Il y a quelques jours, il nous a été demandé comment faire la différence entre l’ailante glanduleux (Ailanthus altissima) et le frêne commun (Fraxinus excelsior). Au premier abord on pourrait penser avoir exactement les mêmes plantes et pourtant elles n’ont presque rien à voir l’une avec l’autre.
Avant de parler des différences, parlons des quelques points communs que ces deux arbres partagent : ils sont tous les deux caducs, ont des feuilles composées et ont une floraison printanière.
Lorsque l’on en est assez éloigné, il peut se montrer compliqué de les différencier malgré une ramification bien différente. Afin d’être sà»r et certain de notre identification il faut se rapprocher un peu plus.
Les bourgeons de frêne sont opposés et d’un noir très reconnaissable et ceux de l’ailante sont alternes, d’abord petits et marrons puis grossissent et deviennent rouges.
Si par malheur ces parties de l’arbre n’étaient pas visibles ou, inaccessibles pas d’inquiétude, il existe un ultime moyen de déterminer l’espèce grâce aux feuilles.
Avant toute chose il faut savoir que les feuilles de ces deux arbres sont dites « composées » c’est à dire qu’une seule feuille est constituée de plusieurs petites feuilles appelées « folioles ».
Chez le frêne les folioles sont dentés contrairement à ceux de l’ailante qui sont lisses et le pétiole d’une feuille d’ailante est rouge à l’opposé de celui d’un frêne qui est vert comme ses feuilles.