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La linaire bâtarde

Kickxia spuria la linaire bâtarde – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Et la cinquième ! Après vous avoir présenté la linaire commune, la linaire couchée, la linaire élatine et la petite linaire, voici la linaire bâtarde. Ce sera sans doute la dernière dans ce groupe là. Il existe bien 9 linaires naturellement présentes en Île-de-France mais les 4 dernières sont si rares qu’il est très peu probable que nous les rencontrions sur le territoire.

Kickxia spuria la linaire bâtarde – Cergy © CACP – Emilie Périé

La linaire bâtarde tient son nom du botaniste belge Kickx, et du latin spuria, qui veut dire fausse. Sans doute pour la différencier de l’autre Kickxia, la linaire élatine.

Kickxia elatina, la linaire élatine © CACP – Emilie Périé

Celle-ci a des couleurs plus claires et des feuilles en forme de sapin (elatine vient du grec elatê « sapin »). La linaire bâtarde a des fleurs a lèvre supérieure pourpre et inférieur d’un jaune franc et ses feuilles sont rondes et très poilues.

Kickxia spuria la linaire bâtarde – Cergy © CACP – Emilie Périé

C’est une plante très commune que l’on rencontre dans différents milieux relativement secs et dégagés : les potagers, les cimetières, les pelouses, …

Sources :

Le dictionnaire étymologique de la flore française, par JP Ferrari

La linaire bâtarde, FLORIF

La linaire bâtarde, TelaBotanica

L'actualité de la Nature

Quelques messicoles du Vexin français

coquelicots à  Osny © CACP Gilles Carcassès

Les plantes messicoles sont les compagnes des cultures. Ce sont pour la plupart des annuelles ayant un cycle de vie comparable à  celui des céréales. Tout le monde connaît bien sà»r l’emblématique coquelicot, mais il existe de très nombreuses autres espèces messicoles. Certaines de ces plantes, qui pâtissent des pratiques de l’agriculture intensive, sont même devenues très rares.

Voici trois messicoles assez communes du Vexin français :

Kickxia spuria, la linaire bâtarde – La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

On peut aussi rencontrer la linaire bâtarde dans les potagers et les friches pionnières.

Euphorbia exigua – La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe exiguà« trouve parfois refuge dans les pelouses urbaines sèches et les cimetières.

Torilis arvensis – La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

Le torilis des champs est une Apiaceae à  fleurs blanches. Ses fruits hérissés d’épines facilitent la dispersion de la plante par les animaux.

Ces deux autres messicoles sont beaucoup plus rares :

Legousia speculum-veneris, le miroir-de-Vénus – La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

Le miroir-de-Vénus, jolie campanulacée, est très localisé.

Delphinium consolida – Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

Encore plus rare, la dauphinelle des moissons ou pied-d’alouette royal est en très forte régression dans notre région.

Toutes ces messicoles et de très nombreuses autres sont décrites dans le Guide de reconnaissance des messicoles réalisé en  2013 par le département de l’Eure dans le cadre du plan départemental d’actions en faveur des messicoles.

Retrouvez nos articles :

L’observatoire des messicoles

Faune et flore des champs