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Galerie d’euphorbes

Le genre Euphorbia, qui donnent d’ailleurs son nom à la famille à qui il appartient : les EUPHORBIACEAE, est composé de plantes extrêmement variables physiquement. En effet sur certains continents tels que l’Afrique ou l’Amérique du sud, les euphorbes prennent des formes d’arbustes voire même de cactus. Par chez nous en Ile-de-France, nous pouvons compter environ une quinzaine d’espèces exclusivement herbacées ou très légèrement ligneuses avec une caractéristique commune : une inflorescence verte en forme de coupelle appelée cyathe. Cela leur donne une allure assez particulière et facilement reconnaissable.

Euphorbia myrsinites (plante d’ornement non-indigène) – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Pour ce qui concerne le territoire de l’agglomération, nous avons à ce jour pu y rencontrer sept espèces communes voire très communes dans la région.

Euphorbia helioscopia, l’euphorbe réveille-matin – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe réveille-matin est très largement répartie sur l’ensemble de la région, surtout en milieux anthropisés. Elle est reconnaissable au premier coup d’œil grâce à ses feuilles alternes et dentées.

Euphorbia peplus, l’euphorbe des jardins – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe des jardins est à peu près aussi commune que l’euphorbe réveille-matin avec qui elle est souvent confondue. Pour faire la différence entre les deux, rien de plus simple que de regarder les feuilles : à marges lisses pour celle des jardins et à marges dentées pour la réveille-matin .

Euphorbia cyparissias, l’euphorbe petit-cyprès – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe petit-cyprès porte parfaitement son nom avec ses nombreuses petites feuilles effilées typiques. Celle-ci est moins répandue que les deux espèces précédentes tout en restant tout de même assez commune.

Euphorbia exigua, l’euphorbe exigüe – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe exigüe ou fluette porte pour le coup également bien son nom, cette plante commune dans les moissons, jachères, potagers, friches… est une des plus petites qui soit par chez nous.

Euphorbia lathyris, l’euphorbe épurge – © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe épurge est d’origine sud-européenne, d’Afrique septentrionale et de Chine et est intégralement naturalisée et en expansion dans tout le Bassin Parisien. On la reconnait aisément à son port dressé et à sa grande taille (jusqu’à 1m20).

Euphorbia amygdaloides, l’euphorbe des bois – © CACP – Gilles Carcassès

Comme en témoigne les plantes autour, cette euphorbe est une plante typique des milieux forestiers, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle se nomme l’euphorbe des bois. Cette espèce peut parfois être légèrement ligneuse à sa base.

Euphorbia esula subsp. saratoi, l’euphorobe de Sarato © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe de Sarato est une plante assez rare malgré le fait qu’elle soit naturalisée et en expansion dans la région. Les longues feuilles étroitement effilées sont typiques de cette sous-espèce.

Sources :

Tela Botanica

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Retrouvez ici d’autres galeries de végétaux :

Galerie de luzernes

Galerie de véroniques

Galerie de fabacées

Galerie de trèfles

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Le grand retour de BirdLab

Winter is coming ! Et le fabuleux protocole BirdLab arrive avec !

Grand banquet à la mangeoire – Menucourt © CACP – Matthieu Delagnes

Le 15 novembre c’est demain mais c’est aussi essentiellement le retour annuel du fameux protocole de science participative BirdLab mis en place par le Muséum national d’Histoire naturelle.

En plus d’avoir le privilège d’observer nos petites boules de plumes préférées au jardin nous participons à la recherche scientifique. Que demander de mieux ?

Voici les quelques règles à respecter pour participer au protocole :

Les 8 commandements de BirdLab

Alors ? Qu’aurez-vous le privilège de pouvoir observer cette année ? N’hésitez pas à partager vos différentes observations sur l’Atlas de la biodiversité de Cergy-Pontoise.

Et surtout, pas une seule miette de pain à la mangeoire, uniquement des graines de tournesols ou des boules de graisses.

Erithacus rubecula – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Bonnes observations !

Pour plus d’informations :

BirdLab sur VigieNature.fr

Birdlab.fr

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La prêle des marais

Cousine un peu moins commune de la prêle des champs, la prêle des marais est une indigène de notre territoire dans la plupart des milieux humides.

Equisetum palustre – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Comme son nom l’indique on la retrouve le plus souvent sur les bords des mares et des étangs mais elle peut également se développer dans des milieux avec une présence en eau plus faible comme les prairies humides et les fossés. C’est d’ailleurs à ce moment précis qu’il ne faudrait pas la confondre avec la prêle des champs avec qui elle peut tout à fait cohabiter dans ce genre d’habitats.

