La photographie a été prise à la base de loisirs de Cergy-Pontoise.
Le premier qui trouve le nom du genre gagne un pot de miel de l’arboretum de Cergy-Pontoise !
La photographie a été prise à la base de loisirs de Cergy-Pontoise.
Le premier qui trouve le nom du genre gagne un pot de miel de l’arboretum de Cergy-Pontoise !
La base de loisirs de Cergy-Pontoise est confrontée à la prolifération des lapins qui occasionnent des dégâts aux jeunes arbres lorsqu’ils en rongent l’écorce. Le sol sableux propice au creusement des terriers et l’absence de renards sur son territoire sont les causes principales de cette situation. Les gestionnaires font appel aux services de fureteurs et d’un fauconnier pour diminuer la population de lapins.
La buse de Harris est un magnifique rapace originaire d’Amérique. Elle est classiquement utilisée en volerie, pour la chasse et aussi pour disperser des dortoirs d’étourneaux, comme ce fut le cas par exemple à la Bibliothèque Nationale de France.
http://moineaudeparis.com/oiseaux/rapaces/buse-de-harris/
http://www.oiseaux.net/oiseaux/buse.de.harris.html
Coquillages et crustacés sont au menu des fuligules morillons. Ces canards plongeurs à la coiffure rock’n roll sont en effet de grands amateurs de moules d’eau douce. Ils consomment aussi des petits poissons, des larves de libellules et des graines qu’ils trouvent au bord de l’eau.
Photographie prise à la base de loisirs de Cergy-Pontoise.
Les fuligules morillons qui passent l’hiver chez nous nichent en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Scandinavie.
http://www.corif.net/site/especemois/fuligulemorillon.htm
Un autre canard plongeur fréquente la boucle de l’Oise à Cergy : le harle bièvre. Cette espèce consomme surtout des poissons de petite taille, et parfois des grenouilles. C’est aussi un migrateur qui nous vient du nord de l’Europe.
La Maison de la Nature de Vauréal propose une sortie pour tout public le samedi 22 février 2014 matin à la base de loisirs de Cergy-Pontoise. Cette sortie sera animée par la cellule Biodiversité de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. Le rendez-vous est à 9 heures au parking P1.
http://www.vaureal.fr/content/programme-des-animations-maison-nature
Equipés comme des paparazzis, ils étaient venus nombreux dimanche dernier à la base de loisirs de Cergy-Pontoise pour tenter de l’apercevoir. Une actualité parue sur le site http://www.faune-iledefrance.org/, bien connu des ornithologues, avait donné l’alerte. Un plongeon arctique, ce n’est pas commun en Ile-de-France !
L’animal m’a fait la grâce d’une démonstration de pédalage sportif, hélas de loin : la vedette ne se laisse pas approcher facilement.
Les plongeons arctiques nichent au bord des lacs en Scandinavie, au nord de l’Ecosse, en Russie, souvent sur des îlots à l’abri des prédateurs. Ce sont d’excellents plongeurs ; ils se nourrissent de poissons qu’ils traquent jusqu’à six mètres de profondeur. L’automne venu ces grands migrateurs gagnent leurs contrées d’hivernage : mer Noire, mer Caspienne, rivages de la Méditerranée. On peut le voir en hiver en France sur certains sites qu’il fréquente régulièrement : la rade de Brest, la baie de Douarnenez et les étangs de Leucate. Ailleurs, il est occasionnel.
Est-il toujours là ? je ne l’ai pas revu , sans doute a-t-il poursuivi sa route.
http://www.migraction.net/index.php?m_id=1517&bs=245
Notre écureuil roux serait en danger ? La circulation automobile et les destructions de son habitat ne suffisaient pas, voici que des envahisseurs pourraient bien avoir sa peau. Ce n’est pas une pure spéculation, son compte est déjà réglé en Angleterre ! La faute à l’écureuil gris, célèbre culotté des squares londoniens, introduit d’Amérique en 1876, plus fort que lui et porteur sain d’un virus. Ce même écureuil gris est désormais présent en Italie du Nord et pourrait bien nous arriver sans avoir à traverser le Channel.
Une autre espèce exotique menaçante pour notre écureuil roux, l’écureuil à ventre rouge, originaire d’Asie, prolifère au Cap d’Antibes et fait même l’objet d’un plan national de lutte.
