L'actualité de la Nature

Milouins dans la brume

Fuligule milouin © Gilles Carcassès
Fuligules milouins (Aythya ferina) © Gilles Carcassès

Tous les hivers, quelques fuligules milouins reviennent à  l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise. Parfois, on peut les apercevoir dans la brume du matin quand tout est calme, depuis la passerelle qui mène au centre balnéaire.

A l'île de loisirs. © Gilles Carcassès
Depuis la passerelle, à  l’Ile de loisirs. © Gilles Carcassès

Ce matin-là , on n’a pas vu les milouins, mais il y avait trois grues.

L’ile-de-France accueille chaque hiver plus de 3000 milouins nicheurs d’Europe du Nord, selon les relevés effectués par les ornithologues, dans le cadre des « comptages Wetland ».

Quelques fuligules milouins nichent en Ile-de-France mais ils sont très rares : moins d’une dizaine de couples. L’espèce est globalement en danger, elle vient d’être classée « vulnérable » sur la liste rouge mondiale pour les oiseaux.

L'actualité des jardins

Florilèges toitures

toiture végétalisée- Cergy © Gilles Carcassès
Terrasse végétalisée – Cergy © Gilles Carcassès

Plante et Cité lance pour les gestionnaires de toitures végétalisées « Florilèges toitures« , un observatoire participatif des plantes de toiture. Ce programme a pour objectif d’identifier, à  partir des observations de professionnels volontaires, les plantes horticoles ou spontanées adaptées aux conditions extrêmes des toitures végétalisées extensives, et ne présentant pas de risque pour le bâti.

Pour participer à  l’observatoire « Florilèges toitures »

Depuis 2010, des essais ont été conduits par Tecomah sur une plate-forme expérimentale à  Jouy-en-Josas. Voici les fiches d’évaluation des végétaux testés :

Je retiens de ces essais l’idée d’utiliser en toiture quelques espèces qui paraissent intéressantes : Zauschneria californica, Potentilla nepalensis ‘Miss Wilmott’, Artemisia schmidtiana ‘Nana’, Armeria juniperifolia

Mais il faudra encore quelques années de recul pour apprécier les résistances de toutes ces plantes aux fortes gelées et aux sècheresses répétées.

Hypericum olympicum - Cergy © Gilles Carcassès
Hypericum olympicum – Cergy © Gilles Carcassès

Dans la jardinière sèche du parvis de la préfecture, dominant le parc François-Mitterrand à  Cergy, des plantes tapissantes sont également testées depuis 2010. Hypericum olympicum fait preuve d’une très bonne tenue et de qualités esthétiques constantes. Dans mon jardin, elle se comporte très bien sur 8 cm de substrat sans aucun arrosage depuis plusieurs années.

 

 

L'actualité des jardins

Le lycée Jean Perrin crée un espace de nature

Au lycée Jean Perrin de Saint-Ouen l’Aumône, quand on jardine, on ne fait pas semblant. Le groupe accompagnement personnalisé « jardinage » s’est donné pour objectif de créer une vaste zone naturelle dans les espaces verts du lycée, qui sera propice à  l’observation de la biodiversité.

Mardi 8 décembre 2015, encadrés par plusieurs professeurs et aidé par un jardinier de l’établissement, les lycéens ont planté une haie variée sur le périmètre de la zone, matérialisé par des piquets et une ficelle. On m’avait invité à  venir voir le chantier.

Les sacs de compost attendent les jeunes jardiniers. © Gilles Carcassès
La future zone « biodiversité » au lycée Jean Perrin – Saint-Ouen l’Aumône. © Gilles Carcassès

Les sacs de compost attendent les lycéens jardiniers, ainsi que les bottes de plants d’arbustes indigènes : 15 charmilles, 5 érables champêtres, 5 noisetiers, 5 cornouillers sanguins, 5 pruniers myrobolans, 5 troènes vulgaires et 5 viornes obiers.

La professeure donne les consignes © Gilles Carcassès
Les professeurs donnent les consignes et organisent les équipes © Gilles Carcassès

La pluie insistante n’a pas refroidi les ardeurs.

La pluie insistante n'a pas refroidi les ardeurs. © Gilles Carcassès
Les fosses de plantation. © Gilles Carcassès

N’enterrez pas trop profond le plant, si vous voulez une bonne reprise !

Le grand axe de la future mare est tracé © Gilles Carcassès
Dans la foulée, le grand axe de la future mare est tracé © Gilles Carcassès

10 mètres de long, 4 de large, 1 mètre de profondeur, ça c’est de la mare ! Le creusement, à  la main, sera pour la prochaine séance. Je reviendrai, si on m’invite encore.

