L'actualité de la Nature

Le fourmilion longicorne

Distoleon tetragrammicus sur une picride fausse-épervière – Vauréal © CACP – Gilles Carcassès

Encore une belle découverte à  Vauréal ! Le fourmilion longicorne (Distoleon tetragrammicus) est  l’une des cinq espèces de fourmilions visibles dans notre région. Nous l’avons observé dans une friche sous le bois des Loctaines à  Vauréal. Cette espèce typiquement méridionale semble atteindre dans les secteurs les plus chauds du Val d’Oise son extrême limite nord. Elle est protégée en Ile-de-France !

Les curieuses antennes de Distoleon tetragrammicus © CACP – Gilles Carcassès

Sa larve prédatrice d’insectes vit au sol et ne fabrique pas d’entonnoir pour piéger les fourmis comme le fourmilion de Paris, ce qui la rend difficile à  repérer. L’adulte est sans doute de mœurs nocturnes, il est d’ailleurs souvent attiré par les lumières des maisons. Que mange-t-il ? Un peu de pollen, paraît-il.

Sources :

Clé d’identification, dans l’Atlas des fourmilions d’Ile-de-France

Distoleon tetragrammicus, par l’Atlas des fourmilions d’Ile-de-France

L'actualité de la Nature

Mes belles nuits d’été – 2

La lumière le soir n’attire pas que les papillons de nuit. La preuve, ces autres espèces sont venues sur la terrasse éclairée :

Stictocephala bisonia © CACP – Gilles Carcassès

Le membracide bison (Stictocephala bisonia) est un homoptère américain naturalisé en France depuis le 19 ème siècle.

Distoleon tetragrammicus © CACP – Gilles Carcassès

Le fourmilion longicorne (Distoleon tetragrammicus) est un névroptère souvent attiré la nuit par les lumières. Le plus commun en Ile-de-France, Euroleon nostras a les antennes plus courtes.

Curculio sp. © CACP – Gilles Carcassès

Un balanin, d’espèce indéterminé, peut-être Curculio nucum, le balanin des noisettes ?

Copris lunaris © CACP – Gilles Carcassès

Il est arrivé en bourdonnant, a rebondi sur mon épaule avant de se cogner lourdement au mur. Ce maladroit est un Copris lunaire (Copris lunaris) qui creuse sous les bouses de vaches, pour y enfouir de la matière et y déposer ses œufs. Il est très utile pour la décomposition des excréments.

Acariens phorétiques © CACP – Gilles Carcassès

D’une pierre deux coups : entre les pattes du scarabée, des passagers clandestins ! Ces acariens désireux de changer de bouse s’accrochent au scarabée, comme des citadins prendraient le bus. C’est juste un moyen de transport.