Bravo à celles et ceux qui on trouvé notre effrontée des jardins, la digitaire sanguine.
Elle se retrouve souvent sur le banc des accusés, condamnée d’être une mauvaise herbe ruinant l’esthétique et la densité des pelouses de nos jardins. « Mauvaise herbe », voilà une appellation qui désigne bien souvent des végétaux qui poussent sans être volontairement semés là où on ne les voulait pas. Pourtant, nombreux sont ceux qui apportent une touche de merveilleux, voire des bénéfices au jardin : une couleur, un usage, une histoire, la biodiversité qui leur est liée ou encore leurs adaptations remarquables pour survire !
Notre petite digitaire sanguine est une plante herbacée annuelle aux chaumes pouvant atteindre de 10 à 30 cm de long.
Cette digitaire est une herbe vivace aux épis rappelant vaguement les doigts d’une main d’où son nom Digitaria qui dérive du latin digitus « doigt ».
La plante est principalement cultivée comme fourrage. Dans le passé, elle était cultivée pour ses graines en Europe de l’Est. On la retrouve aujourd’hui dans les champs, chemins, milieux sablonneux et jardins.
Sa période de floraison s’étend de juillet à septembre. On observe qu’elle possède entre 2 et 8 épis, souvent décalés sur la tige, les épillets ont une longueur de 3mm et ne possèdent qu’une seule fleur. Les feuilles quand à elles sont courtes et velues avec parfois des taches pourpres.
Cette plante ressemble beaucoup au chiendent pied de poule (Cynondon dactylon), une poacée annuelle.
Sources
Digitaria sanguinalis – synthese – eFlore – Tela Botanica (tela-botanica.org)