L'actualité de la Nature

Pince monseigneur

En soulevant l’écorce d’un tronc pourri dans le parc du château de Menucourt, j’ai trouvé cet animal étrange de presque trois centimètres de long. On dirait un mille-pattes, mais qui n’aurait que six pattes ! A ce détail, on comprend qu’il s’agit bien d’un insecte et non d’un myriapode. C’est même la larve du plus chic de nos coléoptères forestiers : le cardinal.

© Gilles Carcassès
La larve du cardinal chasse dans le bois pourri – Menucourt © Gilles Carcassès

Son profil aplati lui permet de se faufiler dans les moindres anfractuosités et galeries.

Larve de Pyrochroa © Gilles Carcassès
Larve de cardinal, Pyrochroa sp, vue sous une écorce dans les bois de Boisemont © Gilles Carcassès

Dommage d’être aussi brillante et de ne jamais voir le soleil !

© Gilles Carcassès
Détail de la tête de la larve de Pyrochroa © Gilles Carcassès

La larve du cardinal est une carnassière. Elle dévore d’autres larves d’insectes et petits animaux qui vivent sous les écorces des branches pourries, qu’elle pince à  l’aide de ses mandibules acérées. Ses antennes lui servent sans doute à  repérer ses proies.

Pyrochroa adulte - Menucourt © Gilles Carcassès
Pyrochroa adulte – Menucourt © Gilles Carcassès

On peut trouver en Ile-de-France deux espèces de Pyrochroa. Sur la photo ci-dessus, on reconnait Pyrochroa serraticornis à  sa tête rouge, Pyrochroa coccinea ayant la tête noire. Et comme ses antennes ne sont pas pectinées, on sait que c’est une femelle.

L’adulte du cardinal à  tête rouge fréquente les plantes basses des clairières et se nourrit de sève ou de nectar.

Splendeurs forestières

http://www.insectes-net.fr/cardinal/pyro2.htm

Agenda, L'actualité de la Nature

Sortie ornitho au parc du château de Menucourt

Le Comité de Défense de l’Environnement de Menucourt organisait dimanche 8 mars 2015 sa deuxième sortie à  la découverte des oiseaux du parc du château de Menucourt.

© Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès

Une douzaine de personnes s’étaient inscrites, et elles ont eu la chance de bénéficier d’un temps splendide.

Les explications pédagogiques et l’expertise d’Eric Grosso, guide ornithologique amateur, ont été une nouvelle fois très appréciées.

Nous avons pu observer les pics épeiches, les mésanges à  longue queue, les pigeons ramiers et colombins, le faucon crécerelle, le roitelet triple bandeau, le grèbe castagneux…

D’autres oiseaux, comme la grive musicienne, le rouge-gorge, le pinson des arbres, la sitelle torchepot, ne se sont pas montrés, mais ils nous ont fait la démonstration de leurs talents musicaux.

© Gilles Carcassès
Pigeons immobiles © Gilles Carcassès

Pour les photos d’oiseaux, la visite en groupe n’est pas franchement propice, mais j’ai tout de même réussi à  tirer le portrait d’un groupe de pigeons colombins particulièrement complaisants.

A vrai dire, ils ne risquaient pas de s’envoler : ils sont en plastique ! Ce sont des leurres destinés à  attirer les pigeons de passage. Des chasseurs les avaient installés à  la cime de ce grand chêne il y a quelques décennies sans doute, et ils devaient se tenir à  l’affà»t cachés dans une cabane perchée à  proximité. La cabane en bois a fini par tomber de son arbre et disparaître. Seuls sont restés, un peu ridicules, les faux pigeons sur leur perchoir en ferraille déglingué.

Le grèbe castagneux se reproduira-t-il cette année encore dans l'étang du parc du château de Menucourt ? photo prise en septembre 2014 sur le site.© Gilles Carcassès
Le grèbe castagneux se reproduira-t-il cette année encore dans l’étang du parc du château de Menucourt ? photo prise en septembre 2014 sur le site. © Gilles Carcassès

La prochaine sortie ornithologique dans le parc est prévue le 12 avril 2015. Eric nous a promis des fauvettes.

Attention, il faut s’inscrire et l’effectif est limité ! http://cdem-menucourt.fr/

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Des champignons attaquent la renouée du Japon !

Une exploration atentive d’une touffe de renouée du Japon dans le parc du château de Menucourt a permis de découvrir trois espèces de champignons sur cette plante invasive.

