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Beaux oiseaux 2024

Cet article arrive un peu tard pour la saison, mais je ne pouvais pas résister à l’envie de partager avec vous ces superbes spécimens immortalisés l’an passé !

Pour ouvrir le bal, voici un Grand cormoran observé au Bassin de la Louvière à Courdimanche, arborant de magnifiques yeux bleu turquoise !

Grand cormoran, Phalacrocorax carbo – Courdimanche © CACP – Athénaïs Phocas

Lorsqu’on l’aperçoit, ailes déployées, on pourrait penser qu’il parade ou qu’il cherche à intimider d’autres oiseaux. En réalité, cette posture (ailes ouvertes) lui permet de faire sécher ses plumes après avoir plongé à la recherche de poissons.

Grand cormoran, Phalacrocorax carbo – Courdimanche © CACP – Athénaïs Phocas

On continue notre danse avec un joli rougequeue noir, posé en haut d’une toiture. J’apprécie particulièrement ses différents chants entre claquements et bruits d’antenne radio… découvrez son chant ici : Rougequeue noir

Rougequeue noir, Phoenicurus ochruros – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

Voici une petite fauvette à tête noire observée lors d’un riche inventaire dans une coulée verte à Saint-Ouen-l’Aumône… Découvrez d’autres photos à travers notre article dédié Dans un chemin de verdure il y a… . Et pour son chant, n’hésitez pas à l’écouter ici.

Fauvette à tête noire mâle, Sylvia atricapilla – SOA © CACP – Athénaïs Phocas

Héron glouton… ça vous parle ? Ce beau spécimen nous a bien surpris l’été passé… On vous laisse découvrir pourquoi juste ici : Héron glouton !

Héron cendré, Ardea cinerea – Courdimanche © CACP – Emilie Périé

Bien perché, voici le Pic épeiche. On peut l’entendre tambouriner dans les bois ou faire son cri singulier … Pic épeiche

Pic épeiche, Dendrocopos major – Cergy © CACP – Emilie Périé
Pic épeiche, Dendrocopos major – Cergy © CACP – Emilie Périé

Une dernière pour la route ! Dès le mois d’avril, on peut apercevoir sous le toit du château de Grouchy, les nids d’hirondelles de fenêtre. Avec un peu d’attention, on distingue parfois une petite tête qui y dépasse…

Hirondelle de fenêtre dans leur nid, Delichon urbicum – Château de Grouchy © CACP – Athénaïs Phocas

Retrouvez les éditions précédentes dans ces articles :

Les beaux oiseaux de 2023

Les beaux oiseaux de 2022

Les beaux oiseaux de 2021

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L’Œillet prolifère

Bravo à celles et ceux qui ont reconnu notre petit Œillet !

Parmi les trésors botaniques qui peuplent nos espaces verts et nos friches urbaines, l’Œillet prolifère (Petrorhagia prolifera) se démarque par sa discrétion et son originalité. C’est au cœur de l’été, alors que nous arpentions le terrain à la recherche de petites merveilles, que nous l’avons découvert sur un quai de gare. Cette plante ingénieuse avait su s’installer dans le moindre interstice du sol, s’y façonnant un habitat à sa mesure.

Œillet prolifère, Petrorhagia prolifera – SOA © CACP – Emilie Périé

L’Œillet prolifère appartient à la famille des Caryophyllacées, qui compte notamment les œillets et les silènes. Son apparence peut surprendre, car malgré son nom, il n’a pas grand-chose en commun avec les œillets ornementaux de nos jardins. Ses fleurs, d’un rose pâle tout en délicatesse, sont de petite taille et s’épanouissent au sommet de tiges élancées mesurant entre 10 et 30 cm. Cette plante indigène est observable entre mai et septembre.

