Jusqu’au 15 février 2015, vous pouvez voir à l’Office de Tourisme de Cergy-Pontoise – Porte du Vexin une exposition sur les outils de la vigne.
Saviez-vous que les coteaux de la Seine, de la Marne et de l’Oise ont compté jusqu’à 45 000 hectares de vignes ? La culture de la vigne en Ile-de-France, introduite par les Romains, a connu son apogée au XIXème siècle. L’arrivée des vins du Languedoc par le chemin de fer et la crise du phylloxera ont précipité son déclin. Il reste tout de même quelques reliques de ce passé et de nouvelles vignes symboliques sont plantées par les municipalités ou des associations.
Surprise ! J’ai retrouvé dans l’exposition l’étiquette que j’avais dessinée pour la vigne de Sartrouville, quand j’étais jeune…
A qui appartient donc cette empreinte ? Un monstre lacustre ? Un bébé crocodile ?
Non, un ragondin ! Nous soupçonnions son existence, aussi nous avions déposé un peu de sable dans une coulée suspecte. La mesure de cette empreinte ne laisse aucun doute, c’est bien un ragondin qui a élu domicile au bassin. Et c’est une grosse bête : le doigt médian de sa patte postérieure mesure 7 cm.
Mais comment est-il venu là ? A pied depuis les berges de l’Oise ? Cela fait tout de même plusieurs centaines de mètres de trottoirs en milieu très urbain… Pour cet animal qui a la réputation d’être un peu poussif et malhabile à la marche, c’est étonnant.
On l’aurait vu rentrer à la nage sous la passerelle séparant les deux bassins et ne pas ressortir de l’autre côté. Aurait-il trouvé un souterrain secret ?
Cette clématite est une méditerranéenne. On la rencontre en Espagne, en Italie, en Algérie, dans le Sud de la France, dans le maquis, parmi les pistachiers… Ici, c’est une variété aux pétales piquetés de rouge. Son origine nous pousse à lui préférer par prudence les expositions chaudes et les emplacements abrités des vents froids. En fait, elle serait assez rustique et supporterait jusqu’à -15° installée dans un sol bien drainé.
De petite végétation, elle sait accompagner avec discrétion un arbuste, ou habiller élégamment une barrière, comme ici dans le jardin d’un amateur à Pontoise.
Sa floraison tout l’hiver la rend précieuse, elle nous fait espérer le printemps.
La Ferme d’Ecancourt a installé deux mangeoires plateaux garnies de graines de tournesol pour l’observation publique des oiseaux. Elles se trouvent près de la mare, derrière les bâtiments de la ferme.
Avec ce dispositif, la Ferme d’Ecancourt participe à l’expérience BirdLab, mis au point par le Muséum national d’Histoire naturelle et AgroParisTech. BirdLab est un jeu scientifique d’observation, son objectif est de rassembler des informations sur le comportement de nourrissage hivernal des oiseaux.
Identification des oiseaux présents dans les mangeoires du dispositif « Birdlab »
Entrainement sur l’application
La Ferme d’Ecancourt vous attend nombreux avec votre smartphone (adultes et enfants de plus de 10 ans) ! Pensez à vous inscrire par mail contact@ferme.ecancourt.fr ou téléphone 01 34 21 17 91 avant le 30 Janvier 2015.
Grâce à un réseau de 2874 observateurs bénévoles, l’opération 2014 de comptage national des oiseaux des jardins a permis de recenser 93 478 oiseaux répartis en 116 espèces. Cette opération répétée chaque année permet aux scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle d’établir des bilans et des tendances sur la fréquentation des jardins par les oiseaux.
La campagne 2014 fut moins bonne que 2013, en raison d’un hiver exceptionnellement doux qui ne nous a pas apporté les migrateurs des pays du Nord et de l’Est. Que seront les résultats de la campagne 2015 ?
Même les débutants peuvent participer : inscrivez-vous vite sur Oiseaux des jardins
Le parc du château de Marcouville accueille depuis 2013 une ferme pédagogique, gérée par « les Z’Herbes folles », association d’éducation à l’environnement. Ce projet est porté en partenariat avec la ville de Pontoise. Depuis l’arrivée de la ferme, les pelouses du parc sont passées de 12 tontes annuelles à un entretien par pâturage (cheval, vache, ânes, chèvres, moutons).
La ferme propose en semaine des activités de découverte du monde animal et de sensibilisation à la nature pour les enfants des écoles, des centres de loisirs et les résidents de structures spécialisées (maisons de retraite, instituts médico-éducatifs). Le weekend, les portes sont ouvertes pour le grand public qui est accueilli gratuitement.