L'actualité des jardins

La grosse blonde paresseuse n’en finit pas de nous étonner

Sachet de graines de laitue - exposition Vilmorin au siège de la SNHF © Gilles Carcassès
Sachet de graines de laitue – exposition Vilmorin au siège de la SNHF © Gilles Carcassès

La ‘Grosse blonde paresseuse’, cette variété de laitue beurre de pleine terre a été sélectionnée par Vilmorin en 1854. Ce fut l’une des premières variétés lentes à  monter à  graines, et un des précurseurs des variétés modernes de laitues d’été. Elle jouit encore d’une excellente réputation dans les potagers et est toujours commercialisée.

DSC07560La Société Nationale d’Horticulture de France présente dans ses locaux au 84, rue de Grenelle à  Paris et jusqu’au 18 décembre 2015 inclus, une exposition consacrée à  l’ensemble de l’œuvre de la famille Vilmorin.

Un étonnant cabinet de curiosités rassemble des objets insolites et des œuvres d’art, notamment de superbes aquarelles, qui retracent l’histoire de ces éminents précurseurs de la sélection et de la commercialisation des semences.

Catalogue Vilmorin de 1903 © Gilles Carcassès
Catalogue Vilmorin de 1913 © Gilles Carcassès

L’annonce de l’exposition par la SNHF

1815 -2015, le bicentaire de l’installation de l’entreprise Vilmorin à  Verrières-le-Buisson

L'actualité des jardins

Les jardiniers se mobilisent pour le climat

pacteL’association Pacte pour le jardin a mis en ligne un livre numérique intitulé « Les jardiniers se mobilisent pour le climat ».

Vous pourrez y trouver un article de Gil Melin, président de la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs (FNJFC) qui délivre de sages conseils pour préparer le jardin aux évolutions du climat. Les jardins familiaux de la Taillette à  Menucourt sont gérés par la FNJFC.

L’autre grande association nationale de jardinage collectif, Jardinot, est également implantée à  Cergy-Pontoise, avec les centres de jardins d’Eragny-sur-Oise et de Saint-Ouen l’Aumône.

L'actualité de la Nature

Une exposition sur les oiseaux aquatiques

expo oiseaux3Nous avons réalisé une nouvelle exposition sur les oiseaux d’eau que l’on peut observer à  Cergy-Pontoise. Un exemplaire en a été offert aux animateurs nature de l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise. Elle a rejoint leur chalet nature où elle complète leurs outils d’animation.

Si vous êtes intéressés, il vous suffit de nous écrire à  cette adresse : biodiversite@cacp.fr. Nous pouvons vous fournir les fichiers ou vous prêter un jeu de 14 panneaux A3.

Retrouvez dans ce tableau toute notre production à  votre disposition: expositions, livrets, quizz, fiches…

 

L'actualité des jardins

Des poules au lycée

Un appareil photo, Est-ce que ça se mange ? © Gilles Carcassès
Un appareil photo, est-ce que ça se mange ? © Gilles Carcassès

Cette poule coucou de Rennes, une race rustique, à  la chair fine au goà»t de noisette, est l’une des six pensionnaires du poulailler du lycée de l’Hautil à  Jouy-le-Moutier. Cet établissement labellisé éco-lycée est accompagné par la Ferme d’Ecancourt dans sa démarche de réduction des déchets de cantine.

Le dispositif de tri à  la cantine © Gilles Carcassès
Le dispositif de tri à  la cantine © Gilles Carcassès

Les élèves sont invités à  placer dans des conteneurs dédiés leurs restes de repas pour les poules et les restes de pain pour les animaux de la ferme.

Le poulailler © Gilles Carcassès
Le poulailler © Gilles Carcassès

Le poulailler, déplaçable, est installé dans les espaces verts du lycée. Chaque poule consomme en moyenne 150 kg de nourriture par an.

Regardez le reportage de VOtv

https://fr-fr.facebook.com/ferme.ecancourt/

L'actualité de la Nature

A la COP 21

L'entrée de la COP 21 © Gilles Carcassès
L’entrée de la COP 21 au Bourget © Gilles Carcassès

J’ai testé pour vous la sécurité de la COP 21. Je me suis glissé dans une délégation sud-américaine, mais les vigiles m’ont refoulé. Je n’avais pas la coiffe en plumes de perroquet. Et on m’a aimablement expliqué que le salon grand public « Espace génération climat », c’est plus loin.