Œillet prolifère, Petrorhagia prolifera – SOA © CACP – Emilie Périé

Sa grande particularité réside dans la succession de bractées – ces petites feuilles écailleuses – qui entourent la fleur. Elles donnent l’impression que celle-ci « se multiplie » sur elle-même. Certains la nomment d’ailleurs « Tunique prolifère », en référence à cet aspect habillé et superposé qui la caractérise.

Œillet prolifère, Petrorhagia prolifera – SOA © CACP – Emilie Périé

Bien qu’il ne soit pas menacé à l’échelle nationale, l’Œillet prolifère reste peu commun. En Île-de-France, il subit notamment une légère régression due à la raréfaction des pelouses ouvertes. Il trouve toutefois des refuges dans d’autres types de milieux, tels que les friches ferroviaires. La préservation de ces espaces naturels (souvent qualifiés de « rudéraux » car ils se développent sur des sols perturbés) joue un rôle crucial dans le maintien de la biodiversité en ville. En laissant des espaces en friche ou peu aménagés, on offre un refuge à toute une gamme d’espèces spontanées, dont cet œillet.

Sources

Flore d’Ile-de-France par Philippe Jauzein et Olivier Nawrot – Collection guide pratique 2011

Petrorhagia prolifera – synthese – eFlore – Tela Botanica

Petrorhagia prolifera (L.) P.W.Ball & Heywood, 1964 – Pétrorhagie prolifère, Œillet prolifère-Présentation

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Nature en ville est de retour !

Après deux mois de silence…

Chères lectrices, chers lecteurs,

J’ai le plaisir de vous annoncer que Nature en Ville est enfin de retour ! Après une pause de deux mois, le blog va reprendre son envol pour vous proposer de nouveaux contenus autour de la nature, de l’écologie urbaine et des petits et grands événements qui façonnent la biodiversité de notre agglomération (et bien plus encore!).

Un nouveau rythme de publication

Pour ne pas compromettre la qualité des articles et continuer à m’investir dans ma formation, j’ai choisi de publier les nouveaux billets “à la volée”. Concrètement, cela signifie qu’il n’y aura plus de jours fixes de publication : les articles arriveront au gré de l’inspiration et de mes disponibilités. Cette nouvelle formule me permettra de vous proposer des contenus plus spontanés, plus riches et toujours aussi passionnés.

Merci pour votre patience !

Je tiens à remercier celles et ceux qui ont patiemment attendu le retour du blog et qui continuent de soutenir cette démarche. Votre intérêt et vos encouragements sont la meilleure source de motivation pour poursuivre cette belle aventure.

Restez à l’affût pour découvrir bientôt de nouveaux articles !
À très vite,

Calopteryx éclatant, Calopteryx splendens – Parc de Grouchy © CACP – Athénaïs Phocas
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Birdlab 2024

Un jeu mobile pour observer les oiseaux à la mangeoire ?

En effet ! Afin de mieux comprendre le comportement des oiseaux à la mangeoire en hiver, une étude menée par Carmen Bessa-Gomes et François Chiron, chercheurs à l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement (AgroParisTech), s’interroge sur divers aspects :
Préfèrent-ils se nourrir seuls ou en présence d’autres oiseaux ? Comment coopèrent ou rivalisent-ils selon les espèces ? Et l’habitat influe-t-il sur ces dynamiques ?

Pour explorer ces questions, rejoignez l’expérience BirdLab et contribuez à cette recherche scientifique en observant les comportements des oiseaux près de chez vous !

Pinson des arbres – Vauréal © CACP – Léo Micouin

Comment participer ?

Transformez votre jardin, balcon ou terrasse en petit laboratoire scientifique en installant deux mangeoires et en observant en temps réel les allées et venues des oiseaux qui viennent s’y nourrir. Et pas d’inquiétude, aucune connaissance préalable n’est nécessaire pour identifier les espèces, l’application est là pour vous guider.

Télécharger l’application !