Section des tiges d’Equisetum palustre à gauche et Equisetum arvense à droite – © CACP – Emilie Périé

Toutefois notre espèce du jour peut se différencier par la taille, 20 à 50 cm pour la prêle des marais quant à 10 à 40 cm pour celle des champs, mais aussi par la forme et les ornementations intérieures creuses des tiges.

Equisetum palustre – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres articles sur les prêles :

La prêle des champs

La grande prêle

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Les expositions nature

Dans cette rubrique vous trouverez la liste des différentes expositions (au format physique et numérique) proposées par la Direction des Espaces Naturels et Milieux Aquatiques de la CACP et l’ensemble des visuels.

Vous trouverez ici la liste détaillée au format PDF et ci-dessous les versions numériques de toutes les expositions pour prévisualisation ou téléchargement.

Dans le cas où vous seriez intéressés par l’une de ces expositions, rien de plus simple que de nous envoyer le formulaire de réservation rempli et signé à l’adresse suivante : biodiversite@cergypontoise.fr. Les expositions au format physique sont à venir chercher dans les locaux de l’agglomération et sont réservées aux acteurs du territoire de la CACP.

Expositions (avec ou sans quizz) :

Quizz :

Fiches thématiques (format A5) :

Livrets, dépliants et flyers :

Autres types d’exposition ou activités :

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Galerie de luzernes

Répondant au nom de genre Medicago, les luzernes sont des plantes très semblables aux trèfles du genre Trifolium, que nous avons déjà présentés dans une galerie précédente. Les trèfles et les luzernes font d’ailleurs partie de la même famille, celle des FABACEAE. Dans cet article, nous allons présenter les 4 espèces les plus communes de la région.

Medicago lupulina – Poissy © CACP – Gilles Carcassès

La luzerne lupuline, Medicago lupulina, que l’on peut également appelée minette est de nos jours la plus répandue et la plus commune de tout le territoire où elle y est d’ailleurs indigène. Elle fleurit de mai à septembre en petites têtes compactes de nombreuses fleurs jaunes qui laissent par la suite apparaître des fruits rabougris plus ou moins courbés et réniformes.

Medicago arabica – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

La luzerne tachetée, Medicago arabica, naturalisée par chez nous, est une des espèces les plus simples à reconnaitre du genre. En effet comme son nom l’indique ses feuilles possèdent des folioles munis d’une tache pourpre en leur centre. Comme il n’est pas impossible de trouver certains individus sans taches, on peut également noter que les inflorescences ne présentent que 1 à 6 fleurs en moyenne comparément à la luzerne lupuline qui peut en avoir jusqu’à 40 voire 50 dans certains cas.

Medicago sativa subsp. sativa – Neuville-sur-Oise © CACP – Gilles Carcassès

La luzerne cultivée, Medicago sativa, totalement naturalisée en Ile-de-France, est remarquable autant par sa taille (jusqu’à 90 cm) que par sa floraison unique de couleur violette. Elle s’est largement répandue sur la région car elle est cultivée en tant que fourrage et engrais vert.

Medicago minima – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Et enfin la luzerne naine ou petite luzerne, Medicago minima, est l’espèce la moins commune des quatre. Elle est assez semblable à Medicago lupulina mais en plus réduite et avec des fruits munis de d’épines fines et crochues.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica : Medicago lupulina, Medicago arabica, Medicago sativa subsp. sativa, Medicago minima.

Retrouvez ici d’autres galeries :

Galerie de trèfles

Galerie de véroniques

Galerie de fabacées

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Epions l’épiaire n°2

Il y a maintenant tout juste un an, nous parlions d’une espèce du genre Stachys trouvée dans la zone humide de la Saussaye à Maurecourt, la fameuse épiaire des marais. Aujourd’hui nous allons voir une de ses cousines, bien plus répandue, elle est la plus commune de son genre sur notre territoire.

Stachys sylvatica – Osny © CACP – Gilles Carcassès

L’épiaire des bois, qui comme son nom l’indique apprécie les milieux boisés, est une plante vivace de la famille des LAMIACEAE. Elle possède une belle floraison estivale rose foncé/pourpre et est comprise entre 30 centimètres et 1 mètre de haut. Dans le cas où nous nous trouverions dans un boisement humide, une mare forestière, une ripisylve…, il serait tout à fait possible de trouver les deux espèces (Stachys sylvatica et Stachys palustris) au même endroit. Heureusement il subsiste tout de même un moyen intéressant de les différencier l’une de l’autre, même hors période de floraison.

Feuilles de Stachys palustris à gauche et Stachys sylvatica à droite – © CACP – Emilie Périé

Les feuilles de l’épiaire des marais sont lancéolées et très courtement pétiolées tandis que les feuilles de l’épiaire des bois sont ovales et longuement pétiolées. Les fleurs de Stachys palustris ont également tendance à être plus claires que celles de Stachys sylvatica.

