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Nouvelles sauterelles en préparation

Bravo à  Bruno, Stéphanie et Florian qui ont reconnu les premiers l’oviscape de la grande sauterelle verte femelle en train de pondre.

Tettigonia viridissima, la grande sauterelle verte femelle – Osny © CACP – Emilie Périé

Celle-ci a été vue dans les massifs du cimetière d’Osny cet été lors de nos relevés pour le protocole Mission hérisson. Toute occupée qu’elle était à  déposer ses œufs dans le terreau du massif elle s’est longuement laissée observer, de quoi bien noter les critères d’identification des différents orthoptères (criquets, sauterelles et grillons).

Des antennes plutôt longues, une femelle dotée d’un oviscape, la présence de tympans sur les tibias antérieurs et un tarse composé de 4 articles, pas de doute il s’agit bien d’une sauterelle.

Critères de détermination d’une sauterelle © CACP – Emilie Périé

Pour l’identifier parmi les 21 autres espèces de sauterelles potentiellement présentes en àŽle-de-France il faut s’attarder sur la forme de la tête, des ailes, celle du pronotum (le « cou » de la sauterelle) et de celle des pattes postérieures. Ici encore les critères sont formels il s’agit bien d’une grande sauterelle verte, Tettigonia viridissima. L’habitus (l’allure générale de la bête) nous avait déjà  bien aiguillés : des grandes sauterelles d’un vert aussi franc il n’y en a pas beaucoup.

La grande sauterelle verte, Tettigonia viridissima © CACP – Emilie Périé

Pour aller plus loin :

Le portrait de la grande sauterelle verte

L'actualité de la Nature

La grande sauterelle

La grande sauterelle pond sous nos yeux : merci pour le spectacle.© Gilles Carcassès
La grande sauterelle pond sous nos yeux : merci pour le spectacle. © Gilles Carcassès

Un soir d’été, sur une plage herbeuse de la base de loisirs de Cergy-Pontoise, un gros insecte au vol lourd nous survole et se pose sans délicatesse sur une zone sableuse. Une approche feutrée nous permet de découvrir l’animal en question : c’est la grande sauterelle verte, Tettigonia viridissima. Son abdomen est prolongé par un long appendice semblable à  un sabre, c’est son ovipositeur, l’organe qui permettra à  cette femelle de déposer, un à  un, une centaine d’œufs à  quelques centimètres de profondeur dans la terre.

Tettigonia © Gilles Carcassès
Tettigonia viridissima entend par les pattes : on aperçoit, de profil, son tympan bombé en haut du tibia de sa patte antérieure. © Gilles Carcassès

La sauterelle verte affectionne les hautes herbes où elle trouve de quoi se nourrir : des insectes de toutes sortes, grands ou petits, adultes ou larves. Sa présence à  la base de loisirs a sans doute à  voir avec les nouvelles méthodes de gestion des prairies adoptées par l’équipe technique, le fauchage tardif de nombreuses zones refuges favorisant quantité d’espèces de papillons, de criquets, d’abeilles sauvages…

Saviez-vous que la sauterelle verte est le principal prédateur des larves de doryphores ? Protégeons-là  en lui laissant quelques parcelles de hautes herbes dans nos jardins !

http://www.insectes-net.fr/locuste/locuste2.htm

http://lejardindelucie.blogspot.fr/2010/01/la-grande-sauterelle-verte-tettigonia.html