L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Les nouveaux ravageurs

Caenocoris nerii, punaise africaine inféodée aux lauriers-roses est en France depuis 2014 © Gilles Carcassès
Caenocoris nerii : cette punaise originaire d’Afrique et du Moyen-Orient, inféodée aux lauriers-roses, est en France depuis 2014 © Gilles Carcassès

Si certaines arrivées de ravageurs sont dues aux changements climatiques (c’est le cas de la chenille processionnaire du pin qui progresse régulièrement vers le nord), la plupart des invasions sont directement liées aux activités humaines et notamment au commerce. Et le mouvement s’est accéléré avec la rapidité et l’intensité des transports sur les longues distances. Ainsi l’histoire contemporaine de ces invasions retrace essentiellement celle des échanges internationaux entre l’Europe et l’Amérique, puis du monde entier avec l’Asie.

Les insectes ravageurs d’origine américaine sont souvent liés aux cultures rapportées d’Amérique par les explorateurs à  partir au 16ème siècle. Après des siècles de séparation, ils ont retrouvé leurs plantes hôtes et se sont comportés en redoutables invasifs lorsqu’ils sont arrivés sans leurs prédateurs naturels. Dans cette catégorie de ravageurs d’espèces américaines introduites, on peut citer par exemple :

Certains ravageurs américains se sont accommodés de nos plantes européennes, indigènes ou acclimatées :

  • le phylloxera de la vigne (1863),
  • le tigre du platane (1975)
  • la cicadelle pruineuse  (1985),
  • le papillon palmivore (2002)
  • la punaise américaine du pin (2005),
  • la mouche du brou de la noix (2007).

L’importance des ravageurs asiatiques a beaucoup progressé ces dix dernières années et dépasse maintenant 50% des introductions. On peut citer par exemple :

D’autres ravageurs nous sont arrivés d’Europe de l’Est, des Balkans ou d’Asie Mineure :

Le bataillon des ravageurs invasifs d’origine africaine est beaucoup plus clairsemé :

Corytucha ciliata, le tigre du platane - Cergy © Gilles Carcassès
Corythucha ciliata, le tigre du platane – Cergy © Gilles Carcassès

L’histoire des ravageurs invasifs ne se vit pas à  sens unique, ainsi le bombyx disparate, papillon européen introduit en Amérique en 1869 est là -bas un véritable fléau.

Que les ravageurs invasifs que j’ai oubliés veuillent bien m’excuser, je n’ai pas voulu faire une liste exhaustive, elle serait beaucoup trop grande pour ce modeste article (102 nouveaux insectes ravageurs sont arrivés en France rien qu’entre 2000 et 2014) !

Les actes du colloque « ravageurs et insectes invasifs et émergents » – Montpellier – 2014 – AFPP

 

L'actualité des jardins

Les phytos, on arrête !

Houes de désherbage en action à  Vauréal @ Fête de la Nature
Houes de désherbage en action à  Vauréal © Kogito.fr pour la Fête de la Nature

Jardiniers des collectivités, à  compter du 1er janvier 2017, vous ne pourrez plus utiliser de produits phytosanitaires. Le détail des dispositions de la loi Labbé mérite cependant une lecture attentive, pour bien en comprendre le périmètre et les subtilités.

Qui est concerné ?

La loi vise l’Etat, les collectivités locales et leurs groupements ainsi que les établissements publics, qu’elles interviennent par les moyens de leurs régies ou par d’autres moyens, comme les services de prestataires.

Quels espaces sont concernés par cette interdiction ?

Les espaces verts, les promenades, les forêts, et les voiries sont visés par la loi.

