L'actualité des jardins

L’énigme des murs à  os

C’est une particularité architecturale de quelques maisons du vieux Jouy-le-Moutier, dans le quartier de la Fontaine : des os dépassent du crépi sur les façades.

Mur à  os - Jouy-la-Fontaine © Gilles Carcassès
Mur à  os – Jouy-la-Fontaine © Gilles Carcassès

Quel secret se cache derrière ses macabres plantations ? Un superstition paà¯enne ? Un procédé rustique d’assèchement des murs ? Ici, le passé viticole des lieux et la disposition des os en lignes parallèles à  bonne exposition suggère plutôt un dispositif de support de treilles. Les os, sous-produit du ragoà»t de mouton, ont beaucoup d’avantages par rapport aux chevilles en fer : ils sont gratuits, très solides et très durables et ils ne rouillent pas. Or on sait que la rouille tache les crépis et finit par faire éclater les pierres. Bel exemple de recyclage des déchets en circuit court !

Où l'on voit les os alignés sur cette façade © Gilles Carcassès
Où l’on voit des os alignés dans la partie haute de cette façade ainsi qu’un crochet en fer © Gilles Carcassès

 

Agenda, L'actualité des jardins

A la Maison de la nature de Vauréal

Pour les vacances d’hiver 2015, la maison de la nature de Vauréal vous propose un riche programme d’animations. Vous pourrez assister à  une conférence de Victor Renaud, apprendre à  créer des bijoux avec des matériaux de récupération, fabriquer des mangeoires et des boules de graisse pour les oiseaux… et beaucoup d’autres choses encore !

Boule de graisse et rouge-gorge © Gilles Carcassès
Boule de graisse et rouge-gorge © Gilles Carcassès

http://www.vaureal.fr/content/programme-des-animations-maison-nature

Agenda, L'actualité de la Nature

Cœur de … carotte

© Marion Poiret
Le givre, étincelant, sur une inflorescence  fanée. La brume, au loin, persistante en fin de matinée. Osny  © Marion Poiret

Ombelle recroquevillée,  pour protéger ses graines, symbole d’immortalité. A qui appartient donc ce joli cœur glacé ?

A Daucus carota : la carotte sauvage, l’ancêtre de notre carotte potagère !

Il existe une dizaine de sous-espèces de carotte, dont la carotte cultivée (ssp. sativus) qui possède une racine plus charnue que le type sauvage.

Les petites fleurs blanches regroupées de la carotte sauvage forment une inflorescence caractéristique de la famille des Apiacées : des ombelles, plus ou moins incurvées vers le sommet et souvent visitées par les insectes. Carotte, cumin et aneth sont ainsi les plantes hôtes du Machaon (Papilio machaon, Linné). Les Apiacées sont aussi appréciées de nombreuses punaises.

La fleur de la carotte sauvage en cours d’épanouissement est la plupart du temps de couleur rosée notamment sur sa périphérie. Lorsque la fleur est épanouie, on distingue clairement en son centre, une fleur stérile d’un rouge foncé presque noir. Sous l’ombelle, de nombreuses petites feuilles fines et allongées forment une collerette. A maturité, l’ombelle se replie sur elle-même.

Cette plante très répandue prospère dans différents types d’habitats : prairies sèches, haies, bord des chemins et des champs, talus, terrains vagues, lieux incultes, coteaux…

 la fiche d’identité des jardins de Noé

L'actualité de la Nature

Tic Tac Toc

De la taille d’un merle, le pic épeiche (Dendrocopos major) est l’une des espèces les plus ubiquistes des pics.

© Marion Poiret
Cet oiseau forestier se rencontre en effet fréquemment dans les parcs et jardins franciliens. Ici, dans le parc jouxtant l’espace Gérard-Blondeau à  Maurecourt, commune en limite du massif forestier de l’Hautil. © Marion Poiret

La présence d’arbres mâtures et de bois mort est essentielle au maintien de l’espèce. Les vieux arbres lui procurent à  la fois des sites de nidification et une source de nourriture (insectes xylophages notamment). Son anatomie est très bien adaptée à  sa vie arboricole : quatre doigts mobiles, opposés deux à  deux et griffus, des rectrices courtes et rigides (plumes de la queue) qui lui permettent de prendre appui sur le tronc, un bec puissant pour creuser le bois et porter les messages. Agrippé sur son tronc, il toque, pique et tape inlassablement à  la fin de l’hiver et au début du printemps pour marquer son territoire et attirer les femelles lors des parades nuptiales. Le moment de tendre l’oreille est donc arrivé !

