Non classé

Petit patrimoine naturel – la région vous aide

Cette initiative de labellisation, reconduite de l’an dernier, vise à identifier le patrimoine naturel présentant un potentiel d’accueil de la biodiversité, à le valoriser et à accompagner les gestionnaires dans l’amélioration de leurs pratiques.

Elle concerne notamment les espaces verts publics, les jardins publics et privés, les toitures végétalisées, les berges de cours d’eau, les mares et petites zones humides, et les friches urbaines.

Chaque site lauréat pourra bénéficier de :

  • Une labellisation ou reconnaissance valable pour 5 ans,
  • Un kit de valorisation et de renforcement de la biodiversité,
  • Un accompagnement vers des dispositifs de soutien financier régionaux pour les projets majeurs de restauration et de re-diversification des milieux sur le site.

Profitez-en ! Vous avez jusqu’au 31 mai pour candidater.

Toutes les informations pratiques sur le site de la Région Île-de-France.

Bassin du bel argus – Courdimanche © CACP – Emilie Périé
Agenda

Rentrée du jardin école – de Cergy !

Jardin école de Cergy © Les Incroyables Comestibles

Le jardin école de Vauréal a fait des petits ! Si vous êtes intéressés pour vous initier aux concepts de jardinage écologique et de permaculture l’association b.a-BA et les Incroyables Comestibles se sont associés pour vous proposer des ateliers un samedi par mois dans le jardin de la maison Anne et Gérard Philippe à Cergy.

Jardin école de Cergy © Les Incroyables Comestibles

Le prochain, sur la thématique du sol vivant et du compostage, aura lieu samedi 25 mars (14h30 – 17h30), et vous êtes les bienvenus !

Jardin école de Cergy © Les Incroyables Comestibles

Pour aller plus loin :

Pour découvrir les autres activités de l’association ba-BA : leur site internet

Et celles des Incroyables Comestibles Cergy : leur page Facebook

D’autres ressources sur le jardinage écologique :

Non classé

Champignons bleus !

Ces morceaux de bois ramassés en forêt de Menucourt ont une intense couleur bleue. Un écolier maladroit aurait-il renversé ses réserves d’encre ? Ou est-ce encore un coup des Schtroumfs ?

Chlorociboria sp. – Menucourt © CACP – Emilie Périé

Il s’agit bien d’une histoire de champignons, mais rien à voir avec la volvaire gluante de notre village de Schtroumfs. Ici, nous avons affaire à un chlorocibore. Il existe plusieurs espèces dont la détermination passe par l’observation de la taille des spores au microscope… Nous nous contenterons donc du genre, Chlorociboria sp.

Chlorociboria sp. – Menucourt © CACP – Emilie Périé

C’est le mycélium de ce champignon qui donne cette couleur bleue au bois pourri qu’il est en train de décomposer. Les fructifications (l’organe qui a la forme de ce que l’on appelle communément champignon) sont bien plus rares et difficiles à observer. En voyez-vous une au centre de la photo ci-dessus ?

Chlorociboria sp. – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Il faut avoir l’œil ! Elles sont vraiment toutes petites.

Pour aller plus loin :

D’autres observation de Chlorociboria

Fiche technique de Chlorociboria aeruginascens par MycoDB

Non classé

La lunulaire

Lunularia cruciata – Menucourt © CACP – Emilie Périé

Bienvenus chez les minuscules. Chez les plantes, c’est une famille à laquelle on prête rarement attention. Les individus sont petits, discrets et tellement communs qu’ils font partie de paysage. Pourtant, lorsqu’on y regarde de plus près on découvre des architectures fascinantes. Nous parlons ici des bryophytes : les mousses, hépatiques et anthocérotes, qui regroupent des dizaines de milliers d’espèces très variées. Mais concentrons-nous sur une d’entre elle pour le moment.

La lunulaire est une petite plante que l’on classe chez les hépatiques à thalles. Elle croit sous forme d’une lame* (le thalle) qui se développe directement sur un support (ici, un pied de mur en pierres dans une ruelle piétonne). Elle n’a ni racine, ni tige, ni fleur. Mais elle a tout de même des organes reproducteurs.

