C’est un bel oiseau, assez commun sur notre territoire. On le reconnait à son plumage tout en contrastes de noir et blanc. Le dos est gris, le ventre blanc, la calotte et la bavette sont noires et la queue est bicolore, noire à l’intérieur et blanche sur les bords. Chez la femelle le noir de la calotte est moins franc et moins contrasté avec le dos.
Au-delà de ses couleurs on peut la reconnaitre facilement à son comportement. La bergeronnette grise a un vol à rebonds : elle se propulse vers le haut de quelques battements d’ailes puis se laisse redescendre. Ce vol ondulant, sa silhouette à longue queue et les quelques notes qu’elle lance en volant sont caractéristiques.
Au sol la bergeronnette de déplace rapidement, souvent en courant, à la recherche de sa nourriture. Elle balance alors la queue frénétiquement, ce qui lui a valu le nom de Hoche-queue.
Elle est assez peu farouche et bien présente en milieu urbain. Il n’est pas rare de voir un mâle perché sur un toit ou un poteau pour chanter.
La bergeronnette est une migratrice partielle. Certains individus migrent vers l’Afrique alors que d’autres passent l’hiver en France. Ces derniers jours dans le sud on pouvait voir des groupes de dizaines d’individus en train de remonter des pays chauds pour retrouver leurs zones de nidification. Pour certaines, l’arrivée sera Cergy-Pontoise et cet été il sera possible de voir les jeunes, relativement à découvert, attendre d’être nourris par un adulte qui n’est jamais très loin.
Les jeunes comme les adultes sont des insectivores. Sur l’image ci-dessus la femelle venait de capturer un tipule qu’elle donnait à manger à son petit.
A l’origine montagnarde, la bergeronnette grise fait son nid dans des anfractuosités rocheuses ou de bâtiments. Peut-être l’avez-vous vue chez vous ?