Bravo à tous. Vous êtes nombreux à avoir reconnu la buse variable.
En ombre chinoise
Le plus souvent, lorsque l’on voit un rapace c’est en vol, c’est-à -dire loin et à contre-jour. Pas toujours facile d’identifier l’espèce qui nous passe au-dessus de la tête dans ces conditions. Heureusement les silhouettes sont assez caractéristiques et permettent de discriminer assez précisément l’oiseau, du moins pour les espèces connues en àŽle-de-France. Les ailes et les queues sont de bons indicateurs.
La buse a de larges ailes digitées, les dernières plumes sont bien visibles, même de loin, comme les doigts écartés d’une main. Elle a une queue courte, comparativement à la largueur de ses ailes et arrondie. A la différence des milans par exemple qui ont la queue fourchue. Sa silhouette se rapproche de celle de la bondrée apivore, également présente en àŽle-de-France mais qu’on peut reconnaitre à la forme de sa tête et aux contrastes de son plumage (relativement difficile à contre-jour).
Les faucons ont eux des ailes en forme de faux et non digitées, elles sont bien pointues au bout et les dernières plumes ne se séparent pas. La queue est longue (toujours par rapport à la largeur des ailes) et de forme rectangulaire lorsqu’elle est repliée. Les différents faucons d’àŽle-de-France se distinguent par le contraste de leurs plumages.
En couleurs
Dans quelques cas, la lumière et l’orientation de l’oiseau concordent pour voir les couleurs et identifier l’espèce.
Malgré le peu de netteté de cette image, on reconnait ici un faucon à la silhouette de l’oiseau, et son plumage (couleur claire, bas-ventre blanc, queue blanche avec une bande terminale noire) indique qu’il s’agit d’un faucon crécerelle mâle.
Au plus près
Pour les plus chanceux, l’oiseau est assez près pour que l’objectif en capte tous les détails.
Ici, le vol caractéristique du faucon crécerelle : lorsqu’il repère une proie il vole en surplace avant de plonger.
La buse variable plane en cercles concentriques au-dessus de la proie qu’elle a repérée.