Stachys sylvatica – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Dans les différentes dénominations secondaires de cette plante on peut retrouver les noms de fétide des bois et ortie puante, en effet cette épiaire dégage une odeur assez désagréable.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Retrouvez ici d’autres articles sur les LAMIACEAE :

Le lamier blanc

La grande toque du chef

Les menthes

Bugles

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La mésange huppée

Dans la famille des Paridés, je choisis la plus apprêtée ! Et c’est sans nul doute notre fabuleuse Lophophanes cristatus, plus connue sous le nom de mésange huppée qui convient parfaitement à cette définition avec sa superbe huppe noire et blanche.

Lophophanes cristatus – Cergy © CACP – Marion Poiret

Il n’est pas évident d’obtenir une belle photo de cet oiseau, en effet il n’est pas vraiment farouche mais aime garder son intimité. La mésange huppée, sédentaire dans notre région, vit généralement dans les milieux de types arborés comme les forêts de résineux et mixtes mais aussi les parcs et les jardins du moment qu’ils possèdent quelques conifères.

Lophophanes cristatus et Cyanistes caeruleus – © CACP – Gilles Carcassès

Son régime alimentaire se constitue pendant l’été et en période de reproduction d’insectes en tous genres et le reste de l’année de graines. Elle n’est en revanche pas très fréquente à la mangeoire. Il n’y a aucune différences physiques notables entre mâles et femelles. Le site de nidification se trouve généralement dans un tronc en cours de décomposition ou des souches pourries.

Lophophanes cristatus – © CACP – Gilles Carcassès

Sources :

Guide Delachaux : Le guide ornitho

Oiseaux.net

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La mésange charbonnière

La mésange à  longue queue

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La thècle du bouleau

Cet été, durant un inventaire Propage à Courdimanche sur le site de la mare Bicourt, nous avons eu le privilège de prendre un beau cliché d’une espèce de papillon qui s’avère ne pas avoir été signalée sur l’agglomération depuis 1954 ! La thècle du bouleau un beau rhopalocère (papillon de jour) de la famille des LYCAENIDAE, ici sur une ombelle d’APIACEAE.

Thecla betulae – Courdimanche © CACP – Madison Renault

De loin, sa petite « queue » qu’il possède à l’extrémité droite de ses ailes nous a d’abord fait penser à l’azuré porte-queue. Après plus amples observations, ses bandes noires et blanches ainsi que sa couleur orange prédominante sur la face extérieure de ses ailes nous ont tout de suite révélé son identité. Comme la plupart de ses confrères portants les noms de thècle ou thécla, il est assez rare dans le Val d’Oise malgré la relative abondance de sa plante hôte le prunellier et non pas le bouleau comme l’indique étonnement son nom.

Sources :

Papillons de jour en Brie des Morins éditions Terroirs

Atlas des papillons de jour dans le Val d’Oise de Alexis Borges et Xavier Houard

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La thécla de l’orme

Petit papillon vert, quel est ton secret ?

L’azuré des nerpruns

Le brun du pélargonium

Le cuivré commun

A vos crayons

Jour 19 de Insektober ! Aujourd’hui les termites !

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Des chatons dans l’arbre : les chênes

Ils sont les maîtres de nos forêts franciliennes, majestueux, sources inépuisables d’histoires comme de biodiversité, atteignent des hauteurs démesurées et sont plusieurs fois centenaires pour certains… Pas de doute c’est bien des chênes que nous allons parler dans cet article.

Quercus sp., le chêne – © CACP – Gilles Carcassès

Les chênes sont des habitués de nos forêts, en effet ils sont les principaux composants de la plupart d’entre elles. Lorsqu’ils y sont dominant on appelle ce boisement une chênaie. En région Ile-de-France, 3 espèces de chênes caduques peuvent être trouvées dans la nature de façon courante : le chêne sessile / Quercus petraea, le chêne pédonculé / Quercus robur et le chêne pubescent / Quercus pubescens.

