Ce document pédagogique est à la disposition des gestionnaires de bassins et zones humides du territoire de Cergy-Pontoise.
Pour le télécharger, cliquez sur ce lien : du pain – non merci
Ce document pédagogique est à la disposition des gestionnaires de bassins et zones humides du territoire de Cergy-Pontoise.
Pour le télécharger, cliquez sur ce lien : du pain – non merci
Comme si la mineuse du marronnier ne nous suffisait pas, voici la mineuse du platane !
Ces deux ravageurs sont de minuscules papillons, tous deux de la famille des Gracillariidae, qui compte environ 150 espèces en France. Pas de panique pourtant, Phyllonorycter platani n’affecte pas gravement nos platanes. Cette espèce serait arrivée dans le Sud de la France vers 1900, en Ile-de-France sans doute au milieu du siècle dernier. Originaire des Balkans ou d’Asie Mineure, elle a poursuivi sa lente progression vers le nord, arrivant au Danemark en 1978, en Angleterre en 1989, en Suède en 1991. La mineuse du platane profite des courants d’air formés par le flux de la circulation pour se disséminer le long des routes, les nymphes de la deuxième génération estivale passant l’hiver dans les feuilles mortes.
Deux facteurs de contrôle de ce ravageur ont été identifiés. Les feuilles des platanes se compostant fort mal, les jardiniers traditionnellement les brà»lent, éliminant en même temps les nymphes hivernantes du papillon. L’autre raison est naturelle : il est constaté que de nombreuses espèces d’hyménoptères parasitoà¯des contrôlent efficacement les populations du ravageur, dès qu’une pullulation s’installe ici ou là , à la faveur de conditions météorologiques favorables. Ce n’est pas le cas, hélas, pour la mineuse du marronnier… Bien malin qui saura l’expliquer.
Sources :
Mais d’abord, c’est quoi une subimago ? Déjà plus une larve aquatique, adulte ailé mais pas encore capable de s’accoupler, la subimago devra encore faire une dernière mue avant de devenir un adulte reproducteur. Pour celle-ci (c’est une femelle), c’est bien mal parti, engluée qu’elle est dans les fils d’une araignée tendus le long de la clôture du parc à bateaux de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.
Les éphémères passent jusqu’à trois ans de leur vie dans l’eau (1), puis un jour les larves montent à la surface pour émerger : la forme ailée, qui ne vivra généralement que quelques heures ou quelques jours, sortira de l’enveloppe par une déchirure au niveau du dos.
Cloeon est un genre d’éphémère caractérisé par sa nervation alaire. L’espèce pressentie, Cloeon dipterum, est très commune, y compris en ville. Elle est facile à observer car elle est attirée la nuit par la lumière. Sa larve vit dans toutes sortes d’eaux calmes, des étangs aux bassins de jardin et aux abreuvoirs.
Ce n’est donc pas cette fois-ci que je découvrirai la 143ème espèce d’éphémère pour la France. Il me faudrait pour cela beaucoup de compétence et de persévérance ou une chance insolente, mais ce genre d’espoir fait vibrer bien des naturalistes. La systématique et la prospection des éphémères est un sujet très jeune, des spécialistes le défrichent avec passion : pas moins de 16 nouvelles espèces pour la France ont été recensées depuis 1997, la dernière il y a quelques jours seulement !
Au fait, pourquoi ce serait une femelle ? Si ce Cloeon était un mâle, il aurait de plus bien gros yeux, m’a-t-on expliqué. Vous avez deviné : c’est pour mater les femelles !
Découvrez la fabuleuse histoire de la manne blanche
http://www.opie-benthos.fr/opie/pages_dyna.php?idpage=899
(1) Un spécialiste me précise : « La longévité de la larve est liée à la température du milieu : il y a donc des cycles vitaux qui s’accomplissent en quelques mois pour certaines petites espèces des cours d’eau de plaine, ou en quelques années dans les torrents d’altitude nés de la fonte des glaces. »
Si vous aimez la photographie, vous serez séduits par ces grands formats consacrés à ce vaste territoire lumineux et attachant qui s’ancre à la croisée de la Seine et de l’Oise.
http://www.ot-cergypontoise.fr/Visiter/Nos-expositions/La-Confluence
Découvrez ici le calendrier des visites commentées et des conférences associées à cette exposition
Le Club Mycologique Conflanais nous présente sa 15ème exposition de champignons les 18 et 19 octobre 2014 de 10 h à 18h à la MJC les Terrasses à Conflans.