Ces sciuridés sont arrivés par le commerce des animaux de compagnie. Echappés ou relâchés, ils peuvent se reproduire rapidement si l’environnement leur convient. C’est ainsi qu’une autre espèce, terrestre celle-ci, l’écureuil de Corée, est présente en Picardie et en Ile-de-France. En forêt de Sénart, sa population serait de l’ordre de 10 000 individus !
Il y pose un problème de santé publique car la présence de cette espèce dans une forêt fréquentée par des chevreuils augmente le risque de contracter la maladie de Lyme, transmise par les tiques. Voir l’intéressante présentation de ce chercheur du Museum National d’Histoire Naturelle : http://www.natureparif.fr/attachments/forumdesacteurs/envahissantes/Jean-LouisChapuis-Natureparif29juin2011.pdf
Sur la maladie de Lyme et l’écureuil de Corée : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/BE_38.pdf
Pour tout savoir sur les écureuils que l’on peut rencontrer en France : http://ecureuils.mnhn.fr
http://www.jardinsdenoe.org/la-biodiversite-des-jardins/l-ecureuil-roux
Cet iris indigène croît dans les sous-bois des coteaux calcaires mais ne déteste pas les situations fraiches. On le reconnait aisément à l’odeur particulière qui se dégage de ses feuilles froissées : les français trouvent que cela sent le jambon, les anglais le rôti de bœuf. D’où son nom d’iris gigot ? J’en ai vu ces jours-ci de belles touffes dans les peupleraies de la base de loisirs de Cergy-Pontoise.
http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-73308
L’iris gigot est souvent trouvé à l’emplacement d’anciens jardins, car c’est une plante médicinale efficace pour soigner les œdèmes. Il fallait des malades de solide constitution pour supporter le remède : déconseillé aux vieillards, aux enfants et aux femmes enceintes !
Il existe plusieurs variétés horticoles de cette espèce. La plus intéressante est une variété panachée : iris foetidissima variegata, malheureusement difficile à trouver en France.
http://lejardincesttout.typepad.com/lejardincesttout/2011/10/iris-f%C3%A9tide-panach%C3%A9-valeur-s%C3%BBre-20111.html
http://apps.rhs.org.uk/plantselector/plant?plantid=3191
Le type sauvage et ses variétés sont très utiles pour garnir avec élégance un sous-bois sec. La persistance de leur feuillage en hiver n’est pas le moindre de leurs atouts.
La bergeronnette des ruisseaux se nourrit de petits insectes au bord des rivières et des étangs. En hiver, cette espèce fuit les grands froids et peut migrer jusqu’en Afrique du Nord. Celle-ci a fait une halte au parc François-Mitterrand à Cergy et semble apprécier la haute qualité biologique des nouveaux aménagements des bassins.
Plusieurs couples nichent régulièrement à Paris sur les berges de Seine. Verra-t-on ce bel oiseau s’installer à Cergy-Pontoise ?
http://moineaudeparis.com/oiseaux/passereaux/bergeronnette-des-ruisseaux/
Végétaliser pour ne pas avoir à désherber, voilà une méthode alternative séduisante, mais pas toujours facile à mettre en œuvre : concurrence des racines de l’arbre, piétinement, pollution par les chiens et le salage rendent l’installation de plantes vivaces bien problématique. La Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a testé pour vous un mélange de pestes à ne pas mettre dans tous les jardins.
Les plantes ont passé avec succès un premier hiver et deux étés sans arrosage. Sans surprise, les euphorbes Euphorbia characias Wulfenii et les armoises Artemisia ludoviciana Silver queen ont tendance à dominer. Les Aster frikartii Mà¶nch apportent par leur floraison généreuse et souple une belle touche de couleur en fin d’été. Les autres espèces défendent fièrement leur place : Euphorbia Copton ash et amygdaloides robbiae, Kniphofia Alcasar, Stachys byzantina, Symphytum caucasicum, Carex testacea, Ceratostigma willmottianum, Nepeta faassenii…
On trouve parfois de drôles de petites plantes dans les allées gravillonnées. Cette sétaire glauque contient des anthocyanes qui lui donnent en été un vert un peu éteint, et un beau rouge profond à l’entrée de l’hiver.
Sa dissémination est assurée par le transport de ses épis hirsutes sur le pelage des petits mammifères ou sur les vêtements. On la rencontre fréquemment sur les ballasts des voies ferrées, les bords de champs, les talus et les sols caillouteux. Il existe des populations résistantes aux triazines.
Photo prise à Cergy, rue de la gare.
http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-63655