Fossé de collecte des eaux pluviales à  Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès
Fossé de collecte des eaux pluviales à  Neuville-sur-Oise © Gilles Carcassès

Rappelons que restent applicables les interdictions et restrictions définies par des textes antérieurs, dans les espaces suivants :

– les plans d’eau, fossés, étangs, mares, collecteurs d’eaux pluviales, cours d’eau et leurs abords (arrêté du 12 septembre 2006),

– les espaces habituellement fréquentés par les enfants dans l’enceinte des établissements scolaires, des crèches, des haltes garderies et des centres de loisirs ainsi que les aires de jeux et les établissements de santé (arrêté du 27 juin 2011).

Quelles sont les exceptions prévues par la loi ?

Les produits de biocontrôle, ceux qualifiés à  faible risque ainsi que ceux qui sont utilisables en agriculture biologique (UAB) pourront continuer à  être utilisés.

Les traitements obligatoires dans le cadre de la lutte contre les organismes réglementés échappent également à  ces mesures d’interdiction.

En ce qui concerne les voiries, la loi de transition énergétique dans son article 68 a introduit une exception pour les zones étroites ou difficiles d’accès, ainsi formulée : Par exception, l’utilisation des produits phytopharmaceutiques est autorisée pour l’entretien des voiries dans les zones étroites ou difficiles d’accès, telles que les bretelles, échangeurs, terre-pleins centraux et ouvrages, dans la mesure où leur interdiction ne peut être envisagée pour des raisons de sécurité des personnels chargés de l’entretien et de l’exploitation ou des usagers de la route, ou entraîne des sujétions disproportionnées sur l’exploitation routière.

Que sont donc les « produits à  faible risque » ?

Les produits à  faible risque sont soit des substances de base, soit des biostimulants.

Les substances de base et leurs conditions d’usage sont présentées dans le site de l’Institut Technique de l’Agriculture Biologique (ITAB). En voici deux exemples qui peuvent être utiles aux jardiniers des collectivités :

  • La décoction de prêle réalisée selon une recette précise est une substance de base fongicide utilisable sur certaines cultures, dont la vigne.
  • Le vinaigre de qualité alimentaire est reconnu comme substance de base et peut être utilisé pour désinfecter les outils de taille des arbres et arbustes.

Les biostimulants sont définis par le décret du 27 avril 2016 et une liste a été établie. Ainsi les macérations ou décoctions de plantes telles que l’ail, l’ortie, la sauge, le gingembre, les queues de cerises… sont reconnues comme des biostimulants, sans effets nocifs sur la santé des hommes et des animaux ni sur l’environnement. Et sans effets scientifiquement établis sur les plantes…

Etonnamment, cette liste contient une faute, répétée 3 fois : le févier est appelé « Gleditschia » au lieu de Gleditsia. Je vais me plaindre auprès du Monsieur pesticide du Ministère de l’Ecologie (qui n’y est pour rien).

Comment reconnaître les produits utilisables en agriculture biologique ?

Le guide des produits de protection des cultures utilisables en France en agriculture biologique est régulièrement mis à  jour et publié sur le site de l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO). Les produits qui concernent les jardiniers professionnels sont ceux rattachés aux usages « cultures ornementales ».

Et pour les produits de biocontrôle ?

On dispose, en attendant la liste officielle, d’une liste des produits de biocontrôle parue le 31 mars 2016. Mais sur 200 produits répertoriés, seulement une trentaine seraient utilisables en zones non agricoles. Lesquels ? Pour le savoir, il faut interroger pour chaque produit le site e-phy anses et vérifier que ses usages autorisés correspondent bien au besoin identifé sur espace vert.

Pour le fun, je précise que cette liste récente n’est déjà  plus à  jour car elle indique plusieurs produits qui ont été retirés depuis et ne sont donc plus utilisables… Mais c’est mieux que ne pas avoir de liste.

