La nouvelle édition d’Insektober est lancée pour une nouveau mois remplis de créativité et d’exploration entomologique. Inspiré par le célèbre défi « Inktober », l’Insektober créé par l’OPIE vous invite à produire un dessin par jour, tout au long du mois d’octobre, en s’inspirant de la beauté et de la diversité des insectes.
Vous avez été nombreux l’année précédente à participer à cet évènement créatif ! N’hésitez pas à faire un tour à la galerie 2023 Les réalisations 2023. Cette année 2024, l’OPIE vous a concocté une nouvelle liste :
A vos crayons, feutres, stylos, et tout ce qui vous permettra de créer nos petites bestioles du mois. N’hésitez pas à nous envoyer directement par mail vos œuvres à biodiversite@cergypontoise.fr !
Nous avons le plaisir de vous informer que le jour de la nuit se renouvelle le samedi 12 octobre 2024. Cet événement national est dédié à la sensibilisation à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et à la beauté du ciel étoilé.
Pourquoi cet événement est-il important ?
La pollution lumineuse est un phénomène en constante augmentation dans nos villes et nos campagnes. Elle affecte non seulement notre capacité à observer les étoiles, mais perturbe également la faune nocturne et modifie les écosystèmes naturels. Le Jour de la Nuit est une occasion de redécouvrir la nuit dans toute sa splendeur, sans les lumières artificielles qui nous empêchent d’apprécier la beauté du ciel nocturne.
Mais qui ulule ? Rendez-vous à Boisemont le samedi 12 octobre !
Le groupe local de la LPO et la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise vous proposent une balade à pieds d’environ 2h à Boisemont pour découvrir la faune nocturne et plus particulièrement pour essayer d’écouter les différents ululements des chouettes et hiboux. 15 places sont ouvertes, dès 7 ans, pour cette balade..
Comment et où participer ?
Les inscriptions se font par mail à biodiversite@cergypontoise.fr
Le rendez-vous est devant l’école de Boisemont le samedi 12 octobre à 18h45.
Agissons ensemble
En participant à « Le Jour de la Nuit », vous contribuez à la préservation de notre environnement et à la redécouverte de la nuit. Cet événement est aussi une opportunité pour se rassembler en tant que communauté autour d’une cause commune : la protection de notre patrimoine naturel et de nos cieux étoilés.
Nous espérons que cet évènement vous fera passer une soirée pleine d’émerveillement. Ensemble, faisons un pas vers la reconnexion avec la nature nocturne.
À bientôt sous les étoiles
Retrouvez plus d’activité sur le site Le Jour de La Nuit, des extinctions de lumières, sorties natures, expositions photos, soirées d’astronomie, escapes games, lecture de contes au coin du feu, spectacles et conférences y sont disponibles.
Le parrotie de Perse (Parrotia persica) est un arbuste à feuillage caduc, doté d’un port étalé. Il se distingue en automne par la beauté de son feuillage rouge et orange, nous avons le plaisir d’avoir ces couleurs en échantillon dans l’herbier. Cet arbre doit son nom au médecin naturaliste allemand Friedrich Parrot (1792-1841), qui voyagea en 1829 dans la région d’origine de cet arbre, près de la frontière iranienne, en Turquie, ce qui explique son nom d’espèce « persica« .
Ce petit arbre mesure environ 10 mètres de hauteur à l’âge mur; son tronc est court et sa croissance lente. Celui de l’arboretum est encore bien jeune ! Son écorce grise et lisse se fissure en plaques en vieillissant, révélant un bois très dur, ce qui lui vaut le fameux surnom d’« arbre de fer ». Avec ses nombreuses branches, il adopte une forme buissonnante, large et évasée.
Ses feuilles ovales mesurent entre 6 et 10 cm de long et sont d’un vert clair et brillant. En automne, elles se parent de couleurs vives allant du jaune au rouge cramoisi. La moitié supérieure de chaque feuille présente des bords dentelés et arrondis.
Quel plaisir de retrouver ce spécimen, qui plus est en fleur ! Pour un arbre d’origine Méditerranéen, on peut dire qu’il a l’air d’apprécier son environnement cergypontain.