Notre guignol emplumé se distingue des autres pics bigarrés par sa taille, des sous-caudales rouge vif (nettement délimité du reste du ventre blanc crème), un dos noir et des épaules marquées d’une grande tache blanche, une ligne noire à  la base du bec remontant à  la nuque, le bout des ailes piquées de blanc.

© Marion Poiret
La calotte change de couleurs en fonction de l’âge et du sexe. Elle est rouge chez les jeunes et noire avec la nuque rouge chez les mâles. Quand à  cette femelle, sa calotte est entièrement noire © Marion Poiret

Les pics sont des espèces clefs au sein de l’écosystème forestier : ils favorisent l’installation et le développement d’autres espèces dans les cavités délaissées (oiseaux, mammifères ou insectes xylophages) et régulent par la prédation les populations d’insectes.

© Gilles Carcassès
Des coquilles vides, des pommes de pin aux écailles déchiquetées au pied d’un arbre ?  Pour compléter son alimentation, le pic épeiche, coince des fruits (cônes, glands) dans des encoches, des fourches, des cavités creusées ou naturelles. « Ces forges », fréquemment utilisées  lui permettent d’éplucher soigneusement le fruit afin de pouvoir en extraire les graines.   © Gilles Carcassès

 aide à  l’identification

l’arbre, HLM pour la biodiversité

le pic épeiche et le pic vert

L'actualité des jardins

Ca recrute aux espaces verts

© Gilles Carcassès
© Gilles Carcassès

Dans un marché de l’emploi plutôt calme, nous avons repéré sur notre territoire deux offres qui peuvent intéresser les professionnels de l’espace vert public.

Bonne chance aux candidats !

 

http://www.cergypontoise.fr/jcms/p2_100294/fr/une-responsable-du-service-gestion-du-patrimoine-vegetal-h/f

http://www.ville-saintouenlaumone.fr/content/heading1742/content122534.html

Et pour sourire un peu le top 10 des pires questions à  poser en entretien de recrutement

L'actualité des jardins

Les nouvelles orientations du plan Ecophyto

Micromus variegatus, genre voisin des chrysopes est un grand prédateur des pucerons. Cet excellent auxiliaire indigène est commun dans les haies. © Gilles Carcassès
Micromus variegatus, proche des chrysopes, est un grand prédateur des pucerons. Cet excellent auxiliaire indigène est commun dans les haies de feuillus. © Gilles Carcassès

Le Ministère de l’Agriculture, faisant suite aux propositions du rapport du député Dominique Potier, vient de publier les nouvelles orientations du plan Ecophyto qui s’articule selon 6 axes. L’axe n°5 « Accélérer la transition vers le zéro phyto dans les jardins et les espaces à  vocation publique » engage notamment les intercommunalités dans la voie de la réduction des pesticides.

On trouve aussi dans ces orientations l’annonce de l’intensification de la recherche en matière de biocontrôle et de lutte intégrée.

Les nouvelles orientations du plan

Les nouveaux champs du possible

L'actualité des jardins

Ce bâton vous regarde

Pattes repliées contre le corps, le phasme est diifficile à  voir © Gilles Carcassès
Pattes repliées contre le corps, le phasme est bien diifficile à  voir © Gilles Carcassès

A la ferme pédagogique de Marcouville à  Pontoise, on peut observer la vie paisible des phasmes moroses d’Indonésie, dans leur terrarium empli de tiges de lierre. J’ai réussi à  en voir un, il paraît qu’ils sont une quarantaine ! Ils ressemblent à  s’y méprendre à  des bâtons. Ainsi camouflés, ils échappent dans la nature à  leurs prédateurs. Un détail nous révèle que ce sont bien des insectes : deux petits yeux qui nous regardent.