*NB : on parle bien des « feuilles » vertes ressemblant à des lobes de foie. Des morceaux d’une autre mousse se sont glissés dans la photo.

Lunularia cruciata – Menucourt © CACP – Emilie Périé

Quand on regarde de plus près on peut voir au bout de chaque « feuille » une sorte de corbeille. Celle-ci en forme de croissant permet d’identifier la plante et de lui donner son nom.

Lunularia cruciata – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Chaque corbeille contient des petits disques verts, ce sont les propagules ou gemmules. Chacun des petits disques pourra se développer indépendamment pour donner naissance à un autre pied identique au pied mère (reproduction asexuée). Chez cette espèce en particulier il est très rare qu’il y ait une reproduction croisée mâle-femelle.

Pour aller plus loin :

Lunularia cruciata par l’INPN

Lunularia cruciata dans le blog de Gilles

Les mousses et hépatiques par ZoomNature

Agenda

Rentrée 2023 du jardin école

Le printemps approche, cela veut dire que les ateliers au jardin école de Vauréal vont bientôt redémarrer.

Le jardin école – Vauréal © Emilie Beinchet

Vous souhaitez apprendre à jardiner et conduire un potager de manière écologique ? Le jardin école de Vauréal est fait pour vous. Deux samedis par mois de mars à novembre l’association b.a-BA vous guide dans la conduite d’un potager de façon la plus naturelle et efficace possible. Cette année la thématique fil rouge sera : cultiver avec moins d’eau. Mais vous y apprendrez aussi comment traiter votre sol, organiser votre potager, tailler vos fruitiers ou même faire votre compost sous couche de laine !

Composteur sous capuche de laine – Vauréal © Emilie Beinchet

Si vous êtes intéressés rendez-vous le samedi 18 mars à 14h30, place de l’enfance à Vauréal, pour la séance de rentrée du jardin école !

Pour aller plus loin :

Pour découvrir les autres activités de l’association ba-BA : leur site internet

D’autres ressources sur le jardinage écologique :

Non classé

A douze points

Bravo Juliet qui remporte les douze points de cette petite coccinelle pour avoir réussi à la nommer en premier ! Eh oui, quelques fois il n’est pas nécessaire de chercher très loin le nom des petites bêtes, celle-ci s’appelle tout logiquement : la petite coccinelle orange à douze points, ou Vibidia duodecimguttata.

Vibidia duodecimguttata – Maurecourt © Gilles Carcassès

Elle est assez facile à reconnaître : c’est une petite coccinelle, de couleur orange avec 12 gros points blancs sur les élytres disposés en deux couronnes concentriques.

C’est Gilles qui l’a trouvée lors d’une de ses excursions à Maurecourt. Elle a dû passer l’hiver abritée sur le revers d’une feuille de ronce. Elle ressortira bientôt pour brouter les champignons à la surface des feuilles.

Vibidia duodecimguttata © Gilles Carcassès

Pour aller plus loin :

Le portrait de Vibidia duodecimguttata

Fiche INPN

Les coccinelles oranges à points blancs

Agenda

15ème nuit de la chouette

Tous les deux ans, début mars, la Ligue de Protection des Oiseaux organise La Nuit de la Chouette. Cette année, le 04 mars, ce sera la 15ème édition !

Ce samedi, et durant tout le mois de mars, la LPO en partenariat avec l’Office Français pour la Biodiversité et les acteurs de l’animation territoriale, organise des sorties nature sur le thème de la chouette : écoute et observation des rapaces nocturnes, balades nocturnes, conférence, confection de nichoirs, … le champ des possibles est large ! Ces animations sont gratuites et ont lieux partout en France. Pour retrouver une animation près de chez vous c’est par ici : Agenda des animations. Nos voisins du Parc Naturel Régional du Vexin français en proposent quelques unes, profitez-en.