Hohenbuehelia cyphelliformis © Gilles Carcassès
Hohenbuehelia cyphelliformis, espèce assez rare, proche des pleurotes, s’attaque aux tiges herbacées © Gilles Carcassès

Ce genre se reconnaît à  l’examen microscopique par « ses cheilocystides couvertes au sommet d’un gliosphex ». Traduction : les lames présentent sur leur marge une multitude de gouttelettes de mucus qui sont autant de pièges défensifs contre les nématodes.

hymenoscyphus-scutula © Gilles Carcassès
Hymenoscyphus scutula est un champignon que l’on rencontre en troupes sur les tiges de plantes en milieu humide © Gilles Carcassès
Lachnella alboviolascens © Gilles Carcassès
Lachnella alboviolascens est fréquente sur les branches mortes © Gilles Carcassès

Il faut se rendre à  l’évidence, ces champignons ne consomment que des tiges déjà  mortes. Pour la lutte biologique contre la renouée du Japon, il faudra trouver autre chose. Encore un effort, les champignons !

Notons au passage que cette renouée réputée très néfaste pour la biodiversité héberge tout de même plusieurs espèces de champignons, dont certains sont peu communs.

Les déterminations ont été réalisées avec l’aimable collaboration du Club Mycologique Conflanais

http://www.mycocharentes.fr/pdf1/143.pdf?PHPSESSID=b21ee9628b2c93cb953b2fc2606e3120

http://jlcheype.free.fr/imagesw/hohen_cyphell.htm

http://www.mycocharentes.fr/pdf1/1787.pdf

L'actualité de la Nature

Champignons dans la brume

La sortie du dimanche 14 décembre n’a pas attiré la foule. Il faut reconnaître que l’épais brouillard persistant n’invitait pas à  la promenade. Les champignons pourtant étaient au rendez-vous, et les mordus du Club Mycologique Conflanais n’ont pas boudé leur plaisir, tout à  la joie de découvrir ce parc du château de Menucourt, si riche en espèces peu communes. Une belle diversité qui est la conséquence de l’ancienneté du boisement, de la diversité des essences forestières et d’ornement, et du mode de gestion qui permet le maintien d’arbres sénescents et de gros bois morts.

sur érable
Stereum insignitum, la stérée remarquable, affectionne le bois de hêtre © Gilles Carcassès
Xylaria polymorpha est parfois appelé "doigts de l'homme mort" © Gilles Carcassès
Xylaria polymorpha est parfois appelé « doigts de l’homme mort » © Gilles Carcassès
Helvella crispa
Ces helvelles crépues (Helvella crispa) dominent l’orangerie du parc. Malgré leur ressemblance avec les morilles, il n’est pas recommandé de consommer les helvelles. Elles peuvent causer des intoxications. © Gilles Carcassès
Crucibulum
Crucibulum laeve est un miniscule champignon en coupe qui croît sur les brindilles et même sur les brins d’herbe © Gilles Carcassès
Geopora
Une petite troupe du rare et discret Humaria hemisphaerica (une sorte de mini pézize poilue) a été trouvée au pied d’un sapin. © Gilles Carcassès
Les mycologues transis ont promis de revenir. © Gilles Carcassès
Les mycologues transis ont promis de revenir. © Gilles Carcassès

Club Mycologique Conflanais

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Les étranges champignons du parc du château de Menucourt

L’hiver est propice à  l’observation des nombreuses espèces de champignons qui poussent sur les souches et le bois mort.

Le Club Mycologique Conflanais organise une sortie pour ses adhérents au parc du château de Menucourt dimanche 14 décembre 2014 à  9 h 30 : http://myco-conflans.org/index.php?option=com_kunena&func=view&catid=4&id=5181&Itemid=172

Si vous êtes curieux de découvrir la richesse mycologique de ce lieu, vous pourrez vous joindre au groupe. Attention, cette sortie ne s’adresse pas aux amateurs d’omelettes et de fricassées. Voici, en avant-première, quelques jolis spécimens observés sur des bois tombés lors d’une exploration préparatoire dans ce parc la semaine dernière.

L'ascocoryne affectionne le bois mort des gros hêtres © Gilles Carcassès
Ascocoryne sp. affectionne le bois mort de nombreuses essences en situation humide © Gilles Carcassès
La calocère visqueuse est surtout présente dans les pinèdes © Gilles Carcassès
Calocera viscosa est fréquente dans les pinèdes © Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès
Phlebia merismoides forme des croà»tes sur le bois mort © Gilles Carcassès
Un souvenir de guerre qui a finit par terre... © Gilles Carcassès
Sur une grosse branche de chêne qui s’est décrochée récemment, une drôle de forme cylindrique attire notre regard. Une blessure de guerre ? © Gilles Carcassès

Un autre curieux champignon, qui affectionne le bois tombé des frênes, est aussi présent au parc du château de Menucourt : https://natureenville.cergypontoise.fr/2014/03/27/les-gateaux-dalfred/

L'actualité de la Nature

Ecureuil à  la carte

Dans le parc du château de Maurecourt, escalant un ancien affà»t de chasse perché dans un arbre © Gilles Carcassès
Un écureuil roux observé dans le parc du château de Menucourt, escaladant un ancien affà»t de chasse © Gilles Carcassès

L’écureuil roux peut présenter plusieurs types de pelage : certaines populations sont plus ou moins grises ou même noires. Celui-là  est du type roux-gris.

