Ce beau papillon parcourt nos prairies jusqu’au mois d’octobre, il est encore temps de l’apercevoir. Une astuce, il apprécie particulièrement les plantes de la famille des oseilles (rumex).
Aides à la détermination :
Le voici, ailes ouvertes
Et ailes refermées
Bonne chasse (photographique) !
Pour plus d’indications sur ce papillon, retrouvez son portrait dans cet article :
Ce mardi 21 mai 2019 a eu lieu la 6ème édition de la formation au protocole Florilèges prairies-urbaines. Malgré la pluie, une quinzaine de gestionnaires et jardiniers ont pu bénéficier de l’accompagnement de l’Agence Régionale de la Biodiversité en àŽle-de-France pour découvrir ce protocole.
Une nouvelle prairie à l’étude !
Une variante cette année : alors que les précédentes formations cergyssoises de Florilèges avaient eu lieu dans le parc François-Mitterrand, nous avons décidé cette année de migrer vers la pelouse du Verger (dans le quartier Grand centre). En effet, il vient d’être décidé de laisser une partie de cette pelouse évoluer en prairie, plus naturelle. C’était le meilleur moment pour démarrer un suivi !
De la vie sous nos pieds ?
Avez-vous déjà pris le temps d’observer de quoi est faite « l’herbe » de nos pelouses ? C’est le défi qu’ont relevé les participants à la formation Florilèges. Et ils n’ont pas manqué de surprises ! A votre avis, combien d’espèces peut-on différencier dans ce carré ?
Visuellement, il est assez facile d’identifier le rouge-queue noir : sa queue est rouge brique. Le mâle (ci-dessus) est gris anthracite avec la tête noire et des marques blanches sur les ailes. La femelle (ci-dessous) est d’un gris brun assez uniforme.
A l’oreille également, Phoenicurus ochruros, dit le rouge-queue noir, se distingue. Non par l’élégance de son chant mais par son originalité : il intègre au milieu des notes des bruits semblables à des interférences, à du papier froissé ou du verre pilé selon la sensibilité de chacun.
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Le rouge-queue noir, comme les hirondelles, est un migrateur qui revient au printemps nicher dans les bâtiments. Sous les toits, dans les granges, dans les trous des murs … On l’observe souvent perché sur les cheminées, les faîtes des toitures et le sommet des murs. Ouvrez l’œil (et l’oreille !), prenez une photo et indiquez-nous où vous l’avez repéré.