Le mois de mars est particulièrement propice aux observations (à l’oreille) des rapaces nocturnes. Si vous profitez de cette période pour faire vos propres sorties sur le territoire vous pouvez toujours communiquer vos observations sur l’Atlas de la Biodiversité à Cergy-Pontoise, rubrique « J’ai vu un rapace ».

Retrouvez d’autres histoires de chouettes et de hiboux dans ces articles :

Des chouettes et des noix

Octobre et les hulottes, le bilan

Le repas de la chouette

Non classé

Sous l’écorce du platane

Cet hiver, en balade du côté de Courdimanche avec Gilles à nos côtés, ce dernier nous arrête pour retourner un bout d’écorce de platane. Brillante idée : il y a du monde là-dessous ! Voyons voir un peu qui cohabite ici.

Sous l’écorce d’un platane – Courdimanche © Gilles Carcassès

A gauche, la petite araignée, c’est Marpissa muscova, dite la grande saltique. C’est effectivement la plus grande des saltiques du pays, mais elle reste terriblement mignonne.

Marpissa muscova © CACP – Gilles Carcassès

Tout à droite s’enfuit une punaise du genre Arocatus, mais impossible de dire quelle espèce sans avoir vu son ventre.

Arocatus roselii – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Les deux grosses punaises en haut de l’image sont de l’espèce Melanocoryphus albomaculatus. C’est une mangeuse de graines.

Melanocoryphus albomaculatus © CACP – Gilles Carcassès

Entre les Melanocoryphus et l’Arocatus on distingue un tigre du platane Corythucha ciliata, une punaise qui s’attaque particulièrement aux platanes et peut causer de gros dégâts.

Corythucha ciliata, le tigre du platane © CACP – Gilles Carcassès

Hors cadre Gilles a aussi repéré deux espèces d’araignées, et un polyxène, Polyxenus lagurus.

Polyxenus lagurus © CACP – Gilles Carcassès

Retrouvez d’autres histoires de platane dans ces articles :

Explorations sous l’écorce

Dans l’antre du tigre

La cicadelle de l’érable

Des scorpions à Cergy-Pontoise

Non classé

Zygina

Zygina eburnea – Maurecourt © Gilles Carcassès

En voilà une toute petite bête. Trois millimètres, pas plus ! C’est Gilles qui l’a repérée lors d’un de ses passages à Maurecourt. Cette élégante cicadelle blanche avec ses motifs rouges s’appellent Zygina eburnea.

Cet individu, adulte, avait probablement l’intention de passer l’hiver à l’abri des feuilles d’une touffe de lierre. J’espère que Gilles l’y aura remis après lui avoir tiré le portrait. A l’été il se dirigera très probablement vers les saules en bord d’Oise, qui semble être son espèce préférée. Si les feuilles de ces saules se parent de minuscules taches blanches à la saison prochaine on pourra suspecter que cette Zygina et ses comparses auront fait un festin.

L’espèce est considérée comme rare et assez peu documentée. Pourtant c’est déjà la troisième fois que Gilles la rencontre dans la région. Trois hypothèses se présentent à nous : 1) Gilles a beaucoup de chance et un regard acéré pour repérer les petites bêtes et surtout les plus rares (hautement probable), 2) l’espèce était rare et se développe du fait de modification de l’environnement (possible), 3) elle n’est en fait pas si rare que cela mais personne ne s’en préoccupait du fait de sa toute petite taille (très probable également).

Autre Zygina – Puiseux-Pontoise © Gilles Carcassès

Lors d’une précédente visite sur le territoire, à Puiseux-Pontoise cette fois, nous avions trouvé ensemble une autre espèce de Zygina. Egalement toute petite et blanche ses motifs rouges sont dessinés différemment. L’identification à vue est délicate, mais celle-ci pourrait bien être Zygina shneideri.

Zygaena filipendula, la zygène de la filipendule © CACP – Gilles Carcassès

Attention à ne pas confondre Zygina et Zygaena. Les deux genres partagent beaucoup de lettres et de très beaux motifs rouges, mais les Zygina sont des cicadelles blanches alors que les Zygaena sont des papillons noirs ou bleus.

Pour aller plus loin :

Les explications de Gilles concernant les Zygina