Cette petite mouche fréquente assidà»ment les laiterons, adventices très communes de nos jardins : ses larves consomment l’intérieur des capitules de ces plantes.
Les mâles Tephritis ont un comportement territorial étonnant : ils agitent doucement les ailes sur un poste d’observation. Est-ce une danse de séduction à destination d’ une femelle ou un message dissuasif pour les autres mâles ? Sans doute les deux à la fois. Il paraît que les Tephritis sont bagarreurs.
On différencie les espèces de Tephritis à l’ornementation de leurs ailes, de purs chefs-d’œuvre graphiques.
On peut chercher d’autres jolies espèces de Tephritidées sur diverses Astéracées : les marguerites, les cirses, les matricaires, les bardanes, les salsifis, les inules…
La flore sauvage qui nous entoure est en constante évolution, certaines espèces disparaissent de notre région, victimes de la transformation des milieux ou du climat, d’autres apparaissent. C’est le cas notamment des échappées des jardins. Des plantes d’origine plus ou moins lointaine, introduites pour l’ornement, se retrouvent parfois dans la nature, par l’effet du caprice du vent ou des oiseaux, l’abandon d’un jardin, ou encore parce qu’elles ont été jetées sur un dépôt sauvage. Certaines survivent et se multiplient sur place. Ce sont alors des plantes subspontanées. Lorsqu’elles se disséminent dans la nature, elles accèdent au statut de plantes naturalisées.
Envie d’herboriser ?
Pour l’occasion de la Fête de la nature 2014, Natureparif propose en téléchargement un petit livret simple d’emploi et fort bien fait : Les plantes en famille. Il décrit 50 espèces de plantes communes en Ile-de-France, classées en 10 familles. Une sympathique initiation à la botanique qui donnera peut-être envie de se perfectionner.
Pour cela, un petit ouvrage pas cher vous permettra d’étendre vos connaissances aux 235 espèces que l’on peut rencontrer facilement en ville : Sauvages de ma rue.
Enfin, les deux tomes de la Flore d’Ile-de-France seront l’outil incontournable pour reconnaître les 1619 espèces franciliennes.
En complément, n’oubliez pas notre guide des orchidées sauvages de Cergy-Pontoise et du Vexin français.