Pour les curieux : Notre petit lexique des pesticides

Agenda, L'actualité des jardins

Visitez le jardin écologique du Jardin des plantes à  Paris

Le jardin écologique du Jardin des plantes de Paris © Gilles Carcassès
Au jardin écologique du Jardin des plantes de Paris © Gilles Carcassès

Profitez de l’été pour visiter un lieu ordinairement réservé aux chercheurs, au jardin des Plantes de Paris : le jardin écologique. Un programme de visites guidées gratuites (jusqu’au 25 aoà»t 2016) vous permet de découvrir cette enclave de nature préservée. Vous y verrez des parcelles cultivées (vigne, céréales) et leurs plantes adventices aujourd’hui menacées, une mare, plusieurs types de boisement, une platière de grès, une friche, une haie champêtre, une prairie de fauche, une spirale à  insectes, une butte à  bourdons, une pelouse calcicole… Pas de ratons-laveurs, mais d’autres représentants encombrants de la faune parisienne sont bien présents et nécessitent quelques moyens de protection : pigeons, corneilles, perruches, canards colverts.

Spirale d'herbes aromatiques © Gilles Carcassès
Spirale d’herbes aromatiques au jardin écologique (Paris) © Gilles Carcassès

 

Agenda, L'actualité des jardins

Prochain rendez-vous du développement durable : sol et biodiversité

invitation rdv DD 05 09 2016

Ne manquez pas ce « Rendez-vous du développement durable » consacré à  la préservation de la qualité des sols, un enjeu de première importance pour l’agriculture urbaine, la santé des végétaux en ville et la lutte contre le changement climatique !

L’article dans 13 comme une

L’observatoire participatif des vers de terre à  Cergy-Pontoise

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Cœur de sorcière

Clathrus ruber - Paris © Laurent Renault
Clathrus ruber – Paris © Laurent Renault

Il n’y a pas que des exotiques qui poussent sur le bois broyé. Ce clathre grillagé, nommé aussi cœur de sorcière, est indigène et peut proliférer un peu partout sur les paillages de massifs d’arbustes. C’est ce qui s’est passé dans le fruticetum (collection d’arbustes) de l’école Du Breuil cette année au mois de juin. Comme les autres membres de sa famille, son odeur repoussante attire les mouches qui disperseront ses spores.

Clathrus ruber viellissants © Laurent Renault
Clathrus ruber viellissants © Laurent Renault

On rencontre parfois en forêt une espèce voisine d’origine australienne, Clathrus archeri. Ce champignon, qui sort également d’un œuf, se déploie en forme d’étoile de mer. Il est arrivé en France avec de la laine de moutons en provenance d’Australie, dans les Vosges et dans le Bordelais à  l’époque de la première guerre mondiale. il a depuis largement colonisé l’Europe.

Clathrus archeri © Gilles Carcassès
Clathrus archeri © Gilles Carcassès
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La mite à  trois bandes

Les marronniers blancs, comme chaque été depuis le début des années 2000, montrent les symptômes disgracieux de l’attaque de la mineuse. Le responsable est un minuscule papillon invasif originaire des Balkans, reconnaissable aux trois bandes claires qui ornent ses ailes.

Cameraria ohridella, la mineuse des feuilles du marronnier © Gilles Carcassès
Cameraria ohridella, la mineuse du marronnier © Gilles Carcassès

Ce microlépidoptère est assez facile à  observer aux premiers jours chauds d’avril. En nombre, les adultes émergent alors des chrysalides qui ont passé l’hiver dans les feuilles mortes, et se regroupent sur les troncs de marronniers au soleil pour s’accoupler. Les femelles pondent sur les feuilles des branches basses et les toutes jeunes chenilles vont rapidement pénétrer sous la cuticule pour former de petites mines qui vont s’étendre puis brunir à  mesure de la croissance de ces larves. Dans le courant de l’été, les générations suivantes vont gagner les frondaisons les plus hautes.

Feuille de marronnier minée © Gilles Carcassès
Feuille de marronnier minée – bois de Cergy © Gilles Carcassès

Par transparence on distingue l’occupant (en fait ici la dépouille de la dernière mue larvaire). Les trainées sombres sont les excréments de la chenille.

