Bravo à Pascale, Christian, Murielle, Catherine qui ont répondu les premiers, et à tous les autres qui ont repérés une femelle de faisan dans le champ de bourraches. Il y avait bien deux corneilles noires cachées derrière les fleurs, mais là c’est notre faisan qui nous intéresse.
A la différence du mâle, très coloré, la femelle est beaucoup plus sobre, dans les teintes grises et brunes. Elle est toutefois d’assez grande taille avec une longue queue qui permet de la reconnaitre même de loin.
L’équipe a décidé de baptiser celle-ci Angarhad. On espère que son nom lui plaira.
Alors que je suis en repérage sur les espaces ouverts (agricoles) à la recherche de rapaces, un retentissant coup de klaxon, ou de trompette, se fait entendre. Au beau milieu des champs, c’est un peu étrange…
Les cris étant très ponctuels, il est assez difficile de localiser la bête. Heureusement le coupable, ce magnifique mâle faisan de Colchide a eu la bonne idée de rester en bordure du champ de colza. Autrement il aurait impossible de l’apercevoir : il circule aisément entre les pieds de colza et il est bien entendu inenvisageable de pénétrer dans un champ sans l’autorisation préalable de l’exploitant. Il m’a laissé quelques instants l’occasion d’admirer ces splendides couleurs avant de replonger dans la végétation, peut-être à la recherche d’une femelle, ou de quoi s’alimenter. Pour ce qui est du passage de la nuit il profitera d’un perchoir dans l’un des arbres de la haie ou des bosquets qui bordent la parcelle, dès que j’aurai quitté les lieux.
Lors de sa rencontre avec un autre faisan, Gilles l’avait baptisé Anatole. Pour celui-ci, il m’a été proposé Perceval ; mais l’intéressé n’est pas resté suffisamment longtemps pour approuver son nouveau dénominatif.
C’est dans le parc du château de Menucourt, pas très loin de l’étang, que se cache ce petit conifère, sans doute planté là au siècle dernier par un châtelain amateur de curiosités. Ses très longues aiguilles et son port souple lui donnent une allure singulière.
De la même famille que l’if, les pieds femelles produisent des arilles violets semblables à de petites prunes. Sa présence nous rappelle que cette partie du domaine était autrefois un parc bien aménagé, comme l’atteste aussi ces vestiges d’emmarchements en rocaillage.
Un drame s’est produit là , à quelques pas : un faisan a perdu la vie, croqué par un renard sans doute.