Cet arbuste est de la famille des Fabacées (oui oui celle des légumineuses!) car son fruit est une gousse aplatie. Cette gousse contient une dizaine de graines très appréciées par la mésange bleue et la mésange charbonnière.
L’arbre de Judée est un arbre de petite à moyenne taille, atteignant généralement 6 à 10 mètres de hauteur. Ses branches tortueuses et son port étalé lui donnent une silhouette pittoresque. Les feuilles sont caduques, en forme de cœur, mesurant de 7 à 12 cm de long. Elles sont vertes en été et prennent des teintes jaunes à l’automne avant de tomber.
Ce qui rend l’arbre de Judée particulièrement remarquable, c’est sa floraison. Au printemps, avant l’apparition des feuilles, l’arbre se couvre d’une multitude de fleurs rose-pourpre, regroupées en grappes le long des branches et parfois même sur le tronc. Ces fleurs, de forme papilionacée, mesurent environ 1 à 2 cm de long
D’après la légende, c’est à l’un de ces arbres, très commun en Israël, que Judas se serait pendu, d’où le nom vernaculaire ‘arbre de Judée’, déformation ‘d’arbre de Judas’. On trouve cette espèce ainsi nommée dans l’herbier de Sébastien Vaillant vers 1700.
Bravo à ceux qui ont reconnu la silhouette d’une tortue qui nageait sous l’eau ; et plus particulièrement celle de la trachémyde écrite, Trachemys scripta, aussi connue sous le nom de tortue de Floride. Elle est facilement reconnaissable lorsqu’elle nous montre ses tempes rouges.
Une tortue arrivée tout droit des Etats-Unis !
Ou presque. Celle-ci est probablement la descendante d’une tortue importée dans les années 80 comme animal de compagnie.
Encore que … Le commerce de la tortue de Floride, classée comme espèce exotique envahissante, est interdit en Europe depuis 1997. Or ces tortues, dans les bonnes conditions, peuvent vivre près de 40 ans. Il n’est pas exclu qu’elle ait éclos sur les rives du Missipipi dans les années 90, qu’elle ait ensuite été envoyée en Europe pour passer quelques temps le terrarium d’une famille du secteur avant d’être expulsée dans les bassins de l’île de loisirs où elle profitait finalement du soleil en ce matin de juin 2024.
Qui sait quel a été le parcours de vie de cette petite tortue.
En tous cas, elle serait bien mieux en Floride qu’en France. Le climat européen ne parait pas leur convenir et la reproduction semble plus compliquée ici qu’outre Atlantique (bien qu’avec la tendance au réchauffement actuelle cela pourrait évoluer). De plus, dans les endroits où elle se développe mieux (comme sur la bassin méditerranéen) elle entre en compétition avec la tortue locale : la cistude d’Europe ; dont les populations déclinent de manière drastique.
Retrouvez dans cet article d’autres histoires de tortues :
Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien et que les vacances ont été pleines de repos ou d’aventures selon les profils. Ainsi, nous repartons pour une nouvelle saison d’articles, en commençant par une jolie fleur jaune !
Cet été nous avons fait la rencontre d’une onagre qui nous a donné du fil à retordre lors de son identification…
Voilà le spécimen. Pas de doute c’est une plante de la famille des Onagracées. Nous connaissons déjà l’onagre bisannuelle Œnotherabiennis sur le territoire, dont les fleurs sont assez similaires à notre spécimen et les sépales de la même couleur verte. On regarde maintenant d’un peu plus près et l’on constate que les pétales sont pourtant bien grands pour une bisannuelle… Il pourrait alors s’agir d’une onagre de Glaziou Œnotheraglazioviana. Pourtant, les sépales sont souvent ponctués de rouge, or ici ils sont parfaitement verts…
Vient enfin l’analyse du pistil et des étamines de la fleur. On remarque que le style (la pièce femelle, centrale) est nettement plus long que les anthères (les pièces mâles, périphériques) ce qui est caractéristique de l’onagre de Glaziou ; mais comme expliqué précédemment, la tige et ovaires de cette onagre sont fréquemment ponctués de rouge et les sépales souvent rougeâtres.
