Agenda

Opération « 08 mai ornitho »

Pinson des arbres – Menucourt © CACP – Emilie Périé

La LPO Ile-de-France propose pour la 4ème année consécutive l’opération « 08 mai ornitho ». L’objectif est de profiter du weekend prolongé pour faire le plus d’observations d’oiseaux possibles. Elles sont à transmettre sur le site de Faune-Ile-de-France.

Il paraitrait même que des récompenses pourraient être distribuées à l’issue des comptages…

A noter que la première des récompenses est quand même d’observer les plumages haut en couleur des mâles en période nuptiale. Voici quelques coloris que vous êtes susceptibles d’observer.

En rouge et noir

Rouge-queue noir mâle – Pontoise © CACP – Emilie Périé
Le pic épeiche mâle © CACP – Emilie Périé
Chardonneret élégant © CACP – Gilles Carcassès

En vert

Pic vert femelle – Jouy-le-Moutier © CACP – Emilie Périé
Le verdier d’Europe – Cergy © CACP – Emilie Périé
Psittacula krameri, la perruche à collier © CACP – Emilie Périé

En jaune

Bruant jaune – Emberiza citrinella © Gilles Carcassès
Hypolaïs polyglotte – Maurecourt © CACP – Emilie Périé
Tarin des aulnes mâle – Cergy © CACP – Emilie Périé

A vos jumelles !

Non classé

Les rapaces du territoire

Une nouvelle enquête

La communauté scientifique et naturaliste compte sur vous ! Depuis 1979 les rapaces sont des oiseaux protégés en France. Néanmoins leurs populations sont toujours assez faibles. Afin d’en mesurer les évolutions (déclin ou amélioration), un observatoire des rapaces a été mis en place. Tous les ans, 5 carrés d’un 1 km de côté sont tirés au hasard dans chaque département. Dans chacun de ces carrés les ornithologues sont invités à  multiplier les prospections pour dénombrer les rapaces nicheurs sur le territoire. Et cette année, l’un des carrés est tombé pile sur l’agglomération de Cergy-Pontoise.

Vous pouvez nous aider à  localiser tous les rapaces en les signalant dans l’Atlas de la Biodiversité de Cergy-Pontoise, un nouveau module est disponible ! Pas besoin d’être un expert, vous avez même la possibilité d’indiquer « je ne connais pas l’espèce » ce qui nous permettra d’aller prospecter dans les endroits les plus pertinents. Mais voici tout de même quelques-uns des oiseaux les plus fréquents à  Cergy-Pontoise.

Oiseaux de proies

Une quinzaine de rapaces sont présents de manière régulière en àŽle-de-France (d’autres ne font que passer de façon très occasionnelle). A Cergy-Pontoise on trouvera plus particulièrement :

La buse variable

Buse variable, Buteo buteo © CACP – Emilie Périé

Qu’on voit plus souvent en vol (faisant de grands cercles haut dans le ciel) que posée.

Buse variable en vol © CACP – Emilie Périé

Et que l’on peut confondre avec la Bondrée apivore (Pernis apivorus) également connue sur le territoire mais qui a une tête beaucoup plus petite (comme celle d’un pigeon) et deux barres noires sur la queue que n’a pas la buse. De plus, la bondrée se nourrit d’hyménoptères, son comportement ne trompe pas : elle creuse dans le sol à  la recherche des insectes.

L’épervier d’Europe

Epervier d’Europe, Accipiter nisus © François Lelièvre

Plus forestier, l’épervier est très discret et on le voit rarement. La femelle (plus grande) s’attaque à  des proies d’assez grande taille (comme des pigeons) alors que le mâle (en photo ci-dessus) capture de plus petits oiseaux.

Epervier d’Europe, Accipiter nisus © François Lelièvre

On peut le confondre avec l’autour des palombes, un autre forestier chasseur de pigeons, mais a priori l’autour n’est pas présent à  Cergy.

Les deux milans

Le milan noir, Milvus migrans, peut être vu survolant l’agglomération. C’est un oiseau assez sombre, avec de grandes ailes et une queue en triangle légèrement échancrée. On lui compte 6 doigts (plumes digitées) au bout de chaque aile. Le milan royal, Milvus milvus plus rare, a tout de même été vu dans le ciel cergyssois. Il a des couleurs plus contrastées avec du blanc, du brun et du noir. Mais, étant souvent à  contre-jour il vaut mieux se fier à  sa forme. Il a également de très grandes ailes (avec 5 doigts visibles) et une queue longue et fourchue.