Jeunes chatons mâles de Quercus petraea – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

La différenciation des 3 espèces citées plus haut peut parfois se montrer assez ardue, mais voici quelques critères à prendre en compte pour réussir son identification :

  • Le chêne sessile (35 m de haut) possède des feuilles généralement bien pétiolées et des glands sans pédoncules, il est à son optimal en milieux forestiers sur des sols plus ou moins acides et drainants il est cependant ubiquiste par rapport à son implantation naturelle.
  • Le chêne pédonculé (30 m de haut) est quant à lui l’exact inverse, il a des feuilles très courtement voire non pétiolées et des glands longuement pédonculés. Cette espèce est aussi courante que la précédente bien qu’il ne se développe pas exactement dans les mêmes types de sols.
  • Et enfin le chêne pubescent (15 m de haut) qui est le moins grand et répandu des trois malgré le fait qu’il soit toujours assez commun. Il a pour principal critère notable d’avoir des feuilles à face inférieure et des jeunes rameaux couverts de petits poils qui leurs donnent une texture légèrement duveteuse.
Jeune chêne pédonculé – Osny © CACP – Gilles Carcassès

Les chênes sont dotés d’une grande longévité (plus de 1000 ans), ce qui leur permet tout le long de leur vie de servir d’habitats à de nombreuses espèces animales, végétales et fongiques. Et parmi ces espèces qui se servent du chêne comme habitat nous pouvons en souligner une devenue aussi rare qu’intéressante et que l’on retrouve le plus souvent dans les vieux sujets en forêt : le lucane cerf-volant.

Lucanus cervus – Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

En ville, dans les parcs et les jardins, nous pouvons fréquemment rencontrer des arbres plantés produisant des glands mais avec des feuillages persistants, ce sont bien des chênes mais pas des espèces originaires de notre région, ceux-ci viennent généralement de la région méditerranéenne.

Quercus ilex / le chêne vert, arbre provençal par excellence – © CACP – Gilles Carcassès

Dans le prochain article de la série, nous terminerons la famille des FAGACEAE avec le Hêtre.

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

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Des chatons dans l’arbre : Les bouleaux

Des chatons dans l’arbre : les peupliers

Des chatons dans l’arbre : Le châtaigner

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Les belles odonates de la Saussaye

Lors d’un inventaire d’odonates (libellules et demoiselles) à l’aide du protocole STELLI sur le site de la zone humide de la Saussaye à Maurecourt, nous avons été surpris par la quantité phénoménale d’espèces de demoiselles et de libellules trouvées sur places.

En voici quelques beaux exemples :

Ischnura elegans juvénile ♀ – Maurecourt © CACP – Madison Renault

Quel chance d’avoir pu faire une photo de ce petit agrion élégant en pleins repas. Il faut dire que les odonates sont des chasseurs très expérimentés et des insectes très gourmands autant au stade larvaire qu’au stade adulte.

Calopteryx virgo ♀ – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Le genre Calopteryx est généralement plus reconnaissable lorsqu’il s’agit des individus mâles, en effet ceux-ci possèdent des couleurs très caractéristiques métallisées/brillantes tournant autour du bleu, du vert et du noir. Cette espèce est caractéristique des cours d’eau à faibles courants, des eaux calmes.

Erythromma viridulum ♂ – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

La naïade au corps vert est une espèce quine porte pas si bien que ça son nom. Au milieu de ce tas d’algues elle ressort plus bleue que verte. C’est une demoiselle assez semblable à Ischnura elegans mais avec au moins un critère distinctif : les yeux sont jaunes chez la femelle et rouges chez le mâle.

Orthetrum brunneum ♂ – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

L’orthétrum brun est appelé ainsi en référence à la couleur dominante de la femelle, en effet celle-ci est presque intégralement brune tandis que le mâle mature est plutôt représenté par cette belle teinte bleue pâle.

Platycnemis pennipes juvénile – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Le pennipatte bleuâtre dont le mâle mature est en effet de couleur bleue, est une demoiselle commune de tous les types de milieux humides avec une préférence pour les eaux courantes.

Sympetrum sanguineum – Maurecourt © CACP – Madison Renault

En voilà enfin un qui porte parfaitement son nom, du moins pour le mâle car le sympétrum sanguin femelle et juvénile auront plutôt tendance à présenter des couleurs entre le jaune et l’orange. Afin de le différencier des autres espèces d’odonates majoritairement rouges, il faut noter ses pattes uniformément noires.

Sympetrum striolatum – Maurecourt © CACP – Emilie Périé

Et enfin pour finir, cette belle photo de sympetrum strié sur une tige florale de salicaire. On sépare cette espèce de celle vue juste avant grâce à la forme de l’abdomen, en effet ce Sympetrum a un abdomen plus effilé, moins épais et légèrement plus long par rapport à sanguineum. On peut également relever un rouge beaucoup moins franc se rapprochant même plus de l’orange.

Une telle diversité de libellules et de demoiselles nous permet de témoigner de la bonne qualité écologique du milieu, voilà qui est une excellente nouvelle quant à l’évolution de cette zone humide encore toute jeune.

Sources :

Guide Delachaux : Guide des libellules de France et d’Europe

GeoNature IDF

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De la moutarde dans l’eau

Epions l’épiaire

A longues pattes

Le calameute pygmée