Ces fleurs blanches et velues en grappe appartiennent à l’orobanche du picris. Si la plante n’est pas du tout verte, c’est parce que c’est une plante parasite. Elle se greffe à une autre plante, elle, capable de photosynthèse, et puise ses ressources dans les racines de l’hôte. Il existe une douzaine d’orobanches dans la région, toutes associées à un type de plante spécifique. L’orobanche du picris est la moins rare.
La voici à un état un peu plus avancé.
Quant au picris, la plante hôte, c’est une plante extrêmement commune.
C’est une astéracée liguliflore à fleurs jaunes que l’on reconnait facilement au caractère accrochant de ses feuilles.
Sources :
La flore d’àŽle-de-France par Philippe Jauzein et Olivier NAwrot
Orobanche picridis, par FLORIF