Exuvie de Cameraria ohridella © Gilles Carcassès
Chrysalide de Cameraria ohridella © Gilles Carcassès

La nymphe s’extrait partiellement de la feuille pour donner naissance au papillon. Chaque mine produit ainsi un nouvel adulte.

Mines percées © Gilles Carcassès
Mines percées © Gilles Carcassès

Chaque mine, vraiment ? A l’évidence, quelques oiseaux prélèvent leur dîme, si j’en crois ces coups de bec, probablement l’œuvre de mésanges bleues ou charbonnières. Ces oiseaux régulent ainsi un peu les populations du ravageur. Le jardinier peut ainsi limiter les dégâts en offrant des nichoirs aux mésanges. Il peut aussi détruire les feuilles mortes des marronniers, dans lesquelles la dernière génération passe l’hiver sous forme de chrysalides.

En savoir plus sur la mineuse du marronnier

L'actualité des jardins

Les fleurs de mes hémérocalles avortent

Bouton d'hémérocalle déformé © Gilles Carcassès
Bouton d’hémérocalle déformé © Gilles Carcassès

Chaque année en juin, les premiers boutons de fleurs de mes hémérocalles sont boursouflés et ne s’épanouissent pas. Ce sont surtout les variétés jaunes et les brunes qui sont touchées. Un moucheron est le responsable de ces déformations : en ouvrant un bouton on peut voir les nombreux asticots, bien à  l’abri des prédateurs derrière les pétales épaissis.

Larves de Contarinia quinquenotata © Gilles Carcassès
Larves de Contarinia quinquenotata, la cécidomyie de l’hémérocalle © Gilles Carcassès

Le petit insecte que l’on voir en silhouette devant mon index sur cette photo est un hyménoptère parasitoà¯de, une micro-guêpe qui pond dans les œufs ou les larves d’autres insectes. Il n’est sans doute pas là  par hasard. Ces parasitoà¯des limitent de façon naturelle la propagation des ravageurs. La main du jardinier peut aussi agir efficacement en retirant et en détruisant les boutons contaminés à  mesure de leur apparition.

Passé le début du mois de juillet, les boutons floraux ne sont plus attaqués, les larves de la cécidomyie sont déjà  tombées au sol, elles s’y nymphoseront et donneront la nouvelle génération d’adultes au printemps suivant.

Dans mon jardin, la cécidomyie fait de gros dégâts certaines années sur cette variété jaune précoce. © Gilles Carcassès
Dans mon jardin, la cécidomyie fait de gros dégâts certaines années sur cette variété jaune précoce. © Gilles Carcassès
Les variétés tardives d'hémérocalles sont très peu attaquées par la cécidomyie. à  la main les boutons contaminés et les détruire
Les variétés tardives d’hémérocalles sont très peu attaquées par la cécidomyie. © Gilles Carcassès
Les hémérocalles, plantes spectaculaires de culture très facile, sont précieuses au jardin © Gilles Carcassès
Les hémérocalles, plantes spectaculaires de culture très facile, sont précieuses au jardin © Gilles Carcassès
L'actualité des jardins

Les beaux trottoirs de Maurecourt

© Gilles Carcassès
Végétalisation de trottoirs – Maurecourt © Gilles Carcassès

En septembre 2014, nous vous montrions de jeunes plantations en pied d’arbres sans arrosage sur l’avenue de l’ancienne gare à  Maurecourt. Une jolie façon d’améliorer la biodiversité en ville en offrant des floraisons aux insectes pollinisateurs, tout en évitant l’emploi des désherbants.

La sècheresse de l’été 2015 aura-t-elle eu raison de ces plantations ? Pour le savoir, nous y sommes retournés. Globalement, la palette végétale d’origine a parfaitement tenu ses promesses. Les touffes ont bien grossi, et leur visibilité leur assure maintenant une assez bonne protection contre les manœuvres des conducteurs maladroits.

