L'actualité de la Nature

Il s’en passe de belles à  l’Université

 

La cour du bâtiment D du site de Neuville est connue pour son jardin de roses trémières © Gilles Carcassès
La cour du bâtiment D du site de Neuville est connue pour son jardin de roses trémières © Gilles Carcassès
La cour du bâtiment F du site de Neuville est connue pour ses roses trémières © Gilles Carcassès
Et c’est la saison des amours pour la petite faune qui fréquente le lieu ! La femelle de ce charançon déposera ses œufs dans les boutons floraux, et les larves se développeront à  l’intérieur des graines. © Gilles Carcassès
La femelle de Rhopalapion longirostre a un rostre beaucoup plus long que le mâle
De plus près, on voit que Rhopalapion longirostre mérite bien son nom et que la longueur du rostre permet de différencier les sexes. © Gilles Carcassès

Rhopalapion, originaire d’Amérique du Nord, d’Asie Mineure et du Moyen-Orient est apparu dans notre pays en 1982 en Ardèche. En quelques années, il a envahi la France, aidé en cela par les amateurs qui collectent des graines pour leur jardin, sans se douter qu’elles sont habitées.

Le charançon indigène sur rose trémière n'est pas concurrencé : ses larves se développent dans la tige de la plante © Gilles Carcassès
Le charançon indigène de la rose trémière (Aspidapion) n’est pas concurrencé : ses larves se développent dans la tige de la plante © Gilles Carcassès

Deux Apions sur les roses trémières, un article du regretté professeur Remi Coutin

Mais Aspidapion et Rhopalapion ne sont pas les seuls à  fréquenter la cour de récréation.

Voici Philaenus, la cicadelle écumeuse dont la larve est responsable des "crachats de coucou" sur les plantes au printemps
Voici Philaenus, la cicadelle écumeuse dont la larve est responsable des peu ragoà»tants « crachats de coucou » sur les tiges des plantes au printemps © Gilles Carcassès
La punaise Dereaecoris semble apprécier la sève de la rose trémière. dans l'ombre, une petite araignée attend son heure. © Gilles Carcassès
La punaise Dereaocoris semble aussi apprécier la sève de la rose trémière. Dans l’ombre, une petite araignée attend son heure. © Gilles Carcassès
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Escargots au menu

Limnia unguicornis comme tous les membres de sa famille, les Sciomyzides, a la face concave et de bien jolies antennes © Gilles Carcassès
Limnia unguicornis comme tous les membres de sa famille, les Sciomyzides, a la face concave et de bien jolies antennes © Gilles Carcasses
La femelle du drile (Drilus flavescens) est vermiforme : elle rampe au sol. Ce petit mâle, vu à  Osny sur une luzerne au bord d'un chemin, la repèrera à  l'odeur grâce à  ses antennes pectinées. © Gilles Carcasses
La femelle du drile (Drilus flavescens) est vermiforme : elle rampe au sol. Ce petit mâle, vu à  Osny sur une luzerne au bord d’un chemin, la repèrera à  l’odeur grâce à  ses antennes pectinées. © Gilles Carcasses

Quel est le point commun entre ce charmant coléoptère poilu et cette petite mouche aux ailes sombres ? C’est le régime alimentaire de leurs larves : elles se nourrissent d’escargots !

Découvrez dans cet article la vie étonnante du drile.

Voir aussi cet article sur les Sciomyzides