Les œdemères sont des coléoptères de la famille des Oedemeridae qui compte une quarantaine d’espèces et sous-espèces en France. Les adultes sont faciles à observer en été sur toutes sortes de fleurs où ils viennent se nourrir de pollen. Comme les longicornes (Cerambycidae) dont ils sont proches, leurs larves vivent dans le bois mort ou dans des tiges sèches.
Les œdemères sont des insectes d’assez petite taille (un centimètre tout au plus).
Chez plusieurs espèces, les mâles arborent des cuisses volumineuses. C’est sans doute un moyen pour se faire remarquer des femelles…
A ce propos, voici l’histoire d’une aventure amoureuse chez les œdemères nobles. La scène se passe à Vauréal sur une fleur d’églantier :
Attrape-moi si tu peux !
Admirez la performance acrobatique : le mâle nous montre sa face ventrale.
La femelle a eu peur du photographe et s’est cachée au revers d’un pétale, entraînant son partenaire avec elle. J’ai arrêté là ma séance de photographie. C’est vrai, ils ont droit à un peu d’intimité…
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La Maison de la nature de Vauréal organisait mercredi 15 juin 2016 une sortie dans la zone naturelle des berges de l’Oise à Maurecourt.
Gilles Carcassès et Marion Poiret de la cellule biodiversité de la CACP avaient préparé un joli programme : un petit tour d’une heure et demie dans ce bel espace puis, pour finir, l’observation de quelques habitants de la mare.
Les odonates étaient au rendez-vous. Il n’y avait qu’à faire deux pas dans les hautes herbes pour voir s’envoler une myriade d’agrions.
L’agrion éclatant est une demoiselle que l’on trouve typiquement au bord des fleuves et des rivières lentes aux berges ensoleillées. Le mâle est bleu métallisé avec les ailes fumées tandis que la femelle est verte.
L’agrion à larges pattes possède des tibias très dilatés avec un trait noir longitudinal, ce qui fait un bon critère de détermination. Pour observer cette particularité, il faut utiliser un angle très particulier lors de la prise de vue et croyez moi, ce n’est pas chose facile !
Voici un exemple parfait de ce qu’est le mimétisme batésien, rencontré chez de nombreuses espèces de syrphes. On pourrait facilement prendre ce diptère pour une guêpe à cause de son abdomen rayé de noir et de jaune. Pourtant, il est tout à fait inoffensif ; il utilise cette ressemblance comme mécanisme de défense afin de dissuader les prédateurs. Ce syrphe est communément appelé « syrphe tête de mort » ou encore « mouche batman » à cause du motif présent sur son thorax. La plante sur laquelle il se trouve (probablement un cerfeuil des bois) fournit une très grande quantité de nectar facile d’accès, ce qui est favorable pour beaucoup d’insectes.
Ce petit coléoptère de la famille des Oedemeridae est très fréquemment trouvé sur les fleurs car il se nourrit de pollen. Le mâle de cette espèce est facilement reconnaissable à ses fémurs postérieurs enflés.
Un précédent article montrait une petite larve de triton trouvée dans un bassin du parc du château de Menucourt. Cette fois-ci, c’est une larve à un stade un peu plus avancé qui a été observée, les quatre pattes ont poussé et elle a gagné en taille.
Ces larves d’anisoptères (probablement de la famille des Libellulidae) étaient présentes en très grand nombre dans la mare. Elles sont beaucoup plus grosses que les larves de zygoptères mais sont moins longues. Elles se nourrissent de petites proies. Je l’ai appris à mes dépens lorsque j’ai eu la « bonne » idée de mettre tous les insectes que j’avais trouvés dans le même bac d’eau claire… Le temps de faire un aller-retour à la mare et trois petites larves avaient disparu.