Non classé

Trop de soucis

Souci ? Qu’est-ce qu’un souci ? Chez nous le souci peut-être trois choses différentes :

Dans cet article nous allons nous intéresser à la première de ces trois possibilités, les plantes du genre Calendula.

Calendula officinalis, le souci officinal – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Ci-dessus nous pouvons admirer les conséquentes fleurs orange du souci officinal. Contrairement à son cousin le souci des champs, il est uniquement planté dans les jardins et cultivé dans les potagers, ce qui lui vaut d’ailleurs d’être également appelé souci des jardins. On le reconnait aisément à sa taille supérieure en tous points par rapport à son cousin le souci des champs.

Calendula arvensis, le souci des champs – Vauréal © CACP – Emilie Périé

Et en parlant du souci des champs, le voici, mais avec ses fleurs refermées. Suivant les auteurs, ce souci est considéré soit comme archéophyte (introduit sur un territoire avant l’an 1500) soit comme indigène. Dans tous les cas, et ce malgré sa rareté, c’est une plante typique de notre territoire dans les terrains vagues, les friches, les potagers et maraichages… Le souci des champs est, comme dit précédemment, plus petit que l’officinal, il possède aussi des fleurs moins orange que celui-ci.

Calendula arvensis, le souci des champs – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Une particularité du genre Calendula sur notre territoire est sa fructification. En effet les soucis font partie de la famille des Asteraceae, hors ceux-ci produisent généralement des akènes plutôt droits et surtout munis de pappus qui favorisent la dispersion par le vent. Ici au même titre que la lampsane commune ou la chicorée amère, le souci ne possède pas de pappus. De surcroit les akènes de cette plante sont même courbés de pleins de façons différentes sur un même capitule.

Calendula arvensis, le souci des champs – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Et pour finir intéressons nous aux feuilles que voici juste au-dessus. Elles sont principalement lancéolées parfois un peu oblongues et sessiles (sans pétiole). La plupart du temps entiers, notons parfois que les limbes peuvent être faiblement dentés. Tout comme sur les branches, de nombreux poils blancs peuvent être observés sur les feuilles.

Calendula arvensis, le souci des champs – Cergy © CACP – Matthieu Delagnes

Sources :

Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot

Tela Botanica : Calendula arvensis, Calendula officinalis.

Retrouvez ici d’autres articles sur les Asteraceae :

La pulicaire dysenterique

Le chardon des champs : ami ou ennemi ?

La tanaisie

Pas d’âne