Sur l’AppStore (Iphone/IOS) 👉 Télécharger

Sur le Play Store (Android) 👉 Télécharger

Le tutoriel :

Les 8 commandements © BirdLab

Sources

BirdLab – Mode d’emploi

Vigie Nature – BirdLab

Musée national d’Histoire naturel – BirdLab

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In(se)ktober 2024 : Vos réalisations

Un immense bravo et un grand merci pour votre participation !

Bibop82 et Solal2017 se démarquent comme nos principaux contributeurs pour cette édition, avec des illustrations aussi belles les unes que les autres, en feutre ou en aquarelle !

Retrouvez la liste des insectes ici : Insektober 2024

Encore félicitations, et rendez-vous l’année prochaine

Sources

Les réalisations 2023

Les réalisations 2022

Les réalisations 2021

Le site internet de l’OPIE

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La bergeronnette grise

Bravo à toutes celles et ceux qui ont repéré notre discrète bergeronnette grise !

Nous étions au bassin de la Louvière à Courdimanche quand j’ai aperçu un petit point noir et gris longeant le garde-corps. Parfaitement camouflée dans les installations de béton et de métal, elle se fondait dans le décor. C’est toujours un plaisir de l’observer, bien qu’elle soit courante sur notre territoire.

Motacilla alba, bergeronnette grise – Courdimanche © CACP – Athénaïs Phocas

Pour en savoir plus sur ce petit oiseau dansant je vous laisse sur ce super article écrit par Emilie Périé :

La bergeronnette grise – Nature en ville à Cergy-Pontoise

A bientôt pour un prochain article !

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Des quiz pour tester ses connaissances

L’Office français de la biodiversité (OFB) vous propose de découvrir la biodiversité à travers plus de 13 quiz en ligne ! Simples, accessibles et enrichissants, ces quiz sont une opportunité idéale pour évaluer et approfondir vos connaissances sur les espèces, les écosystèmes, et l’importance de préserver la biodiversité.

Que vous soyez novice ou expert, lancez-vous !

Retrouvez les quiz de l’OFB juste ici 👉 Des quiz pour tester ses connaissances

www.ofb.gouv.fr/des-quiz-pour-tester-ses-connaissances

Sources

Des quiz pour tester ses connaissances

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Dans mon arboretum il y a … le noisetier de Byzance

Un noisetier ? Oui, mais probablement pas celui auquel vous pensez ! Le noisetier de Byzance (Corylus colurna) est une espèce d’arbre de la famille des bétulacées, originaire du sud-est de l’Europe et d’Asie Mineure. Contrairement au noisetier commun, Corylus avellana, que vous connaissez sans doute, le noisetier de Byzance est un bel arbre pouvant atteindre une hauteur de 15 à 25 mètres !

Noisetier de Byzance, Corylus colurna – Arboretum axe majeur © CACP – Emilie Périé

Cet arbre est fréquemment planté en milieu urbain en raison de son port élégant, de sa résistance à la pollution et de sa capacité à s’adapter à divers types de sols. Il n’est donc pas rare de le voir aligné le long des routes et des trottoirs.

Sur le plan physique, ce noisetier se reconnaît par son tronc droit, son écorce épaisse et crevassée, ainsi que ses feuilles ovales à pointe. Sa floraison hivernale est particulièrement remarquable grâce à ses longs chatons mâles, mesurant de 5 à 10 cm, qui prennent une belle teinte jaune.

Echantillon de noisetier de Byzance – 2008 © CACP
Noisetier de Byzance, Corylus colurna – Arboretum axe majeur © CACP – Emilie Périé

Le noisetier de Byzance produit des noisettes comestibles, plus petites que celles du noisetier commun, généralement entourées d’une grande enveloppe épineuse qui leur donne un aspect étonnamment tentaculaire.

Noisetier de Byzance, Corylus colurna – Arboretum axe majeur © CACP – Emilie Périé

Une idée sur le prochain échantillon?

Echantillon herbier 2008 © CACP

Sources

INPN : Corylus colurna L., 1753 – Noisetier de Byzance, Coudrier de Byzance