Durant 3 jours, une collecte de sapins au rythme du pas du cheval a été organisée par l’association « Les Z’Herbes Folles » qui gère la ferme pédagogique de Pontoise, en partenariat avec l’association locale « Pâtis, Notre dame et Environnement » et la municipalité de Pontoise.
Ovive de La Source, jument de race Trait du Nord et sa meneuse Juliette ont aidé les pontoisiens à se séparer de leurs sapins de Noà«l. Quel plaisir pour l’attelage de rencontrer des riverains « sapin à la main » ravis de déposer leur arbre dans la voiture hippomobile !
Cette action originale était une première ; elle s’est fort bien passée. Peut-être reverrons-nous ce sympathique équipage pour une semblable opération l’an prochain ?
Retrouvez nos articles sur la ferme pédagogique de Pontoise :
Ce soir-là , par un froid de canard, un équipage de galériens faisait des longueurs à la rame au fond du grand étang de l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise, sous les aboiements d’un coach motorisé. Ce manège peu discret ne semblait pas trop impressionner les grèbes huppés (au premier plan dans la photo ci-dessus) ni les mouettes rieuses rassemblées en nombre au centre de l’étang pour y passer la nuit. Un groupe serré de trois petits canards a attiré mon attention.
Le reflet du soleil sur une aile m’a envoyé un signal vert émeraude bien net : à cet indice, je me forge une conviction, ce sont des sarcelles d’hiver. Ces plumes irisées forment ce que l’on appelle le miroir alaire. A chaque espèce de canard, sa couleur : miroir bleu pour les colverts, vert pour les sarcelles d’hiver, blanc pour les chipeaux… C’est là un signe de reconnaissance entre individus de la même espèce, utile pour ne pas se tromper de femelle à la saison des amours. Et c’est bien commode pour les ornithologues.
Quelques ruses de sioux plus tard, j’ai pu m’approcher un peu pour prendre cette photo. Bizarre, le miroir paraît bleu. Aurai-je la berlue ? On m’explique que ce sont là des couleurs d’irisation, et qu’elles peuvent varier selon l’incidence de la lumière. Les spécialistes sont formels, car les autres critères ne mentent pas : le bec sombre, les grands motifs sur les flancs, la forme de la tête, les proportions générales : ce sont bien des sarcelles d’hiver. Des femelles bien sà»r, car les mâles sont beaucoup plus colorés. L’ornithologie est une science difficile…
Je n’avais encore jamais vu de sarcelles d’hiver à l’Ile de loisirs. D’habitude, en cette saison, je les observe plutôt sur la Seine. Leur présence m’a fait plaisir ; je les trouve bien jolis ces petits canards.
Les CAUE d’Ile-de-France proposent une formation sur la nature en ville en 7 modules d’une journée entre février et octobre 2017 :
mardi 21 février 2017 – Nature en ville : de quoi parle-t-on ? – CAUE 92 Nanterre (92) mardi 21 mars 2017 – Aménager et gérer durablement les espaces verts – Communauté d’agglomération de Cergy Pontoise, Le Verger à Cergy (95) jeudi 20 avril 2017 – Positionner l’agriculture comme une composante du projet urbain Rendez-vous : gare de Massy-Palaiseau (91) mardi 16 mai 2017 – Développer l’installation de jardins partagés – CAUE 93 Pantin (93) jeudi 15 juin 2017 – Gérer de façon alternative les eaux pluviales – Mairie d’Asnières-sur-Seine (92) mardi 19 septembre 2017 – Maintenir et développer la place de l’arbre en ville – C.A de Paris Vallée de la Marne Torcy (77) mardi 3 octobre 2017 – Protéger et gérer le patrimoine arboré – C.A de Paris Vallée de la Marne Torcy (77)
A voir en ce moment à l’Ile de loisirs de Cergy-Pontoise, près de la plage du parc à bateaux : le cygne noir. Il barbote en compagnie d’une petite troupe de cygnes tuberculés, remontant des herbes aquatiques du fond pour les consommer. Aux derniers comptages Wetlands, les ornithologues ont en recensé 5 seulement pour toute l’Ile-de-France.