Malgré son statut de protection, l’écureuil roux n’est pas très fréquent et ses effectifs sont assez faibles. Aussi des scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle ont-ils élaboré un programme de science participative pour mieux comprendre son écologie. Tout le monde peut participer, il suffit de s’inscrire sur ce site  : http://ecureuils.mnhn.fr/enquete-nationale/ et de renseigner le formulaire d’observation. C’est facile et ludique !

La carte des observations du secteur de Cergy-Pontoise  © Gilles Carcassès
La carte des écureuils de Cergy-Pontoise © Gilles Carcassès

L’examen de la carte des observations, consultable en ligne sur le même site, renseigne sur les meilleurs endroits pour voir des écureuils à  Cergy-Pontoise : en premier lieu la base de loisirs de Cergy-Pontoise, puis le bois de Cergy.

Une rencontre avec l'écureuil roux, c'est toujours un moment de bonheur © Gilles Carcassès
Une rencontre avec l’écureuil roux, c’est toujours un moment de bonheur © Gilles Carcassès

D’autres informations sur les écureuils : https://natureenville.cergypontoise.fr/2013/12/29/le-nain-rouge-et-les-deux-pestes/

http://www.jardinsdenoe.org/la-biodiversite-des-jardins/l-ecureuil-roux

L'actualité de la Nature

Qui se cache derrière le masque ?

© Marion Poiret
Quelle est donc cette chose étrange et creuse ? Un corps en 3 parties, 3 paires de pattes : aucun doute, cela appartient à  un insecte, en l’occurrence un odonate. Cette exuvie a été trouvée au bord d’un étang de la base de loisirs de Cergy. © Marion Poiret

La forme générale et la taille de l’exuvie (dépouille larvaire abandonnée après chaque mue), la forme du masque, le nombre et la longueur des épines par rapport aux segments de l’abdomen, les détails de la pyramide anale (extrémité abdominale) font partie des critères importants de détermination des exuvies d’odonates qui permettront d’identifier successivement la famille, le genre, puis l’espèce. Le zoom sur l’image ci-dessus montre que l’épine latérale du segment 9 de l’abdomen est de longueur supérieure à  3/4 de la longueur du segment 10.

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Les larves d’Odonates se singularisent par la présence d’un masque, ou labium (lèvre inférieure des insectes) articulé. Cet organe, en se dépliant, permet la capture des proies. Ses caractéristiques facilitent la détermination des espèces. © Marion Poiret

 

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Masque plat, grands yeux, taille comprise entre 30 et 55 mm : quelques indices nous amenant vers la famille des Aeshnidae . © Gilles Carcassès

Après avoir observé, clé de détermination en main, la forme générale, les proportions du masque, la pyramide anale et les épines de l’abdomen notre enquête s’achève et nous identifions l’espèce : il s’agit d’Aeshna mixta.

Chez les odonates, larve et adulte vivent dans des milieux différents : la larve se développe sous l’eau en plusieurs mues successives. Cette vie aquatique est longue comparativement au temps vécu par l’adulte dans le milieu aérien.

Au terme de sa croissance, la larve sort du milieu aquatique et s’agrippe solidement sur un support (tiges et feuilles de la végétation riveraine des plans d’eau ou des rivières, rochers). L’insecte s’extrait alors de son exuvie. Cette métamorphose de la larve aquatique vers l’état adulte s’appelle l’émergence.

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Aeshna mixta, adulte mâle au parc du château de Menucourt © Marion Poiret

L’étude de ces exuvies est un complément indispensable à  l’observation des adultes en odonatologie. En effet, seule la présence des exuvies (ou des larves) prouve que l’espèce est autochtone et bien présente sur un site donné et permet ainsi d’améliorer la connaissance des cortèges d’espèces et des densités de populations. Un adulte de passage peut très bien être observé mais ne pas se reproduire sur les lieux. Par ailleurs, les exuvies sont le moyen le plus facile d’attester de la présence d’espèces très discrètes à  l’état adulte.

clefs de détermination Guillaume Doucet

cahier d’identification biotope

biologie et écologie des odonates partie 1 PJourde 

 

L'actualité de la Nature, L'actualité des jardins

Retour sur l’inauguration du parc du château de Menucourt

© Marion Poiret
Le leste vert fréquente les berges de l’étang du parc du château de Menucourt © Marion Poiret

Samedi 20 septembre 2014, journée du Patrimoine, le public était invité au parc du château de Menucourt, classé espace naturel sensible.

