Nature en ville à Cergy-Pontoise vous a proposé 270 articles en 2017.
Voici les trois reportages qui ont eu le plus de succès cette année :



Merci pour votre fidélité !
Voici les trois reportages qui ont eu le plus de succès cette année :
Merci pour votre fidélité !
Nos buis à bordure sont bien menacés ! La pyrale du buis oblige à multiplier les traitements de biocontrôle et les maladies cryptogamiques dues à Cylindrocladium buxicola et Volutella buxi n’ont pas de traitement biologique vraiment efficace. Quant aux trichogrammes parasitoà¯des censés pondre dans les œufs de la pyrale, les échos que j’en ai eu par les collègues qui les ont testés sont assez divergents. Alors je suis allé voir les maîtres jardiniers des jardins du Luxembourg à Paris pour savoir où ils en sont. A mon étonnement, ils m’ont indiqué que ce qui leur pose le plus de problèmes, ce sont les fortes infestations par la cochenille virgule, qui aggravent considérablement la situation.
Les bordures de buis doivent être impeccables pour mettre en valeur le dessin des broderies et des massifs, et cela devient de plus en plus difficile de les maintenir en bonne santé. Des zones dégarnies apparaissent, puis des trous… Alors que faire, tout remplacer ? Mais avec quel végétal ?
Ces jardiniers ont rapidement compris, en observant la chlorose des jeunes pousses, que nos sols calcaires ne conviennent pas du tout à Ilex crenata : aucun des cultivars testés n’a donné de bons résultats. Ils ont fait aussi un essai avec un cultivar d’un buis d’une autre espèce d’origine japonaise, réputé très résistant : Buxus microphylla ‘Faulkner’. Il est peut-être costaud, mais pas indemne de dégâts.
Et puis le feuillage est nettement moins fin, la pousse plus importante, alors l’aspect taillé n’est pas très concluant.
La solution viendra peut-être de ce fusain nain Euonymus japonicus ‘Microphyllus’ appelé aussi ‘Pulchellus’. La bordure de la photo ci-dessus a un an et a été taillée une fois. Il faudra cependant attendre quelques années pour vérifier le bon vieillissement de ces arbustes lorsqu’ils sont taillés en bordure très basse. En latin, pulchellus signifie mignon, je trouve que cela lui va plutôt bien.
Bravo à Patrick, Murielle et Eric qui, les premiers, ont résolu l’énigme. Et merci à Marie-Louise pour son expertise !
Cette poudre de chocolat est en fait un dépôt de spores d’un champignon de souche. L’exceptionnelle production de spores de Ganoderma applanatum s’accompagne semble-t-il d’une infime élévation de température suffisante pour créer un courant ascendant local entrainant les spores sur la végétation environnante.
L’encadrant du chantier d’insertion Espérer 95 qui travaille pour l’agglomération au parc de Grouchy m’a assuré avoir observé avec étonnement ces étranges volutes spontanées au-dessus d’une grosse souche colonisée par ce champignon.
Une petite mouche jaune, spécifique de ce champignon, crée des galles à sa face inférieure. Il s’agit d’Agathomyia wankoviczii, de la famille des Platypezidae. La présence de ces galles suffit pour confirmer la détermination du champignon. Ironie de la nature : un champignon parasite des arbres, lui-même parasité par une mouche !
Avez-vous vu que dans notre nouvelle présentation du blog, nous avons intégré en haut de la page d’accueil un bouton vert spécial (le dernier à droite) qui vous permet d’accéder à toutes nos vidéos ?
En cliquant sur ce bouton, vous pourrez naviguer dans notre liste de clips. Vous y trouverez les 7 vidéos de notre campagne de sensibilisation au zéro phyto : nos partenaires locaux vous apportent leur témoignage.
Belle reconnaissance : le blog Nature en ville à Cergy-Pontoise a officiellement rejoint la famille des publications de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise ! A l’occasion de son entrée dans la cour des grands, une page de mentions légales a été ajoutée, les rubriques ont été simplifiées et la navigation optimisée.
Pour les publications, pas de changement : continuez à retrouvez sur Nature en ville à Cergy-Pontoise votre article quotidien sur les oiseaux, les arbres, les jardins, les animations nature locales, les insectes, les plantes sauvages et cultivées, les grenouilles, les moutons, les champignons, les jardiniers et leurs talents…
En rentrant à mon domicile, j’aperçois une silhouette singulière dans un champ à Neuville-sur-Oise. Je gare la voiture derrière un bosquet et j’entame en rampant une approche discrète. Accroupi dans un buisson, je cadre doucement le sujet. C’est un beau chevreuil, sorti du bois voisin. Il broute avec gourmandise quelques pousses de chénopodes blancs, une adventice commune des cultures. De temps en temps, il semble regarder dans ma direction.
Une escouade de mouches l’accompagne. Je les vois briller dans le soleil couchant.
J’observe son pelage qui est très irrégulier : il est en pleine mue et perd ses poils d’hiver qui le protégeaient du froid.
Finalement, il est reparti tranquillement dans son bois. Et moi, je suis encore arrivé en retard pour la soupe.
Déjà 790 articles, 176 000 visites et 1000 abonnés ! Un beau bout de chemin parcouru avec vous, chers lectrices et lecteurs, depuis quatre ans à peine qu’existe notre blog.
Pour fêter l’événement, nous avons remis à Rian un pot de miel produit par notre partenaire, l’association Ocelles qui gère un rucher sur le terrain de l’arboretum de Cergy-Pontoise, près de l’Axe majeur à Cergy.
J’ai rencontré cet ours polaire en allant à la cantine. Ce bel animal emblématique des enjeux du développement durable a toute sa place dans notre blog. Cette scène a été conçue et réalisée à partir de matériaux de récupération par les éco-ambassadeurs de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise. Bravo les artistes !
Voici la fiche de présentation de cette oeuvre pédagogique :
Vous aussi, fabriquez votre ours à l’aide du tutoriel pour la fabrication de l’ours polaire et sa banquise !