Le ministère de l’Environnement a publié mercredi 4 janvier 2017 le « guide des solutions » à l’usage des communes, qui ont l’obligation depuis le 1er janvier 2017, en vertu de la loi Labbé, de s’abstenir d’utiliser des produits phytosanitaires de synthèse.
Je vous recommande particulièrement la lecture du chapitre 3 intitulé « LA LOI MODE D’EMPLOI » qui répond aux questions techniques des jardiniers. C’est à partir de la page 34 du guide.
On y apprend notamment que « les cimetières et les terrains de sport ne sont concernés par l’interdiction que s’ils font l’objet d’un usage de « promenade » ou d’ « espace vert » avéré. Ces espaces nécessitent donc une appréciation au cas par cas pour déterminer s’ils font l’objet d’un usage de « promenade » ou d’ « espace vert » avéré et s’ils entrent ainsi dans le champ de la loi. »
On y trouve aussi tous les liens utiles vers les listes des produits encore autorisés.
Vous cherchez une idée de sortie pas chère et originale ? Voici le nouveau programme d’animations que l’équipe de la Ferme d’Ecancourt vous a concocté pour janvier et février 2017. Cliquez sur le tract ci-dessous pour en prendre connaissance.
Et il paraît qu’à la ferme les premiers agneaux sont nés…
De loin, en vol, je l’avais pris pour une chrysope. Sur le parvis de La Défense, ce n’était pas banal. L’insecte a fini par se poser sur un olivier en bac. Ce prétendu chrysope s’avère être en fait un papillon de nuit. Les antennes tenues droit devant et sa belle moustache m’orientent vers la famille des Ypsolophidae.
Ypsolopha mucronella est un des rares papillons que l’on peut voir voler en plein hiver : le pic d’observation est entre février et avril. Sa chenille consomme les feuilles de différentes espèces de fusains. Quelques massifs de fusains couvre-sols et arbustifs dans les jardinières à proximité expliquent la présence de ce papillon de nuit.
Le copalme (Liquidambar styraciflua) est un bel arbre américain souvent utilisé en espaces verts en raison des couleurs flamboyantes de son feuillage à l’automne. Ses fruits, de petites samares, sont enfermées dans des capsules groupées en boules épineuses qui participent aussi au charme de cet arbre en hiver. Les fruits ailés s’en échappent à maturité à la fin de l’automne. C’est le moment que choisissent les chardonnerets pour prélever leur dîme car ils apprécient ces graines, tout comme celles du platane.
Cette belle photo aimablement fournie par un naturaliste francilien montre que ces oiseaux savent s’adapter à la vie en ville et tirer profit d’une nourriture parfois exotique.
Le parc François-Mitterrand, depuis les travaux de rénovation écologique, est devenu un haut lieu de la biodiversité ordinaire. Cela n’a pas échappé à quelques étudiants au sens artistique développé.
Très bruyantes et bien visibles, une cinquantaine de mouettes rieuses ont établi leur quartier d’hiver dans le parc, comme l’an dernier. Elles sont venues d’Europe du Nord et de l’Est, attirées par la douceur du climat. Je guette depuis début décembre le retour de nos habituées de Pologne, de Belgique et de Tchéquie.
Cliquez sur l’image pour lire le numéro de la bague posée par le Muséum de Prague : ES 15.728 est bien là ! Cette native de Vojkovice était déjà venue en janvier 2015.
D’autres habitants du parc sont plus discrets en cette saison.
Sur le tronc de ce cèdre, chaque fissure est mise à profit. Les gendarmes se pressent les uns contre les autres dans ces abris en attendant le retour des beaux jours. Mais regardez bien, ne dirait-on pas qu’une autre espèce, avec un point blanc tout rond sur la membrane noire, occupe aussi les lieux ?
Effectivement, quelques Melanocoryphus albomaculatus ont rejoint les troupes de gendarmes. Ces punaises consomment les fruits des Astéracées, notamment ceux des séneçons. Les gendarmes, quant à eux, se nourrissent des fruits des tilleuls et aussi des mauves. Ici, point de tilleuls à proximité, mais une très belle prairie riche en mauves et en séneçons.
Une coccinelle asiatique, retardataire, inspecte les fissures du tronc et cherche un logement encore vacant pour se mettre à l’abri du froid. Tu t’y prends bien tard, petite coccinelle…