Afin de clore cette première partie de la série portant sur la famille des BETULACEAE, nous allons aujourd’hui voir le genre qui donne son nom à la famille : le genre Betula, qui se rapporte aux bouleaux.
Dans notre région deux espèces y sont indigène : Betula pendula, le bouleau verruqueux et Betula pubescens, le bouleau pubescent.
Avec leur fameuse écorce blanche et leur fâcheuse tendance à posséder des pollens assez allergènes, les bouleaux font certainement parties des arbres les plus connus qui soient. Ils sont souvent utilisés dans les aménagements de parcs et jardins pour leurs faibles exigences biologiques, leurs écorces décoratives et leurs ports plus ou moins colonnaire / conique.
Les deux espèces caractéristiques de notre territoire se ressemblent beaucoup, leurs principales différences se remarquent aux niveau des feuilles : pubescens aura des feuilles de forme plus arrondies et, comme son nom l’indique, beaucoup plus poilues surtout sur la face inférieure, par rapport à pendula qui a lui comme élément marquant d’avoir des branches retombantes en leurs extrémités.
Contrairement au noisetier vu dans un article précédent de la série, les bouleaux possèdent des chatons femelles bien plus visibles et sont surtout bien dressés lorsqu’ils sont encore jeunes, contrairement aux mâles qui sont toujours retombants. Les deux espèces vues un peu plus haut fleurissent au même moment, vers avril-mai.
Dans le prochain article de cette série nous débuterons la famille des SALICACEAE avec le genre Salix, qui se rapporte aux saules.
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
Tela Botanica : Le bouleau pubescent, le bouleau verruqueux
Articles précédents de la série :
Des chatons dans l’arbre : Le noisetier