Dans le jardin de la ferme d’Ecancourt, j’ai croisé un tout petit bison.
Stictocephala bisonia, le membracide bison, est originaire d’Amérique du Nord. Il est arrivé en France au 19 ème siècle et prospère dans les zones humides. C’est en aoà»t et septembre qu’on peut le rencontrer en marchant dans les hautes herbes. Dérangé, il s’envole et fonce tout droit sur quelques mètres. Il suffit pour l’approcher de repérer sur quelle feuille il s’est posé.
Comme beaucoup d’homoptères suceurs de sève, il produit du miellat. Ses plantes de prédilections sont le saule, l’orme, le frêne, l’aubépine… Au verger, il peut aussi s’attaquer aux pommiers.
La femelle insère ses œufs dans l’écorce des branches. Les larves n’éclosent qu’au printemps suivant et se nourrissent de plantes herbacées.
Le demi-diable (Centrotus cornutus) est l’une des trois espèces de Membracidae indigènes en France. Je l’ai déjà rencontré à Cergy.
Depuis 20 ans, c’est le rendez-vous traditionnel de début octobre : la Ferme d’Ecancourt fait la fête et invite tous ses partenaires à faire la démonstration de leurs talents. Chaque année un public nombreux se régale des animations proposées.
Sur le stand de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, nous vous proposerons de jouer à un quizz sur les insectes, et nous donnerons à 14h samedi et dimanche une mini-conférence pour faire découvrir les arthropodes du jardin de la ferme d’Ecancourt.
Notez bien les dates : samedi 1er octobre à partir de 14h et dimanche toute la journée à partir de 10h. La ferme d’Ecancourt est à Jouy-le-Moutier.
Voilà ma première observation d’une orchidée en fleurs pour ce printemps 2016.
Ces petites fleurs vertes sont celles de Neottia ovata (anciennement nommée Listera ovata), une orchidée commune en Ile-de-France, reconnaissable à ses deux grandes feuilles opposées, situées dans le premier tiers inférieur de la tige. On la rencontre dans les sous-bois plutôt humides. Les fleurs de la listère à feuilles ovales distillent un nectar très abondant et facilement accessible pour les insectes dont l’appareil buccal est court, comme les guêpes.
Cette poule coucou de Rennes, une race rustique, à la chair fine au goà»t de noisette, est l’une des six pensionnaires du poulailler du lycée de l’Hautil à Jouy-le-Moutier. Cet établissement labellisé éco-lycée est accompagné par la Ferme d’Ecancourt dans sa démarche de réduction des déchets de cantine.
Les élèves sont invités à placer dans des conteneurs dédiés leurs restes de repas pour les poules et les restes de pain pour les animaux de la ferme.
Le poulailler, déplaçable, est installé dans les espaces verts du lycée. Chaque poule consomme en moyenne 150 kg de nourriture par an.
Le Comité technique des arbres remarquables du département du Val d’Oise s’est réuni en juillet pour statuer sur la qualification très enviée d’arbre remarquable pour une promotion d’une dizaine de lauréats en remplacement des arbres remarquables disparus ces dernières années.
Les candidatures de 40 arbres présélectionnés par les services du département ont été passées au crible des critères.
Sur les 12 lauréats qui accèdent au statut d' »arbre remarquable du Val d’Oise », 4 se trouvent sur le territoire de Cergy-Pontoise, sur le domaine privé.
– dans le parc du Clos Levallois à Vauréal (institut thérapeutique éducatif et pédagogique) :
un noyer noir d’Amérique
un groupe pins noirs
un tilleul à feuilles laciniées
– et dans les jardins du campus Veolia à Jouy-le-Moutier :
un groupe de catalpas au port tortueux (à l’unanimité du Comité)
Honneur aux nouveaux lauréats !
Le conseil départemental peut aider par conventionnement les propriétaires d' »arbres remarquables » pour une expertise et les accompagner dans les travaux préconisés par cette dernière.