Les deux milans © CACP – Gilles Carcassès

Deux des cinq faucons

Le faucon crécerelle, Falco tinnunculus, est le plus visible des rapaces en ce moment. C’est aussi l’un des plus petits, il mesure une quarantaine de centimètres. On le voit fréquemment sur les piquets des bords de route et autoroute, postés sur les lampadaires ou sur les pylônes des lignes à  haute-tension.

Faucon crécerelle sur un pylône électrique © CACP – Emilie Périé

Quelques fois il s’approche même un peu plus …

Faucon crécerelle et sa proie © CACP – Emilie Périé

En vol, il est le maître de la figure « vol du Saint-Esprit » : il maintient un vol stationnaire pour repérer sa proie puis plonge en piqué.

Faucon crécerelle mâle en vol © CACP – Gilles Carcassès

Moins fréquent, le faucon hobereau, Falco subbuteo, peut aussi être vu sur le territoire. Il est plus grand que le crécerelle. Son dos est ardoise, ses pattes et son bas ventre sont rouille et sa poitrine blanche.

Les faucons pèlerins, émerillons et faucon de Kobez n’ont pas encore été observés sur Cergy-Pontoise.

Surveillez le ciel, et surtout, dites-nous ce vous y voyez !

Pour aller plus loin :

L’Atlas de la biodiversité, mentionnez vos observations de rapaces

L’observatoire des rapaces

Conseils d’observations

Non classé

BirdLab c’est reparti !

Il est l’heure !

Mangeoires plates – Cergy © CACP – Emilie Périé

Ca y est, le 15 novembre étant passé, il est temps de raccrocher les mangeoires, la saison BirdLab reprend !

Rappels du protocole :

Mangeoires BirdLab – Cergy © CACP – Emilie Périé

Pour jouer, c’est très simple : installez deux mangeoires* plates (format A4) à  environ 1m de distance sur votre balcon (comme ici au 5ème étage) ou dans votre jardin, téléchargez l’application gratuite, et observez !

*Pour jouer il vaut mieux remplir les mangeoires avec des graines de tournesol.

Du nouveau

L’équipe BirdLab propose du nouveau cette année : un site internet, et trois nouvelles espèces qui vont faire leur apparition dans le jeu. Il s’agit du choucas des tours, de la fauvette à  tête noire et du bouvreuil pivoine.

Y a plus qu’à  !

Profitons du confinement et du télétravail pour surveiller les mangeoires aux heures de repas des oiseaux, une partie ne dure que 5 min, pas plus long qu’une pause café.

Au 5ème étage de mon immeuble, en quartier très urbain, je ne sais pas vraiment qui j’aurai à  vous présenter en fin de saison. Sans doute quelques pigeons assez observateurs, des étourneaux ou des moineaux fréquents dans le quartier ; et pourquoi pas un rougegorge ou une mésange un peu curieux ?

Un rougegorge familier bien curieux – Cergy © CACP – Emilie Périé

Pour en savoir plus :

Le site de BirdLab

La page BirdLab de VigieNature

Vidéo de présentation de BirdLab

Non classé

Mission hérisson !

Le hérisson d’Europe – Vauréal © Christophe Etchemendy

Une enquête pour tous les agents

La Ligue de Protection des Oiseaux (qui a, de longue date, élargi ses missions à  la faune au sens large) vous propose, si vous l’acceptez, une nouvelle mission : étudier l’évolution des populations de hérisson d’Europe. En effet, en plus d’être une adorable boule de poils qui aide les jardiniers, le hérisson est une espèce en danger qui voit ses populations décliner drastiquement au fil des années. Il est entré, en 2020, sur la liste rouge des espèces en danger d’extinction en Grande-Bretagne. Avant qu’il ne le devienne aussi chez nous, nous pouvons agir.