le doux regard du phasme © Gilles Carcassès
Le regard du phasme © Gilles Carcassès

L’élevage de phasmes en terrarium est très facile. Pour tout savoir, rendez-vous dans ces pages très bien documentées du spécialiste des élevages d’insectes, l’OPIE (voir la vidéo rigolote) :

http://www.insectes.org/elevage/phasmes-insectes.html

L'actualité des jardins

Bientôt, la transhumance 2015

Ils vont par les chemins de ville en ville et distribuent les moutons dans les pâtures. C'est le principe de la transhumance. © Gilles Carcassès
Transhumance 2014 © Ferme d’Ecancourt

Ils vont par les chemins de ville en ville et distribuent les moutons dans les pâtures. C’est le principe de la transhumance. Réservez dès à  présent votre week-end des 11 et 12 avril pour participer à  la transhumance 2015 à  Cergy-Pontoise.

Nous diffuserons le programme définitif dès qu’il sera établi.

Comme l'an dernier, un bivouac est prévu aux Gargantuades de Maurecourt © Ferme d'Ecancourt
Comme l’an dernier, un bivouac est prévu aux Gargantuades de Maurecourt © Ferme d’Ecancourt

Nous dénonçons au passage la méchante rumeur d’un méchoui géant…

Cette année, la ville de Maurecourt confiera l’entretien d’une friche communale à  quelques brebis de la Ferme d’Ecancourt. Belle initiative !

Service d'ordre © Ferme d'Ecancourt
Service d’ordre © Ferme d’Ecancourt

Bien sà»r, les « polos orange » seront à  nouveau mis à  contribution. Bravo et merci à  tous ces bénévoles de la Ferme d’Ecancourt, organisatrice de l’événement, pour leur fidélité et leur belle efficacité.

http://www.biodiville.org/article.php?laref=139&titre=transhumance-et-eco-paturage-urbains

L'actualité de la Nature

Formations en ornithologie

héron ornitho
© Gilles Carcassès

Vous aimez les oiseaux et vous aimeriez très bien les connaître pour développer votre compétence professionnelle ou pour enrichir utilement votre passion ? Les formations en ornithologie organisées par Natureparif et le Corif sont faites pour vous.

Il est encore possible de s’inscrire aux formations 2015. Cette année, les sessions seront en mars et avril : trois semaines intensives en salle et sur le terrain pour acquérir une vraie compétence en ornithologie. La première session d’une semaine s’adresse aux débutants et est consacrée à  l’acquisition des bases. La seconde session en deux fois 5 jours est une formation de perfectionnement. Son objectif est d’amener les stagiaires au niveau nécessaire pour réaliser des animations et participer à  des programmes de suivi des populations d’oiseaux.

C’est gratuit, alors n’hésitez plus !

Communiqué formations ornithologiques 2015, tous les détails et les conditions

L'actualité des jardins

Une exposition très hotte

Hotte de vendange © Gilles Carcassès
Hotte de vendange et pulvérisateurs en cuivre © Gilles Carcassès

Jusqu’au 15 février 2015, vous pouvez voir à  l’Office de Tourisme de Cergy-Pontoise – Porte du Vexin une exposition sur les outils de la vigne.

Saviez-vous que les coteaux de la Seine, de la Marne et  de l’Oise ont compté jusqu’à  45 000 hectares de vignes ? La culture de la vigne en Ile-de-France, introduite par les Romains, a connu son apogée au XIXème siècle. L’arrivée des vins du Languedoc par le chemin de fer et la crise du phylloxera ont précipité son déclin. Il reste tout de même quelques reliques de ce passé et de nouvelles vignes symboliques sont plantées par les municipalités ou des associations.

Collection de bouteilles de vins d'Ile-de-France © Gilles Carcassès
Collection de bouteilles de vins d’Ile-de-France © Gilles Carcassès

Surprise ! J’ai retrouvé dans l’exposition l’étiquette que j’avais dessinée pour la vigne de Sartrouville, quand j’étais jeune…

http://www.ot-cergypontoise.fr/Fiche/Detail/2880/Visiter~Pour-les-individuels~Activites-de-l-Office-de-Tourisme/Exposition-Outils-de-la-vigne-Office-de-tourisme