© Gilles Carcassès
Helichrysum italicum, Perovskia atriplicifolia et Santolina rosmarinifolia ont pris un beau volume. © Gilles Carcassès
Tradescantia - Maurecourt © Gilles Carcassès
Tradescantia andersoniana et Stipa tenuissima – Maurecourt © Gilles Carcassès

Les éphémères de Virginie (ici une variété à  fleurs blanches), pourtant réputées adaptées pour les situations fraiches, se comportent ici très bien.

Armoise naine et géranium sanguin - Maurecourt © Gilles Carcassès
Artemisia schmidtiana nana et Geranium sanguineum – Maurecourt © Gilles Carcassès

Artemisia schmidtiana nana s’est développée mais a un peu de mal à  couvrir le sol.

Rendez-vous dans deux ans, pour la suite de ce suivi…

 

L'actualité des jardins

Nouveau : transhumance de poules à  Cergy

Mardi 5 juillet 2016, une étrange agitation règne à  l’école Les Châteaux à  Cergy ! C’est le jour du grand déménagement avant les vacances d’été. Le poulailler mis au point par Joà«l Boudou et Annie Biston, professeurs au collège des Touleuses, et construit avec leurs élèves des 3ème et 4ème pro, doit rejoindre pour deux mois le centre de loisirs du bois de Cergy. Heureusement, il est monté sur roulettes, il suffit de le tirer avec une corde solide et de le guider avec habileté et coordination pour lui faire prendre les virages. Les deux poules aimablement fournies par M. Lopes, parent d’élève, et les deux poulettes nées en classe de maternelle ont fait un étonnant voyage. De mémoire de poules, ça ne s’était jamais vu dans le quartier.

En route pour le bois de Cergy © Gilles Carcassès
En route pour le bois de Cergy © Nina Blin

Dans la lancée, les jardinières imaginées par les élèves de l’école, et préfabriquées par les mêmes collégiens, ont été tractées jusqu’au jardin des « Incroyables comestibles » situé devant l’école.

Le déménagement des jardinières - école des Châteaux à  Cergy © Gilles Carcassès
On écoute les instructions du professeur Boudou avant de tirer sur la corde. © Nina Blin

Tout le monde est invité à  participer cet été à  leur arrosage.

A la rentrée, tout ce beau mobilier fera le voyage dans l’autre sens, et les quatre demoiselles à  plumes retourneront à  l’école, des histoires plein le bec. Les élèves pourront alors continuer à  apprendre comment jardiner ensemble pour se nourrir sainement et simplement, et comment recycler avec profit les épluchures de la cuisine en élevant de sympathiques animaux.

Jardinière aux formes extravagantes, rêvée par les enfants de l'école des Châteaux et construite par les collégiens © Gilles Carcassès
Jardinière aux formes extravagantes, rêvée par les enfants de l’école et construite par les collégiens © Gilles Carcassès
Les jeunes poulettes sont nés en couveuse dans une classe de maternelle de l'école des Châteaux © Gilles Carcassès
Les jeunes poulettes sont nées en couveuse dans une classe de maternelle de l’école Les Châteaux © Gilles Carcassès
Le palais des poules à  l'école Les Châteaux © Joà«l Boudou
Le palais des poules à  l’école Les Châteaux © Joà«l Boudou

 

L'actualité des jardins

Le guide technique de l’arbre que vous attendiez !

arbresJardiniers professionnels, la version française du guide technique « Arbres en milieu urbain » est enfin disponible. Cet ouvrage collectif anglais qui fait le point sur les meilleures techniques visant à  la bonne intégration de l’arbre en ville a pu être traduit grâce à  l’action de VAL’HOR, l’interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage. Il est accessible gratuitement en ligne :

Arbres en milieu urbain – guide de mise en œuvre

Plantations récentes à  Maurecourt © Gilles Carcassès
Trottoirs plantés à  Maurecourt © Gilles Carcassès