Tunnel de suivi Mission hérisson © CACP – Léo Micouin

Mission Hérisson est un protocole de sciences participatives qui vise à  étudier l’évolution des populations de hérissons sur le territoire français. A l’aide d’un peu de matériel : tunnel de suivi, feuilles blanches, encre végétale (huile de tournesol et charbon végétal, totalement inoffensive !), quelques croquettes ; et d’un peu de temps, vous pouvez aider les chercheurs de la LPO et du Muséum à  en savoir plus sur l’état de conservation du hérisson d’Europe. Chaque matin d’une semaine de votre choix, relevez les empreintes laissées par les gourmands (hérissons, chats, belettes, hermines, mulots, …).

Matériel de suivi Mission hérisson © CACP – Léo Micouin

Le traitement des données se fait ensuite en ligne. Si vous êtes familiers du SPIPOLL, Mission hérisson n’aura pas de secret pour vous ! La plateforme est la même et une communauté s’est formée de la même manière pour accompagner la validation des données.

De belles surprises

Nous avons mis en place le protocole dans le cadre de l’étude dans les cimetières. Nous avons fait de jolies découvertes :

Empreintes relevées dans le cadre de Mission hérisson © CACP – Emilie Périé

Du hérisson à  la belette en passant par le chat et les petits rongeurs, les p’tites bêtes de Cergy-Pontoise nous ont fait l’honneur de parapher nos tunnels pendant le mois de juillet !

Prêt de matériel

Vous souhaitez mettre en place ce protocole chez vous ? Vous pouvez vous procurer le matériel sur le site de Mission hérisson. Vous y trouverez également la plateforme de saisie des données, toutes les informations liées au protocole et bien plus encore.

Associations et collectivités du territoire de Cergy-Pontoise, nous avons 7 kits à  disposition. Contactez-nous à  biodiversite@cergypontoise.fr pour en emprunter un !

Lien utile :

Le site de Mission hérisson

Retrouvez dans nos articles d’autres histoires de hérissons :

Aidons les hérissons

Le hérisson de 22h18

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Avec Jardibiodiv, partez à  la découverte de la faune du sol de votre jardin !

Le programme de science participative Jardibiodiv proposé par Ephytia (INRA) et l’Université de Lorraine vous invite à  identifier les animaux du sol de votre jardin et à  aider des scientifiques qui travaillent sur la biodiversité des sols en leur transmettant vos observations.

Dysdera sp., une araignée qui chasse les cloportes sous la litière – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Pour participer il faut s’inscrire sur le site Ephytia et suivre les protocoles proposés. Le programme comprend des outils de reconnaissance par l’image et des informations très intéressantes sur la biologie des grands groupes de la faune du sol. Vous y trouverez également des conseils de jardinage écologique propres à  améliorer la vie du sol. Pensez à  installer des « corridors pédologiques » et à  pailler votre sol !

Phosphuga atrata, le petit sylphe noir- Boisemont © CACP – Gilles Carcassès

Le petit sylphe noir est un grand prédateur d’escargots.

Lithobie – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Les lithobies font partie de la classe des chilopodes. Ce sont aussi des prédateurs, ils capturent des cloportes, des araignées et d’autres « mille-pattes ».

Retrouvez nos articles :

Opération vers de terre au parc du château de Menucourt

Le petit sylphe noir, tueur d’escargots

Le carabe purpurin

Combien de pattes ont les mille-pattes ?

Agenda, L'actualité des jardins

Formations Florilèges prairies 2018 : les inscriptions sont ouvertes

Florilèges prairies, la théorie et la pratique, à  Cergy-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Florilèges prairies : la saison 2018 est lancée !

Le programme de sciences participatives Florilèges – prairies urbaines, dédié aux gestionnaires d’espaces verts, permet de caractériser la flore des prairies, de faire le lien avec les pratiques de gestion et de s’inscrire dans une démarche scientifique à  l’échelle nationale. Il est déjà  appliqué sur plus de 280 prairies dans toute la France dont 135 en àŽle-de-France.

Sur ce programme, l’Agence Régionale de la Biodiversité Ile-de-France propose aux jardiniers professionnels 9 demi-journées de formations entre le 17 mai et le 1er juin 2018 dans toute l’Ile-de-France.

L’une de ces formations sera accueillie au Verger le 31 mai 2018 après-midi, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise mettant à  disposition une salle et une prairie pour les exercices de terrain.

L’inscription, dans la limite des places disponibles, est gratuite mais obligatoire à  cette adresse : info.arb@iau-idf.fr

Formations Florilèges 2017 au parc François-Mitterrand à  Cergy © CACP – Gilles Carcassès