![](https://natureenville.cergypontoise.fr/app/uploads/2020/08/orobanche-picridis-20-05-2020-neuville-u-ep-385.jpg?w=825)
Ces fleurs blanches et velues en grappe appartiennent à l’orobanche du picris. Si la plante n’est pas du tout verte, c’est parce que c’est une plante parasite. Elle se greffe à une autre plante, elle, capable de photosynthèse, et puise ses ressources dans les racines de l’hôte. Il existe une douzaine d’orobanches dans la région, toutes associées à un type de plante spécifique. L’orobanche du picris est la moins rare.
La voici à un état un peu plus avancé.
![](https://natureenville.cergypontoise.fr/app/uploads/2020/08/orobanche-picridis-20-05-2020-neuville-u-ep-293.jpg?w=770)
Quant au picris, la plante hôte, c’est une plante extrêmement commune.
![](https://natureenville.cergypontoise.fr/app/uploads/2020/08/17-07-2020-puiseux-ep-4.jpg?w=825)
C’est une astéracée liguliflore à fleurs jaunes que l’on reconnait facilement au caractère accrochant de ses feuilles.
![](https://natureenville.cergypontoise.fr/app/uploads/2020/08/picris-hieracioides-24-04-2020-chaville-ep-12.jpg?w=825)
Sources :
La flore d’àŽle-de-France par Philippe Jauzein et Olivier NAwrot
Orobanche picridis, par FLORIF