Un croisement peut-être ? Et en effet, toutes les espèces d’onagre, Œnothera, peuvent s’hybrider ! Les spécialistes du genre ont d’ailleurs pu créer et décrire tous les hybrides, même si certains d’entre eux n’ont pas encore été trouvés dans la nature. Seuls certains hybrides O.biennis x O.glazioviana semblent plus ou moins fixés en milieu naturel.
On en conclut donc qu’il s’agit très certainement d’une onagre hybride entre une bisannuelle et une Glaziou. Faute d’une analyse génétique de la plante, on s’arrêtera sur cette supposition.
En tous cas, elle a l’air de satisfaire pleinement cette petite misumène qui a pris la belle couleur jaune des pétales.
C’est la question que pose l’Office Français pour la Biodiversité (OFB). Et elle est posée très largement puisque tous les citoyens français sont invités à y répondre.
En effet, cette question constitue une large enquête de consultation publique sur la manière de protéger et restaurer la biodiversité. Les participants peuvent partager les propositions d’actions qui leur semblent nécessaires de mettre en œuvre pour avoir un effet positif sur la biodiversité. Ils peuvent également voter pour les idées qui leur paraissent les plus pertinentes ou au contraire pour signaler les suggestions qui leur semblent contreproductives.
L’OFB va ensuite procéder à une synthèse de l’ensemble des propositions et de leurs votes afin d’établir, d’ici la fin de l’année, un plan d’actions qui sera mis en œuvre à partir de l’été 2025.
Des suggestions, des idées, des envies concernant le travail à mener collectivement pour protéger et restaurer la biodiversité ? Partagez-les via la consultation publique !
C’est toujours un plaisir de les voir virevolter le long des cours d’eau, elles se pavanent de leurs belles couleurs et batifolent dans les airs avec parfois un bel amoureux…
Nous avons l’occasion de les photographier et de les observer lors de nos visites annuelles de quelques points d’eau au sein de l’agglomération. Sur place nous utilisons un protocole nommé STELI : Suivi Temporel des Libellules. Steli est un projet de suivi des populations d’Odonates en France, co-piloté par le MNHN et d’autres partenaires. On l’utilise principalement pour suivre l’évolution des populations de libellules sur des sites renaturés, et cette année aucune déception !
Photos réalisées entre juin et juillet 2024
Quelques articles sur les libellules de votre agglomération :
« Peu connues et parfois mal-aimées, les chauves-souris sont pourtant indispensables à l’équilibre de nos écosystèmes. Aujourd’hui, on recense 34 espèces de chauves-souris en France, dont 20 se trouvent en Île-de-France et 16 à Cergy-Pontoise ! Quand vient l’été, elles se rassemblent en colonies pour mettre bas, ce qui les rend plus facilement détectables.
Les chauves-souris, élisent domicile dans une variété de lieux. Elles se nichent dans les cavités naturelles des arbres, sous les ponts et dans les cavités souterraines, mais aussi au cœur des villes, dans les églises et les châteaux. Parfois, elles se faufilent même dans nos maisons, se retrouvant dans les greniers, les caves, se dissimulant derrière les volets ou dans les fermes.
La recherche de chauves-souris dans les environnements urbains et ruraux pendant l’été contribue à enrichir nos connaissances sur le statut et la répartition des différentes espèces présentes en Île-de-France. De plus, cette recherche permet d’identifier les zones importantes où se trouvent les populations reproductrices. Ces informations sont précieuses car elles facilitent une meilleure préservation des populations et prise en compte dans l’aménagement du territoire.
Si vous avez une colonie chez vous, renseignez la localisation, l’effectif approximatif et n’hésitez pas à laisser vos coordonnées afin qu’un expert puisse vous recontacter le cas échéant.
Pour toutes questions en lien avec les chauves-souris, rendez-vous sur le site d’Azimut230 ! »
Et pour en découvrir plus sur les chauves-souris :
Découvrez dans ce webinaire comment les chauves-souris évoluent et se comportent, mais surtout, quelles actions peuvent être mises en place pour les protéger.
Retrouvez dans ces articles d’autres histoires de chauves-souris :