L'actualité de la Nature

Les coccinelles jaunes à  points noirs

Si vous rencontrez une coccinelle jaune à  points noirs, sachez qu’il en existe en fait plusieurs espèces, aux mœurs très différentes. Voici de quoi les différencier :

Psyllobora vigintiduopunctata, la coccinelle à  22 points – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

La plus voyante des coccinelles jaunes à  points noirs est de petite taille, ses taches noires sont bien régulières et le fond de ses élytres est d’un jaune franc très lumineux. Psyllobora vigintiduopunctata, la coccinelle à  22 points, se nourrit de champignons microscopiques qui poussent à  la surface des feuilles.

Propylea quatuordecimpunctata, la coccinelle à  damier © Gilles Carcassès

La coccinelle à  damier présente des taches plus ou moins carrées et confluentes si bien que souvent on ne saurait dire si elle est jaune à  points noirs ou noire à  points jaunes. Propylea quatuordecimpunctata est une grande prédatrice de pucerons sur toutes sortes de plantes et, en tant que telle, une bonne auxiliaire au jardin.

Anisosticta novemdecimpunctata © CACP – Gilles Carcassès

De forme plus allongée, voici la coccinelle des roseaux. On la rencontre dans les marais, sur les massettes notamment qui hébergent souvent des colonies de pucerons. Anisosticta novemdecimpunctata est en effet une carnivore. Elle est souvent rouge ou orange.  Cet individu atypique, au fond jaune pâle, m’a fait chercher un moment !

Tytthapsis sedecimpunctata, la coccinelle à  seize points – Jouy-le-Moutier © CACP – Gilles Carcassès

Une coccinelle de petite taille avec une suture noire bien marquée, voici la coccinelle à  seize points, Tytthaspis sedecimpunctata, au fond jaune plus ou moins pâle. Elle se nourrit de pollen et de champignons microscopiques.

Quelques autres espèces de coccinelles ordinairement orange, roses ou rouges sont parfois jaunes. C’est le cas par exemple de la coccinelle asiatique, Harmonia axyridis.

Harmonia axyridis, formes jaunes à  points noirs – Cergy © Gilles Carcassès

Retrouvez notre article :

Les coccinelles à  points blancs

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La coccinelle des roseaux

Le parc du Peuple de l’herbe à  Carrières-sous-Poissy est-il bien le paradis des insectes ? Je suis allé le vérifier avec pour challenge d’y trouver en deux heures au moins une espèce que je connaissais pas.

Bord de mare au parc du Peuple de l’herbe à  Carrières-sous-Poissy © CACP – Gilles Carcassès

Les abords de cette mare me paraissent foisonnants de vie et propices à  de belles observations…

Coccinelle des roseaux – par du Peuple de l’herbe © CACP – Gilles Carcassès

Bingo ! Cette coccinelle s’ajoute à  mon tableau de chasse (photographique, s’entend) ! Avec celle-ci, je connais désormais 20 espèces sur les 126 que compte la faune de France, dans cette riche famille des Coccinellidae. Il me reste encore beaucoup d’espèces à  découvrir !

Anisosticta novemdecimpunctata, la coccinelle des roseaux © CACP – Gilles Carcassès

La coccinelle des roseaux est une spécialiste des zones humides. On peut la rencontrer sur les roseaux et les massettes où pullulent fréquemment les pucerons. Cette carnassière consomme aussi un peu de pollen et peut-être des champignons qui poussent à  la surface des feuilles.

Anisosticta novemdecimpunctata © CACP – Gilles Carcassès

Anisosticta novemdecimpunctata existe aussi en rouge et en orange, mais la forme et la disposition particulière de ses taches noires varient peu et permettent aisément son identification. 19 points : ce sont ceux des élytres qui comptent, 9 de chaque côté plus 1 à  cheval sur la suture à  l’avant des élytres.

Source :

Une clé de détermination des coccinelles, par le groupe coccinelles Nord-Pas de Calais

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