfois appelé "doigts de l'homme mort" © Gilles Carcassès
Xylaria polymorpha est parfois appelé « doigts de l’homme mort » © Gilles Carcassès
Helvella crispa
Ces helvelles crépues (Helvella crispa) dominent l’orangerie du parc. Malgré leur ressemblance avec les morilles, il n’est pas recommandé de consommer les helvelles. Elles peuvent causer des intoxications. © Gilles Carcassès
Crucibulum
Crucibulum laeve est un miniscule champignon en coupe qui croît sur les brindilles et même sur les brins d’herbe © Gilles Carcassès
Geopora
Une petite troupe du rare et discret Humaria hemisphaerica (une sorte de mini pézize poilue) a été trouvée au pied d’un sapin. © Gilles Carcassès
Les mycologues transis ont promis de revenir. © Gilles Carcassès
Les mycologues transis ont promis de revenir. © Gilles Carcassès

Club Mycologique Conflanais

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Tentacules

cette tige d'élodée à  feuilles étroites héberge une colonie d'hydres © Gilles Carcassès
Cette tige d’élodée à  feuilles étroites héberge une colonie d’hydres © Alicia Cagnon

L’exploration naturaliste des bassins de la base de loisirs de Cergy-Pontoise par le groupe de plongeurs de la Fédération française d’études et de sports sous-marins se poursuit. Dimanche 7 décembre 2014, bravant le froid, les courageux participants ont enfilé leur combinaison à  la découverte de la faune et de la flore du bassin où se pratique le ski nautique. Alicia m’a rapporté cette image d’hydres qui ont élu domicile sur une plante aquatique (cliquez sur l’image pour la grossir).

L’hydre est un petit animal sans squelette qui capture de minuscules proies grâce à  ses tentacules. Elle est bien connue pour être capable de se régénérer entièrement à  partir d’un fragment. Elle peut aussi bourgeonner et se multiplier par clonage. Cet animal a donc le secret de l’immortalité, mais son sort est-il enviable : tous les jours manger du plancton, sans jamais rien connaître de la musique de Mozart ni du lapin chasseur ?

http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=525

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Les étranges champignons du parc du château de Menucourt

L’hiver est propice à  l’observation des nombreuses espèces de champignons qui poussent sur les souches et le bois mort.

Le Club Mycologique Conflanais organise une sortie pour ses adhérents au parc du château de Menucourt dimanche 14 décembre 2014 à  9 h 30 : http://myco-conflans.org/index.php?option=com_kunena&func=view&catid=4&id=5181&Itemid=172

Si vous êtes curieux de découvrir la richesse mycologique de ce lieu, vous pourrez vous joindre au groupe. Attention, cette sortie ne s’adresse pas aux amateurs d’omelettes et de fricassées. Voici, en avant-première, quelques jolis spécimens observés sur des bois tombés lors d’une exploration préparatoire dans ce parc la semaine dernière.

L'ascocoryne affectionne le bois mort des gros hêtres © Gilles Carcassès
Ascocoryne sp. affectionne le bois mort de nombreuses essences en situation humide © Gilles Carcassès
La calocère visqueuse est surtout présente dans les pinèdes © Gilles Carcassès
Calocera viscosa est fréquente dans les pinèdes © Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès
Phlebia merismoides forme des croà»tes sur le bois mort © Gilles Carcassès
Un souvenir de guerre qui a finit par terre... © Gilles Carcassès
Sur une grosse branche de chêne qui s’est décrochée récemment, une drôle de forme cylindrique attire notre regard. Une blessure de guerre ? © Gilles Carcassès

Un autre curieux champignon, qui affectionne le bois tombé des frênes, est aussi présent au parc du château de Menucourt : https://natureenville.cergypontoise.fr/2014/03/27/les-gateaux-dalfred/