L’équipe d’animateurs emploie l’approche Montessori, une pédagogie basée sur l’apprentissage par l’expérience et la perception sensorielle et propose des interventions en médiation animale pour les personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie.
Certains des animaux de la ferme font partie de programmes de conservation des races anciennes : c’est le cas de la chèvre Poitevine, de la chèvre des fossés, du mouton Thônes et Marthod, du baudet du Poitou, ou encore de la jument Trait du Nord.
La ferme se délocalise aussi pour certains événements ou manifestations et souhaiterait faire émerger des projets hors de ses murs, sur des espaces publics ou privés : projets de pâturage, de potagers et poulaillers partagés, développement de la traction animale et de l’utilisation du cheval en ville (entretien d’espaces verts, collecte de déchets, transports de personnes…).
Ils sont arrivés ! La saison des agnelages démarre : à la Ferme d’Ecancourt, les mères et leurs nouveaux-nés sont installés bien au calme dans une grange. Les brebis qui se désintéressent de leurs agneaux sont isolées quelques jours dans des box avec leurs petits, histoire de faire connaissance et de tisser des liens affectifs, avant de rejoindre le troupeau.
Les agneaux de la race Solognote sont marron et ont le poil assez court à la naissance.
Au château de Marcouville, dans la bergerie de la ferme pédagogique de Pontoise, les agneaux sont nés également. Ils sont d’une race savoyarde nommée Thônes et Marthod (du nom de deux villages de cette région). Chez cette race, le pelage est blanc sauf le museau, les oreilles, les « lunettes », le sexe et les « chaussettes ». Autrefois, les brebis passaient l’hiver dans les caves à reblochon, elles y maintenaient une température et une humidité constante.
Les osmies sont des abeilles sauvages solitaires qui font leur nid dans des cavités. Vous savez, le genre à vous obstruer obstinément tous les trous d’évacuation de l’eau de condensation au bas de vos fenêtres…
Si vous voulez observer les passionnantes allées et venues des osmies au printemps, vous pouvez maintenant leur construire un hôtel. Mais vous n’êtes pas obligés de faire appel à un architecte ni même à un designer.
Une buche percée ou un fagot de bambous les intéresseront sans doute davantage …
Retenez ces quelques conseils :
Choisissez une exposition chaude, orientée au sud
Allons à l’essentiel : ce qui marche bien, ce sont les buches percées et les bottes de tiges creuses
Les trous des buches ne doivent pas être traversants
Utilisez des forets de 5 à 9 mm de diamètre pour faire les trous des buches, et vous aurez du monde
Les tiges creuses seront fermées à leur extrémité arrière
La face arrière de l’hôtel sera fermée : ce sera plus chaud, plus solide et plus tranquille
La face avant pourra être utilement protégée par un grillage
Point n’est besoin d’un composteur de haute technologie pour réussir son compost au jardin : quelques piquets et morceaux de clôturettes, un peu d’espace et de patience y suffiront.
Les conseils de base à retenir :
alterner en petites quantités les matières à composter, vertes et brunes, humides et sèches
ne composter que des matériaux compostables (si, si, c’est mieux en le disant)
hacher les branchages si vous voulez les composter
faites deux tas d’un mètre cube, l’un en cours de montage et l’autre au repos en maturation, c’est nettement plus pratique
placés à l’ombre, les tas de compost se dessècheront moins vite
…se seraient-ils donné rendez-vous aux jardins Abbé-Pierre – Grands-Moulins à Paris ?
La partie centrale des jardins Abbé-Pierre – Grands-Moulins est ouverte la nuit aux promeneurs. Lors de ma visite, quelques usagers contemplatifs en profitaient pour écouter le concert qu’un merle inspiré leur offrait, perché sur un pin, trois mètres à peine au-dessus de leur banc.
Cet oasis de verdure et d’eau créé en 2009 est une réalisation exemplaire en matière de développement durable.
Un système de récupération de l’eau des allées et des toitures des bâtiments avoisinants alimente le réseau d’arrosage des jardins, les rigoles et les bassins, ainsi qu’un Mur des Pluies irrigué. On peut y voir des noues plantées d’arbustes, des terrasses, des mobiliers urbains confortables et solides et d’étonnants hôtels à insectes. Les parties enherbées sont traitées en prairies. Le parc a été conçu pour favoriser la biodiversité, minimiser les coà»ts de gestion et permettre de multiples usages.
Dans ces jardins très appréciés par les habitants du quartier, les observations d’oiseaux rares se sont multipliées et viennent récompenser l’intelligence de la conception et la justesse de la gestion :