© Marion Poiret
La cellule biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise animait en matinée une sortie nature. © Marion Poiret

Les visiteurs ont pu apprendre à  reconnaître, munis d’un guide de visite illustré réalisé pour l’occasion, les oiseaux aquatiques de l’étang, les libellules et les batraciens qui fréquentent le lieu, les arbres et les plantes vivaces des berges. Ce fut aussi l’occasion d’étudier les mœurs étonnantes de quelques espèces singulières : les gammares, petits crustacés d’eau douce, la mouche du chardon qui provoque une galle renflée sur la tige, la cécidomyie du robinier et son parasitoà¯de exclusif…

Une nouvelle chaîne alimentaire est née

foulque © Gilles Carcassès
La foulque macroule niche tous les ans dans l’étang du parc, en compagnie du grèbe castagneux et des gallinules poules d’eau. © Gilles Carcassès
araneus quadratus dans la boîte loupe pour l'observation © Marion Poiret
Araneus quadratus capturé dans la boîte loupe, le temps de l’observation par le groupe © Marion Poiret

http://www.menucourt.fr/Le-parc-du-chateau-inaugure.html

L'actualité des jardins

Des moutons et des Hommes

Les actions d’éco pâturage se multiplient sur le territoire de Cergy-Pontoise, mais pour la première fois, c’est un espace naturel sensible qui accueille les brebis solognotes de la Ferme d’Ecancourt.

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La Fondation John Bost, a acquis en 2006 le château de Menucourt et une parcelle attenante de plus de 5 hectares afin d’y installer un Foyer d’Accueil Médicalisé. © Marion Poiret

La Fondation John Bost et la Ferme d’Ecancourt ont édifié un projet d’envergure incluant plusieurs objectifs :

Le pâturage en tant que mode de gestion des prairies a un intérêt écologique qui n’est plus à  démontrer. Il répond également ici à  un enjeu paysager fort : la pérennité des grands principes de composition du parc du 19ème siècle, situé en limite du massif forestier de l’Hautil, avec le maintien de grandes clairières ponctuées de bosquets.

Mais l’expérience revêt aussi une dimension humaine et thérapeutique. Avec la mise en place de nombreuses animations, l’arrivée d’une vache, l’installation de ruches et la création d’un abri pour que les moutons restent à  demeure, c’est un véritable projet intégré qui va bientôt se concrétiser. Outre la découverte et les soins aux animaux, les résidents pourront aussi s’initier au jardinage, à  l’écologie et au développement durable.

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Une petite pédicure pour ces demoiselles avant la mise en pâture et un premier atelier avec la participation des résidents © Marion Poiret
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Après quelques hésitations, les agnelles suscitent la curiosité et Florian répond aux questions : cette première rencontre est une franche réussite © Marion Poiret
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Les brebis découvrent rapidement leur nouveau territoire et la densité du couvert végétal à  disposition © Marion Poiret
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Parties à  la conquête de l’Ouest, nos éclaireuses seront bientôt rejointes par une vache bretonne pie noire…L’avantage du pâturage mixte par des bovins et des ovins est de mieux exploiter les ressources fourragères et de limiter les attaques parasitaires des animaux.© Marion Poiret
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Quant aux abeilles, elles ne sont plus les seules vedettes du château…Elles devront s’y faire ! © Marion Poiret

 

L'actualité de la Nature

Une mante religieuse à  Menucourt

Mantis religiosa, la mante religieuse à  l'affà»t dans le herbes © Gilles Carcassès
Mantis religiosa, la mante religieuse à  l’affà»t dans les herbes – parc du château de Menucourt © Marion Poiret

La mante religieuse est une espèce protégée en Ile-de-France. Avec un peu de chance et beaucoup de patience, on peut l’apercevoir en train de chasser dans les hautes herbes au bord du bassin du parc du château de Menucourt. Elle se nourrit de criquets, de sauterelles, de papillons ou d’autres insectes, qu’elle capture à  l’aide de ses pattes ravisseuses armées de redoutables épines. Jeune, elle se contente d’insectes plus petits comme des pucerons.

cette espèce de mante se distingue des 9 autres espèces visibles en France par la présence de la tache sombre à  l'intérieur  des pattes ravisseuses © Gilles Carcassès
Cette espèce se reconnaît à  la tache sombre présente à  l’intérieur des pattes antérieures © Gilles Carcassès

C’est la saison des amours pour cette espèce, et les mâles vont prendre tous les risques, y compris celui de se faire dévorer par une femelle affamée. Avis aux photographes : qui nous rapportera des images d’accouplement de ce magnifique insecte à  Cergy-Pontoise ?

Savoir reconnaître les neuf espèces de mantes visibles en France

http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i133baliteau.pdf

http://lejardindelucie.blogspot.fr/2010/09/ameles-decolormantis-religiosa.html

http://www.jardinsdenoe.org/la-biodiversite-des-jardins/la-mante-religieuse