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Les rapaces en vol

Bravo à  tous. Vous êtes nombreux à  avoir reconnu la buse variable.

Buse variable, Buteo buteo, en vol © CACP – Emilie Périé

En ombre chinoise

Le plus souvent, lorsque l’on voit un rapace c’est en vol, c’est-à -dire loin et à  contre-jour. Pas toujours facile d’identifier l’espèce qui nous passe au-dessus de la tête dans ces conditions. Heureusement les silhouettes sont assez caractéristiques et permettent de discriminer assez précisément l’oiseau, du moins pour les espèces connues en àŽle-de-France. Les ailes et les queues sont de bons indicateurs.

Caractéristiques de la buse variable en vol © CACP – Emilie Périé

La buse a de larges ailes digitées, les dernières plumes sont bien visibles, même de loin, comme les doigts écartés d’une main. Elle a une queue courte, comparativement à  la largueur de ses ailes et arrondie. A la différence des milans par exemple qui ont la queue fourchue. Sa silhouette se rapproche de celle de la bondrée apivore, également présente en àŽle-de-France mais qu’on peut reconnaitre à  la forme de sa tête et aux contrastes de son plumage (relativement difficile à  contre-jour).

Caractéristiques du faucon en vol © CACP – Emilie Périé

Les faucons ont eux des ailes en forme de faux et non digitées, elles sont bien pointues au bout et les dernières plumes ne se séparent pas. La queue est longue (toujours par rapport à  la largeur des ailes) et de forme rectangulaire lorsqu’elle est repliée. Les différents faucons d’àŽle-de-France se distinguent par le contraste de leurs plumages.

En couleurs

Dans quelques cas, la lumière et l’orientation de l’oiseau concordent pour voir les couleurs et identifier l’espèce.

Faucon crécerelle mâle, Falco tinnunculus © CACP – Emilie Périé

Malgré le peu de netteté de cette image, on reconnait ici un faucon à  la silhouette de l’oiseau, et son plumage (couleur claire, bas-ventre blanc, queue blanche avec une bande terminale noire) indique qu’il s’agit d’un faucon crécerelle mâle.

Au plus près

Pour les plus chanceux, l’oiseau est assez près pour que l’objectif en capte tous les détails.

Faucon crécerelle mâle en vol © CACP – Gilles Carcassès

Ici, le vol caractéristique du faucon crécerelle : lorsqu’il repère une proie il vole en surplace avant de plonger.

Buse variable en vol © CACP – Emilie Périé

La buse variable plane en cercles concentriques au-dessus de la proie qu’elle a repérée.

Encore plus chanceux, les oiseaux posés à  portée de clichés :

La buse variable

La faucon crécerelle

Le repas du faucon crécerelle

L'actualité de la Nature

Le faucon sur le toit

Faucon crécerelle - Eragny-sur-Oise © Karim Horman
Faucon crécerelle – Eragny-sur-Oise © Karim Hormal

Karim Hormal de l’espace CESAME, m’a fait parvenir cette photo d’un oiseau posé sur le toit de la maison des russes à  Eragny. Oui, c’est bien un faucon crécerelle. Peut-être niche-t-il dans la falaise de la « carrière à  Pépin » qui ferme la cour de cette belle maison. Celle-ci accueille deux structures spécialisées dans l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, l’espace CESAME et l’association INCITE.

 

La maison des russes à  Eragny © 13 comme une
Découvrez l’histoire étonnante de la maison des russes © 13 comme une

 

L'actualité de la Nature

Un rapace aux aguets

faucon crécerelle mâle (Falco tinnunculus) - Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès
Faucon crécerelle mâle (Falco tinnunculus) – Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

Plusieurs couples de faucons crécerelles se reproduisent à  Cergy-Pontoise. Voici un joli mâle, reconnaissable à  sa tête et sa queue grises, observé ces jours-ci près de l’Université de Cergy-Pontoise à  Neuville. Il scrute le sol depuis le sommet d’un jeune frêne au bord d’un champ. Cette espèce consomme essentiellement des petits mammifères, notamment des campagnols. Avec les chouettes et la buse, ils assurent une nécessaire régulation de ces rongeurs.

Le repas du faucon