Une plante largement reconnaissable grâce à ses jeunes pousses, elle est cultivée depuis l’antiquité, originaire de l’est de la méditerranée, pleines d’antioxydants et diurétique naturelle, on l’ajoute pour agrémenter salades et entrées, j’ai cité : l’asperge officinale !
Dans nos milieux l’asperge est généralement une échappée des cultures environnantes. On peut la croiser dans les jachères, les friches ferroviaires, les pelouses calcicoles, en sol à tendance drainant, sableux ou caillouteux. On dit de cette plante qu’elle est « dioà¯que », c’est à dire que l’espèce comporte des pieds mâles et des pieds femelles distincts.
L’asperge officinale possède de toutes petites feuilles réduites en écailles transparentes qui ne produisent pas de chlorophylle. La fonction chlorophyllienne est remplie par des « cladodes », ce sont les filaments tout le long des tiges. Les fleurs apparaissent de mai à juillet laissant ensuite places, sur les pieds femelles, à pleins de petites baies rouges.
Sources :
Flore d’Ile-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot,
Agenda :
Jour 18 du défi Insektober : dessiner un taon
Il reste deux animations dans le cadre du jour de la nuit. Les inscriptions sont toujours ouvertes.