Mission accomplie pour les brebis de la Ferme d’Ecancourt à Conflans. Elles ont brouté les prairies du parc du Prieuré en juin et juillet et viennent d’arriver sur leur nouvelle pâture à Jouy-le-Moutier, à proximité des jardins familiaux.
A partir de mi-septembre et pour deux semaines, ce sont les chèvres des fossés qui débarqueront au rocher-cascade du parc du Prieuré pour un bon débroussaillage.
Encore une nouvelle opération de pâturage à Cergy-Pontoise : cette fois-ci c’est au lycée de l’Hautil à Jouy-le-Moutier.
Cette action conduite en partenariat avec la Ferme d’Ecancourt et le Parc Naturel Régional du Vexin français s’inscrit dans le volet « gestion des déchets » du projet Eco-lycée dans lequel s’est engagé l’établissement.
Malgré un temps maussade, 200 personnes étaient dans la cour de la ferme d’Ecancourt pour prendre le départ de la transhumance ce samedi 11 avril 2015.
Serge, conducteur bénévole de chiens de berger a expliqué les consignes pour le bon déroulement de la transhumance. L’organisation fut digne d’un cortège présidentiel : deux ânes pour ouvrir la marche, puis la meute des photographes officiels, ensuite un chien et sa conductrice pour freiner et guider le troupeau, à gauche et à droite un service canin de sécurité des cultures aux ordres des bergers, et vingt pas plus loin la cohorte des accompagnants, tous derrière la houlette portée par un enfant.
Ces outils de berger ont été forgés par un artisan du Vexin à partir de gravures anciennes. La houlette est composée d’une petite pelle et d’un crochet. La pelle sert à ramasser et lancer une petite motte de terre en direction d’une brebis qui s’écarterait du troupeau. Elle allonge de dix mètres le bâton du berger. Quant au crochet, il permet d’attraper commodément une brebis (démonstration plus loin).
La cohorte des accompagnants fait une petite pause, le temps de remplacer le porteur de houlette, fatigué. Le chien de tête fait stopper le troupeau en attendant l’ordre de reprise de la marche.
A droite, dans les blés, le service de sécurité des cultures : pas question de venir brouter les jeunes pousses. En arrière, on aperçoit les deux chiens en réserve destinés à relayer ceux qui sont au travail auprès des moutons.
La première maison en arrivant à Maurecourt a eu droit à une taille de haie gratuite !
Le groupe a beaucoup grossi en cheminant dans les rues de Maurecourt et la foule joyeuse s’est mêlée aux visiteurs des Gargantuades.
Et hop ! Voilà comment on crochète une brebis. Très utile pour attraper et soigner celles qui semblent avoir un problème.
Le lendemain matin, la distribution des ovins s’est poursuivie, sous un beau soleil, vers les pâtures de Jouy-le-Moutier, Vauréal, Cergy et Courdimanche. Plusieurs haltes étaient organisées avec la participation des communes pour offrir au public des animations autour du pâturage.
Les photographes s’en s’ont donné à cœur joie pour immortaliser ce spectacle insolite.
Après une halte sur la promenade des deux bois, au village des associations de la journée éco-citoyenne organisée par la maison de quartier des Hauts-de-Cergy, les dernières brebis ont pris le chemin de leur destination finale : la prairie de la rue Vieille Saint-Martin à Courdimanche. Un goà»ter et des rafraichissements y étaient offerts par la ville au public venu nombreux pour accueillir le troupeau.
Au creux d’une source secrète dans la forêt de Boisemont, on peut apercevoir dans l’eau limpide de drôles d’habitants.
Même avec du sable sur la tête, triton palmé, on t’a reconnu. La petite larve noire est celle d’une salamandre, identifiable à la tache claire en haut de la cuisse. On la distingue mieux sur la photo suivante :
Tritons et salamandres ont une vie terrestre et une vie aquatique : les adultes se rejoignent à la mare pour se reproduire, et les larves y resteront jusqu’à leur métamorphose.