Au rayon microscopie, 50 espèces de myxomycètes dévoilent leurs splendeurs.
Dépêchez-vous, il ne vous reste que quelques heures pour en profiter !
http://myco-conflans.org/index.php?option=com_content&view=article&id=508:exposition-2014&catid=66:cr-expos&Itemid=91
Mais des gousses sont trouées et cela nous interpelle : qu’y a-t-il donc au fond du trou ?
A l’évidence, c’est un trou de sortie. Notre grignoteur est né à l’intérieur et parvenu à l’âge adulte, il a foré un trou pour s’échapper. Ainsi va la vie des charançons.
Nous avons affaire ici au charançon de l’iris des marais, Mononychus punctumalbum. Les adultes sortis à la fin de l’été vont hiverner et les femelles iront pondre au printemps prochain dans les gousses immatures après avoir pratiqué un petit trou de ponte avec leur rostre pointu pour déposer leurs œufs près des graines.
http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i129roussel.pdf
Le week-end dernier, la Ferme d’Ecancourt fêtait ses 18èmes Journées d’automne. Dimanche matin, j’y suis passé pour faire quelques photos avant la foule, et déjà les stands d’animation étaient pris d’assaut.
Sous sa tente, Marion a eu un succès mérité avec son « quizz moutons » consacré aux vertus du pâturage urbain. Ce fut aussi l’occasion de faire connaitre aux visiteurs notre blog « Nature en ville à Cergy-Pontoise » et de présenter les nombreux partenariats développés entre la cellule Biodiversité de la Communuauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et la Ferme d’Ecancourt.
Le débat fut rapidement clos par la baguette de Laura, technicienne d’élevage.
Un poulailler du programme « Adoptez des poules » destiné aux écoles et aux centres de loisirs était exposé. Admirez ce prototype exclusif de la Ferme d’Ecancourt qui propose, pour des durées modulables, la livraison des poules et de tout le matériel, des séances d’animation, la formation des participants, et même une hotline ! Réduire les déchets de cantine, motiver et responsabiliser des enfants en développant une relation aux animaux, faciliter l’enseignement de la biologie, voilà quels sont les objectifs de ce beau programme.
http://www.ferme.ecancourt.fr/
présentation des partenariats cellule Biodiversité – Ferme d’Ecancourt
Le cap des 3 000 visites par mois vient d’être franchi pour Nature en ville à Cergy-Pontoise. Notre blog créé en avril 2013 capitalise plus de 200 articles, il est suivi par 300 abonnés et nous avons des lecteurs dans 50 pays.
Retrouvez nos articles les plus lus :
et ceux qui ont été les plus commentés :
Merci à nos partenaires internet :
Le CAUE du Val-d’Oise et la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise organisaient le 2 octobre 2014 une journée de formation sur la photographie des insectes pour un public mixte composé de professionnels jardiniers ou naturalistes et d’amateurs passionnés. Gérard Blondeau, photographe professionnel et animateur de la journée, était venu avec son camion de matériels. Ses conseils de prise de vue ont été très appréciés de la dizaine de participants.
Les travaux pratiques au jardin ont été l’occasion de faire de belles rencontres dont voici un petit aperçu :
http://www.blondeau-photonature.com/
La photographie numérique des insectes dans leur environnement
Des jeunes et des moins jeunes, de Vauréal et d’ailleurs, étaient venus au rendez-vous de la Maison de la nature de Vauréal pour une sortie champignons placée sous la houlette des experts du Club Mycologique Conflanais. Rapide briefing avant les opérations de chasse aux champignons : on ne détruit pas inutilement les champignons, même les toxiques, car tous ont leur place dans la nature et surtout on ne goà»te jamais ce que l’on ne connaît pas !
Toute la troupe armée de paniers s’est égayée pleine d’espoir dans la forêt de l’Hautil. En fin de matinée, la séance de détermination des trouvailles des participants a permis aux animateurs de présenter dans le détail de nombreuses espèces.
Les participants sont repartis ravis d’avoir côtoyé tant de connaissance et se régaleront d’une bonne poêlée de… châtaignes, faute de champignons comestibles plutôt rares en ce moment !
http://myco-conflans.org/index.php?option=com_content&view=article&id=512:sorties-octobre-2014&catid=56:recoltes&Itemid=91