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La fumeterre officinale

Bravo à Béatrice qui a reconnu la description de la fumeterre officinale !

Fumaria officinalis, la fumeterre officinale – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Il n’est pas évident de déceler la famille à laquelle appartient cette jolie plante. En effet la famille des Papaveraceae est généralement plus connue grâce aux remarquables fleurs ouvertes du genre Papaver (coquelicot, pavot) et non pas les petites fleurs tubulées du genre Fumaria, Pseudofumaria et Corydalis.

La fumeterre officinale se développe dans des milieux assez variés mais avec une nette préférence pour les habitats comme les friches, les jachères, les potagers et d’autres milieux rudéralisés ou anthropiques comme les massifs et jardinières.

Fumaria officinalis, la fumeterre officinale – © CACP – Emilie Périé

La floraison de la plante se présente sous la forme d’inflorescences en grappes de fleurs en tubes à nuances de rose et de fuchsia. Les feuilles sont divisées et nuancées sur des teintes de vert clair à vert glauque. Suivant les situations, Fumaria officinalis peut fleurir d’avril jusqu’à octobre.

Fumaria officinalis, la fumeterre officinale © CACP – Gilles Carcassès

La sève de la fumeterre officinale possèderait un composé lacrymogène qui ferait donc pleurer les yeux comme la fumée, d’où le nom de fume-terre.

Sources :

Flore d’Ile de France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica

Nature.jardin.free.fr

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