La phasie crassipenne est une mouche de la grande famille des Tachinidae, qui compte plus de 10 000 espèces. Elle est facilement reconnaissable avec ses ailes feutrées et tachetées de noir. Nous pouvons l’observer de mai à octobre dans les prairies d’ombellifères et d’Astéracées, comme ici sur un érigéron (Erigeronsp.).
Chez le mâle, l’abdomen est aplati. Nous y retrouvons une couleur brune-orangée marquée d’une bande noire longitudinale bien visible, comme ci-dessous.
Les larves de la phasie sont des endoparasites (parasites internes) de plusieurs Pentatomidés, une famille de punaises. La femelle adulte pond ses œufs sur les futurs hôtes des larves qui auront un emplacement idéal pour se nourrir.
Le caloptéryx éclatant, ou Calopteryx splendens de son nom scientifique, est un odonate faisant partie des zygoptères. Chez les odonates, il existe effectivement 2 sous-ordres : les zygoptères (demoiselles, ailes repliées au repos) et les anisoptères (libellules, ailes à plat).
Ce bel odonate au corps bleu métallique vit près des plans d’eau tels que les mares et les cours d’eau. Comme tout les autres odonates, il a besoin de végétaux aquatiques pour accomplir son cycle biologique : les larves se développent immergées dans l’eau et finissent leur métamorphose accrochées sur une tige. Un simple plan d’eau ne suffit donc pas, il leur faut également des végétaux hélophytes (semi-aquatiques) à proximité.
Déterminer le sexe
Un dimorphisme sexuel nous permet de différencier le mâle de la femelle : le mâle a le corps de couleur bleue métallique avec des ailes partiellement colorées et la femelle est verte.
A ne pas confondre avec Calopteryx virgo
Le caloptéryx éclatant se différencie du caloptéryx vierge (Calopteryx virgo) par la coloration de ses ailes. Chez le premier, les ailes ne sont que partiellement colorées de bleu, tandis que le caloptéryx vierge présente des ailes entièrement colorées. Voyez plutôt ci-dessous :
A vos observations !
Cette espèce figure parmi la liste à observer dans notre Atlas de la Biodiversité. N’hésitez pas à venir y saisir vos observations !
Sources :
Guide des libellules de France et d’Europe, Delachaux & Niestle
La mésange charbonnière (Parus major) est un oiseau de la famille des Paridés. Elle est la plus grande espèce parmi les autres mésanges présentes en àŽle-de-France (mésange à longue queue, mésange noire, mésange bleue…). La bavette noire présente sur son ventre jaune nous permet de différencier le mâle de la femelle : le trait est large et continu chez les mâles tandis que les femelles en possèdent un plus fin et moins régulier. On parle de dimorphisme sexuel.
Nous la retrouvons dans toute la France et partout en Europe où elle est très commune. Elle fréquente tous types de boisements, des forêts de conifères à l’arbre feuillu isolé en ville. C’est également un oiseau cavernicole qui affectionne les cavités comme le creux des arbres.
Une alliée au jardin
Si vous avez chez vous des nids de chenilles processionnaires, sachez que la mésange est leur prédateur naturel : en période de nidification, elle peut consommer jusqu’à 500 chenilles par jour pour nourrir les oisillons. En dehors de cette période, la mésange est granivore et nous pouvons facilement l’observer sur les mangeoires. Son bec puissant lui permet de casser les graines de maà¯s et de tournesol dont elle raffole.
Ti-Du-Ti-Du-Ti-Du
Si vous ne l’apercevez pas, son chant caractéristique peut vous permettre de l’identifier facilement. Il rentre rapidement dans la tête !
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Joli, n’est-ce-pas ?
Sources :
Les oiseaux d’àŽle-de-France, par Pierre Le Maréchal, David Laloi & Guilhem Lesaffre
Tous les oiseaux d’Europe, par Frédéric Jiguet et Aurélien Audevard
Le guide ornitho, par L.Svensson, K.Mullarney & D.Zetterstrà¶m
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