Il ne serait pas un peu « blanc-bec » celui-là ? Assurément, c’est un jeune de l’année de la famille rouge-queue noir que je vois tous les jours au Verger, dans le jardin de Cergy-Pontoise Aménagement.
Comment reconnaître un rouge-queue noir ? Comment dire, c’est simple : la queue est rouge brique, et le reste à peu près gris noir. Les yeux et les pattes sont noirs. C’est immanquable. Au passage, on vérifie le bec fin de cet oiseau insectivore. Et s’il se dandine en remuant de la queue, c’est normal, c’est sa façon à lui de se distinguer. Son chant que certains qualifient de mélodieux rappelle le bruit du verre écrasé.
Cet oiseau est migrateur, il passe ses quartiers d’hiver en Espagne ou en Afrique du Nord, et revient chez nous tôt au printemps, souvent dès la mi-mars. Quand il est là , on sait que l’hiver est fini.
Il niche dans les bâtiments, sur les poutres des granges, dans des cavités, des fissures, des trous de murs. On le voit en campagne comme en ville, à condition qu’il y ait aux alentours quelque espace vert en gestion différenciée abondamment garni d’insectes !