Début février : c’est maintenant qu’il faut agir pour lutter contre les chenilles processionnaires du pin (Thaumetopoea pityocampa). C’est en effet le moment d’installer les pièges autour des troncs (un piège par pin infesté), avant que les chenilles descendent en procession pour aller se nymphoser dans le sol. Trompées par le dispositif, les chenilles se nymphoseront dans le sac du piège. Le démontage et la destruction, en respectant scrupuleusement les consignes de sécurité, sont à planifier pour début mai. Il est important de placer le piège suffisamment en hauteur pour qu’il ne soit pas à la portée des enfants.
En hiver on peut aussi supprimer et brà»ler les nids soyeux des chenilles au bout des branches, s’ils sont accessibles. Pour cette opération, il est indispensable de porter des équipements de protection individuelle.
C’est aussi le moment d’entretenir les nichoirs à mésanges et d’en installer de nouveaux (un nichoir tous les 25 mètres). Ces oiseaux participent en effet à la régulation du ravageur car ils prélèvent de grandes quantités de ces chenilles au printemps quand ils nourrissent leurs petits.
Installer un nichoir, par Ornithomedia.com
Les clés pour lutter contre la processionnaire du pin (INRA – janvier 2016)
Retrouvez notre article sur la progression de la processionnaire du pin en Ile-de-France
La méthode de destruction pour la chenille du pin est-elle identique pour la chenille processionnaire urticante du chêne? Des chênes sont désormais infestés aux abords de l’agglomération (ex. Génicourt) et plus loin dans le Vexin.
Ce n’est pas la même espèce, elle ne se nymphose pas au sol mais sur les troncs et sous les branches. Le piège de descente au sol est donc inefficace. Reste la lutte biologique par l’emploi de bacille de Thuringe, qui a l’inconvénient de ne pas être sélectif. Des molécules de phéromones sont actuellement testées par l’INRA et l’ONF. Fin des essais en 2019…
http://www.forestopic.com/fr/arbre/sante-de-l-arbre/455-pheromones-test-foret-processionnaire-chene