Elle sera l’occasion de découvrir les chauves-souris, leur mode de vie, les différentes espèces que l’on peut rencontrer et d’écouter les chauves-souris en chasse au dessus de l’étang à l’aide d’une « Batbox ».
La sortie a lieu dans le Parc du Château de Menucourt, le 23 août de 21h à 23h.
Le groupe sera limité à 20 personnes, aussi veuillez vous inscrire via ce formulaire pour confirmer votre participation. Une confirmation vous sera envoyée quelques jours avant la sortie. Lien d’inscription[Le groupe est complet, les inscriptions sont closes]
Le 20 juillet de cette année nous avons visité le site des travaux du château de Grouchy à Osny dans le cadre de notre étude sur la faune des carrières. Nous sommes allés tout d’abord dans les galeries du château dans lesquelles, grâce aux conseils avisés d’écologues chiroptérologues du bureau d’étude EGIS et l’écoute attentive des responsables des travaux, le chantier continue en respectant les chauves-souris qui y nichent.
En effet sur certains endroits du plafond des interstices entre les joints ne seront pas rebouchés afin de permettre aux chauves-souris de continuer à se cacher dans un milieu adéquat pour elles, sans pour autant gêner ni les travaux ni la qualité du bâtiment à l’arrivée.
D’autres installations seront aussi mises en place comme notamment des ajustements sur les grilles d’entrée pour laisser de l’espace pour le passage des chauves-souris en respectant des dimensions recommandées par les chiroptérologues.
Et cela ne déplait en rien à nos chauves-souris si l’on en croit la femelle de petit rhinolophe et son petit que nous avons trouvés dans l’escalier du colombier.
Nous avons continué notre visite par les carrières du château de Grouchy où nous avons fait d’autres découvertes !
Grâce à la technique des chiroptérologues équipés de détecteurs à ultrasons et caméras infrarouges, nous avons pu détecter la présence d’une chauve-souris dans les carrières qui est vite partie se cacher. Nous avons par la suite trouvé des traces de guano, caractéristiques des petits rhinolophes, traduisant l’emplacement d’un reposoir.
Nous avons alors fini notre observation des carrières du château, puis de nouvelles recommandations ont été données quant à l’entrée de la carrière pour favoriser nos petites chauves-souris.
C’est rassurés pour nos chauves-souris que nous quittons le château en sachant qu’à Grouchy elles seront protégées !
Mais nos observations ne s’arrêtent pas là il restait encore d’autres lieux sur notre liste à aller visiter. La suite la saison prochaine !
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Comme souvent en àŽle-de-France, le sol de Cergy-Pontoise a été largement exploité pour l’extraction de calcaire. Il reste donc sur le territoire de nombreuses carrières, aujourd’hui abandonnées, formant des grottes très intéressantes pour l’abri d’espèces animales. Dans le but de sécuriser ces espaces tout en maintenant un accès à un milieu privilégié pour la faune, nous sommes allés voir qui habite déjà les lieux.
Si nous n’avons pas croisé les occupants, les traces de leur passage été assez évidentes.
La chouette effraie, la grande dame blanche de la nuit, est venue régulièrement manger dans cette carrière. Il y avait plusieurs pelotes de réjection. Au vu du nombre de plumes laissées sur le sol elle a dà» également faire sa toilette plus d’une fois ces derniers temps. Ce serait le deuxième couple d’effraie connu réellement installé sur le territoire.
Un cimetière de papillons ? Plutôt un réfectoire de chauves-souris. Une ou plusieurs mangeuses d’insectes est venue s’installer au plafond pour déguster quelques papillons. Entre restes d’insectes et crottes au sol, plusieurs carrières semblent occupées par des chiroptères. C’est une bonne nouvelle pour la faune volante du territoire.
Repéré d’abord par ses empreintes dans le sable et ses déjections, le derrière du blaireau a finalement été aperçu au fond d’une des carrières.
De plus amples prospections auront lieu au printemps et à l’été. On espère y découvrir des habitants nombreux et actifs. Affaire à suivre !
Halloween toujours, passons cette-fois à un groupe d’espèces tout aussi mal-aimées que les araignées : les chauves-souris ou chiroptères (littéralement « main ailée »).
En effet, en plus d’être associées à la nuit, la peur et les vampires, les chauves-souris ont en ce moment, à tort, assez mauvaise presse (Lire l’article Coronavirus et biodiversité, par Grégoire Loà¯s – ARB-idf). Pourtant ce sont de formidables alliées. Toutes les chauves-souris de France métropolitaine sont strictement insectivores. Et en période d’allaitement et de nourrissage des jeunes elles consomment des quantités impressionnantes de moustiques, papillons, mouches et autres insectes potentiellement ravageurs de culture. Or, Gilles nous le présentait en 2017, les chauves-souris en France comme en àŽle-de-France sont gravement menacées.
Qu’en est-il à Cergy-Pontoise ?
Sur le territoire de l’agglomération de Cergy-Pontoise les données commencent à se construire concernant la présence des chiroptères et ce grâce à trois démarches : le suivi des chauves-souris dans le cadre de l’étude Cimetières Vivants, un suivi spécifique réalisé cet été dans le parc de Grouchy (Osny) et le parc des Larris (Pontoise) par Carto-Echo et une étude sur l’ensemble du territoire dans le but de définir la trame noire, par Biotope.
Les inventaires ont été réalisés à l’aide d’audiomoths, de petits boitiers équipés de micros qui enregistrent tous les signaux en ultrasons durant une nuit. Les enregistrements sont ensuite analysés par des experts acousticiens qui sont capables de déterminer grâce aux fréquences enregistrées l’espèce de chauve-souris qui passait à ce moment-là de la nuit. Et les résultats sont plutôt encourageants.
Sur les 20 espèces connues en àŽle-de-France, 16 sont présentes sur le territoire de Cergy-Pontoise, dont 9 rien que sur le parc de Grouchy. Et les enregistrements ont clairement établi la présence de petit rhinolophe, une espèce en danger d’extinction dans la région.
Ces études seront suivies d’autres afin de suivre l’évolution des populations sur le territoire et de détailler les sites de gîtes hivernaux et estivaux des différentes espèces. Les études feront bien entendu place à des mesures de protection et à des aménagements en faveur de ces mammifères volants. On espère également pouvoir vous proposer des images des différentes espèces. D’ici là vous pouvez vous aussi procéder à de petits aménagements pour préserver ces jolies petites bêtes en suivant les conseils de l’association Azimut230.
Lors de nos participations à la Fête de la nature sur le territoire cergypontain, nous avons vécu cette année de très beaux moments, notamment l’accueil de plusieurs groupes de personnes handicapées à l’Ile de loisirs, et une visite riche en observations autour de l’étang du parc du château de Menucourt (le grèbe castagneux et son petit, le triton palmé du bassin, la parade nuptiale des canards…).
Le point d’orgue de cette semaine d’animations fut sans aucun doute la soirée à la découverte des chauves-souris organisée par la Ferme d’Ecancourt. Un public familial nombreux avait bravé la pluie fine pour venir découvrir la nature la nuit dans le parc du château de Menucourt. Dans l’orangerie, Florian avait préparé des jeux, des boissons chaudes, un éclairage aux chandelles et des petits gâteaux pour les enfants.