Si les gais rossignols et les merles moqueurs ne les mangent pas avant, ces chenilles noires sur les orties feront de bien jolis papillons.
Mais il se trouve que plusieurs espèces de papillons pondent sur l’ortie et engendrent des chenilles à dominante noire. Voici comment reconnaître trois espèces communes en observant ces chenilles.
Avec de petits points blancs et de longues épines, c’est le Paon du jour (cliquez sur l’image pour mieux voir les points blancs).
Une double bande jaune sur le dos : c’est la Petite tortue.
Toute en barbelé avec deux « cornes » rigolotes sur la tête, voici la Carte géographique.
Un inventaire de biodiversité se fait en plusieurs passages pour compléter les observations avec l’arrivée de nouveaux habitants. Quoi de neuf par rapport à notre visite du 22 juin 2016 ?
Avec les chaleurs de l’été, de nouvelles espèces de papillons sont apparues : le paon de jour, le vulcain, l’azuré des nerpruns.
Les ombelles des carottes sauvages sont bien épanouies et nous trouvons quantité d’insectes floricoles : Cteniopus sulphureus, Rhagonycha fulva, Trichius fasciatus, Arge cyanocrocea, Myathropa florea, Graphomya maculata…
Les larves de Arge cyanocrocea ont pour plante hôte la ronce, qui ne manque pas dans le secteur.
Les larves de la trichie fasciée se nourrissent de bois pourri. Au second plan, on aperçoit Cteniopus sulphureus, fréquent sur les fleurs de carottes. Ses larves consomment des matières végétales en décomposition.
Les larves de Myathropa florea affectionnent les eaux stagnantes. Le dessin sur son thorax lui vaut son surnom de « mouche tête de mort » ou encore « mouche Batman ».
La floraison des berces communes attire aussi de nombreux diptères.
La larve de Graphomya maculata se nourrit d’autres insectes dans l’humus des sols humides. C’est un insecte typique des bords de mares.
En repartant, nous croisons ce drôle de papillon dans une friche où pousse la tanaisie, plante hôte de la chenille de cette espèce : Gillmeria ochrodactyla.