Une histoire de princesse ?
Faisons un peu d’étymologie. Campanule, et en latin campanula, désigne les clochettes. On devine sans mal que la plante tire son nom de la forme en clochette de ses fleurs.
Quant à raiponce, ou rapunculus, ils dérivent du latin rapa, la rave, qui désigne génériquement les racines comestibles. Historiquement les campanules raiponce, comme les raiponces (d’autres fleurs de la famille des Campanulaceae, mais du genre Phyteuma) étaient consommées un peu comme des radis.
Quel rapport avec la princesse du même nom alors ? Dans le conte raconté par les frères Grimm, l’histoire débute lorsque la mère de l’héroà¯ne, alors enceinte est prise d’une envie de manger des raiponces. Le père s’en va donc en cueillir, mais n’en trouve que dans le jardin de la sorcière où il en vole. C’est là l’élément déclencheur qui donnera son nom à la petite et au conte associé.
En àŽle-de-France
Si elle n’est plus utilisée dans la consommation humaine, la campanule raiponce est une fleur sauvage indigène dans la région souvent appréciée pour son esthétisme. On la retrouve dans presque tous les milieux (boisements, bords de chemins, prairies), c’est la plus commune des 7 espèces de campanules sauvages de la région. Elle est également favorable aux insectes pollinisateurs.
Sources :
La campanule raiponce, par FLORIF
Le dictionnaire étymologique de la flore de France, par J.P. Ferrarri
Le texte traduit en français du conte Raiponce des frères Grimm