L'actualité de la Nature

Quelques messicoles du Vexin français

coquelicots à  Osny © CACP Gilles Carcassès

Les plantes messicoles sont les compagnes des cultures. Ce sont pour la plupart des annuelles ayant un cycle de vie comparable à  celui des céréales. Tout le monde connaît bien sà»r l’emblématique coquelicot, mais il existe de très nombreuses autres espèces messicoles. Certaines de ces plantes, qui pâtissent des pratiques de l’agriculture intensive, sont même devenues très rares.

Voici trois messicoles assez communes du Vexin français :

Kickxia spuria, la linaire bâtarde – La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

On peut aussi rencontrer la linaire bâtarde dans les potagers et les friches pionnières.

Euphorbia exigua – La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

L’euphorbe exiguà« trouve parfois refuge dans les pelouses urbaines sèches et les cimetières.

Torilis arvensis – La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

Le torilis des champs est une Apiaceae à  fleurs blanches. Ses fruits hérissés d’épines facilitent la dispersion de la plante par les animaux.

Ces deux autres messicoles sont beaucoup plus rares :

Legousia speculum-veneris, le miroir-de-Vénus – La Roche-Guyon © CACP – Gilles Carcassès

Le miroir-de-Vénus, jolie campanulacée, est très localisé.

Delphinium consolida – Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

Encore plus rare, la dauphinelle des moissons ou pied-d’alouette royal est en très forte régression dans notre région.

Toutes ces messicoles et de très nombreuses autres sont décrites dans le Guide de reconnaissance des messicoles réalisé en  2013 par le département de l’Eure dans le cadre du plan départemental d’actions en faveur des messicoles.

Retrouvez nos articles :

L’observatoire des messicoles

Faune et flore des champs

L'actualité de la Nature

La Roche-Guyon – les belles découvertes du 12 juin 2014

Le lin à  feuilles tenues (Linum tenuifolium) et la vue vers Vétheuil © Gilles Carcassès
Le lin à  feuilles ténues (Linum tenuifolium) et la vue sur les falaises vers Haute-Isle © Gilles Carcassès
Ce scoubidou poilu est une chenille de zygène. © Gilles Carcassès
Ce scoubidou poilu est une chenille de zygène. © Gilles Carcassès

Avec quelques heures de plus, les visiteurs auraient pu rencontrer d’autres joyaux (j’y suis retourné, c’était trop tentant !).

L'ophrys bourdon (Ophrys fuciflora) est ici en compagnie de la brize intermédiaire (Briza intermedia) et du genêt des teinturiers (Genista tinctoria). © Gilles Carcassès
L’ophrys bourdon (Ophrys fuciflora) est ici en compagnie de la brize intermédiaire (Briza intermedia) et du genêt des teinturiers (Genista tinctoria). © Gilles Carcassès
Cette mouche téphritide attire son mâle en émettant des phéronomes sexuelles. Elle a déployé son ovipositeur qui lui permet de pondre ses œufs dans le cœur des chardons du genre carduus. Ce scoubidou poilu est une chenille de zygène. © Gilles Carcassès
Cette mouche téphritide (un Urophora) attire son mâle en émettant des phéronomes sexuelles. Elle a déployé son ovipositeur télescopique qui lui permet de pondre dans le cœur des chardons ou des centaurées. © Gilles Carcassès
Le miroir de Vénus (Legousia speculum-veneris) dans les blés au bord du chemin des crêtes. Curieux, cette plante n'est citée dans la flore d'Arnal. © Gilles Carcassès
Quelques pieds de spéculaire miroir-de-vénus (Legousia speculum-veneris) se cachaient dans les blés au bord du chemin des crêtes. C’est étonnant, cette espèce n’est pas citée dans la flore d’Arnal. © Gilles Carcassès