Arrivé là , dans la zone B, j’ai repéré le très beau stand de la Région Ile-de-France.

Vu sur le stand de la Région Ile-de-France © Gilles Carcassès
Vu sur le stand de la Région Ile-de-France © Gilles Carcassès
Une animation de la Région Ile-de-France : les pingouins en détresse, par la compagnie Pile poil © Gilles Carcassès
Une animation de la Région Ile-de-France : les pingouins, par la compagnie Pile poil © Gilles Carcassès

Ils sont malheureux, les pingouins SBF (sans banquise fixe), leurs glaçons ont tout fondu ! Alors ils chantent leur complainte « Oui are ze penguins » pour sensibiliser les visiteurs.

Le pnouf © Gilles Carcassès
Le pnouf © Gilles Carcassès

Choc sur le stand du département de la Seine-Saint-Denis : le pnouf, une création ébouriffante de la Collecterie de Montreuil.  Près de 20 tonnes par an d’objets au rebus, restaurés ou transformés par des salariés en insertion, y retrouvent une nouvelle vie, et sont vendus à  prix solidaires.

Faire soi-même son pnouf

Le programme du stand de la Région Ile-de-France à  l’Espace Génération Climat : des animations et des conférences jusqu’au 11 décembre

Le guide du visiteur de l’Espace génération climat

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Ni bonnes, ni mauvaises

Elles s’immiscent dans les moindres fissures de murs et de  trottoirs, s’installent entre les pavés, s’invitent au sein des pelouses de nos jardins, dans les massifs fleuris et les jardinières. Une nature conquérante contre notre désir de nature domestiquée ?

Geranium molle, géranium mou. Ce petit géranium se distingue des autres espèces de géraniums par la présence sur sa tige de nombreux poils courts et longs en mélange. © Marion Poiret

Si aujourd’hui les préceptes esthétiques et de salubrité publique évoluent vers un retour du sauvage en ville, vers un peu moins de maîtrise et un peu plus de tolérance, les plantes sauvages ordinaires qui investissent nos villes ont encore mauvaise réputation. Elles interrogent notre perception de la propreté et de l’ordonnancement.

Et pourtant ces petites plantes méritent toute notre attention :

  • Parfois l’adventice vient au secours du concepteur pour inventer des mariages heureux de formes et de couleurs, entre une nature composée et une nature spontanée.
Stellaria media et Euphorbia characias © Marion Poiret
Stellaria media et Euphorbia characias. Ici, un mouron des oiseaux, espèce indigène, crée un joli contraste avec le gris bleuté d’une euphorbe characias. © Marion Poiret
  • La plupart de ces plantes sont des pionnières, capables de coloniser des espaces vierges et d’engendrer à  partir de ce premier stade de nouveaux écosystèmes.
  • Elles ont aussi de nombreuses vertus médicinales. J’ai testé l’incroyable pouvoir du suc frais des feuilles de plantains contre une piqure de guêpe cet été sur mon petit garçon : épatant…Il sait fort bien reconnaître le plantain à  présent.
plantago major, plantain
Plantago major, grand plantain © Marion Poiret
  • Elles sont une source de nourriture nécessaire à  la survie des insectes et des oiseaux en ville. Mais l’homme s’en est également nourri pendant des siècles avant de les oublier. Les très jeunes feuilles et les épis floraux des plantains sont consommables cuits ou en salade. Les oiseaux sont friands de ses graines et de celles du mouron blanc.
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Sonchus oleraceus, laiteron maraîcher. Riche en vitamine C, ses jeunes feuilles se dégustent en salade ou en omelette. Le laiteron maraicher a été longtemps utilisé comme fourrage pour les lapins. © Marion Poiret
Senecio vulgaris, séneçon commun. Les oiseaux apprécient les feuilles, les fleurs et les fruits du séneçon commun. © Marion Poiret
chénopode
Chenopodium album. Le chénopode blanc, comme le chénopode Bon-Henri, a une saveur proche de l’épinard, leur cousin…Cette plante a été consommée par nos ancêtres dès la préhistoire. © Marion Poiret
  • Les plantes ne poussent pas au hasard. Chaque espèce s’épanouit à  un temps donné dans le milieu auquel elle est adaptée. Les plantes sauvages constituent donc en retour d’excellents témoins de l’état de nos sols. Sachons donc les observer. Le mouron blanc prolifère par exemple dans des sols riches en matière organique. C’est une plante indicatrice du bon équilibre du sol et d’une bonne minéralisation. Sur ce type de sol, nul besoin de fumure.

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