L'actualité de la Nature

Le gui

Avez-vous déjà  vu ces touffes ornant les branches de certains arbres ? Il s’agit de Viscum album, plus communément appelé le gui.

Viscum album – Cergy © CACP – Emilie Périé

Contrairement à  ce que l’on peut croire, le gui n’est ni une maladie ni un parasite mais un hémiparasite pour être précis. La plante est pourvue de chlorophylle et peut ainsi synthétiser son propre sucre, elle ne prélève dans la sève de l’arbre que de l’eau et des sels minéraux. Les plantes parasites, quant à  elles, sont totalement dépendantes de leur hôte.

Fruits blancs de Viscum album – Cergy © CACP – Emilie Périé

Comment arrive-t-elle sur les branches ?

Ses fruits sont consommés par certains passereaux de la famille des Turdidés (grive draine, grive mauvis et merle noir) : la dissémination du gui, tout comme le houx, se fait par zoochorie. C’est ainsi que les graines se retrouvent sur les branches, après que les oiseaux les aient rejetées.

Touffe de gui – Cergy © CACP – Emilie Périé

Le développement du gui fatigue l’arbre et entraîne souvent une diminution de la croissance de l’arbre et de la production fruitière.

Pommiers d’ornements à  droite avec du gui, prunus en fleur à  gauche sans gui – Cergy © CACP – Léo Micouin

à‰tonnamment, dans le Verger face à  nos bureaux, les pommiers d’ornement sont habités par du gui alors que leurs voisins prunus ne le sont pas.

Source :

Le gui, par Jardiner avec Binette et Jardin

Retrouvez un autre article sur une plante hémiparasite :

Le mélampyre des champs

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Au gui

Qui a mangé le gui ?

L'actualité de la Nature

Houx houx, c’est moi !

Ilex aquifolium panaché © CACP – Gilles Carcassès

Le houx fait partie des arbustes à  feuilles persistantes. En hiver, sa verdure et ses baies rouges font de lui un végétal apprécié de la saison. On en retrouve souvent des rameaux sur les tablées des fêtes de fin d’année : le houx était symbole de chance et de bienveillance chez les Celtes et les Romains.

Rameaux de houx brillant © CACP – Gilles Carcassès

Ses feuilles coriaces dissuadent les larves affamées et leurs épines tiennent les brouteurs à  l’écart. Si vous observez le houx dans son ensemble, vous pourrez remarquer que la spinescence de ses feuilles (c’est-à -dire le fait qu’elles soient couvertes d’épines) n’atteint un fort degré qu’à  la base de l’arbuste. Plus en hauteur, les feuilles deviennent au contraire entières avec très peu d’épines. Cette différence de formes entre les feuilles est appelée « hétérophyllie ».  Elle résulterait d’une adaptation défensive développée par la plante.

Hétérophyllie du houx © CACP – Emilie Périé

Malgré son apparence peu accueillante pour certains animaux, le houx est tout de même une plante appréciée par les oiseaux. Ceux-ci s’y abritent et profitent des baies rouges. Le voyage des graines se fait ainsi à  vol d’oiseau : on parle de dissémination par zoochorie (grâce à  l’animal).

Les baies rouges du houx © CACP – Gilles Carcassès

Source :

Le houx, une plante de Noà«l, par l’ENS Lyon

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Houx fais-moi peur !

Joyeux Noà«l 2019

L'actualité de la Nature

L’aigremoine

Nouvelle mode capillaire chez les chevaux ? © CACP – Gilles Carcassès

Ce sont des graines d’aigremoine qui s’accrochent ainsi dans la crinière de ce cheval lorsqu’il baisse la tête pour se nourrir dans son pré.

Agrimonia eupatoria © CACP – Gilles Carcassès

L’aigremoine est une plante vivace herbacée rhizomateuse qui croît sur des substrats riches en éléments nutritifs : prairies pâturées, lisières de bois, bordures de champs… Ses fruits sont armés de crochets qui facilitent son transport par les animaux ou les humains.

Feuille d’aigremoine © CACP – Gilles Carcassès

Les feuilles de l’aigremoine sont aisées à  reconnaître avec cette alternance de folioles petites et grandes.

Il existe deux espèces d’aigremoine en Ile-de-France : Agrimonia procera, qui pousse dans les fossés, est plus grande et moins commune qu’Agrimonia eupatoria. Les sillons sur ses fruits sont moins marqués et n’en dépassent pas le milieu.

On retrouve le même type de crochets sur les fruits d’une autre plante, la bardane. A noter que la bardane et l’aigremoine sont pourtant assez éloignées sur le plan de la botanique, la première étant une Asteracée et la seconde une Rosacée.

Les graines d’Arctium lappa, la grande bardane. © CACP – Marion Poiret
L'actualité des jardins

Une bonne coupe pour l’été

Les brebis des pâtures de Cergy-Pontoise ont été regroupées mercredi 17 juin 2015 à  la ferme d’Ecancourt pour la tonte annuelle.

Dans la salle d'attente © Gilles Carcassès
Affluence record dans la salle d’attente pour la tonte © Gilles Carcassès
La tonte d'un bélier © Gilles Carcassès
Un bélier, entre les mains expertes du tondeur © Gilles Carcassès

La tonte est un exercice qui requiert de la dextérité pour ne pas blesser les animaux.

Après la tonte © Gilles Carcassès
Fraichement tondus, les ovins sont vermifugés, recomptés et triés par pâture avant de rejoindre leurs prairies. © Gilles Carcassès
 Graines de gratteron et semences de graminées accrochées dans une toison © Gilles Carcassès
Graines de gaillet gratteron et semences de graminées dans une toison © Gilles Carcassès

Les toisons sont récupérées pour le filage de la laine. Elles subissent sur place un premier nettoyage des débris végétaux qui sont accrochés dans la laine. De nombreuses graines crochues sont adaptées pour ce mode dissémination par les animaux : on parle de zoochorie.

http://www.ferme.ecancourt.fr/blog/?p=2324