Cette liste d’arbres, arbustes, vivaces, annuelles et bisannuelles est assortie d’indications sur l’abondance du nectar et du pollen et sur les périodes de floraison. Elle ne tient pas compte des plantes qui produisent de la propolis et du miellat, mais bon, on ne va pas faire la fine bouche.
Voici quelques plantes de la liste, pour une année de pollen et de nectar :
Retrouvez nos articles relatifs aux insectes pollinisateurs :
En animation, c’est toujours un bonheur de rencontrer l’épiaire des bois. On peut jouer à deviner l’odeur de ses feuilles froissées : cadavre, clous rouillés, égout, champignon moisi, bonbon au poivre ? Passées les premières effluves nauséabondes, la plante sent… le cèpe ! Elle en a le goà»t, paraît-il, et les adeptes des cueillettes de plantes sauvages en font des bouillons prétendus délicieux. En fait mes narines peu imaginatives restent un peu bloquées sur les premières effluves…
On peut aussi chercher sur cette plante une jolie punaise spécialiste des lamiacées et particulièrement fréquente sur les épiaires : Eysarcoris venustissimus.
Cette punaise de petite taille a des reflets cuivrés qui brillent au soleil.
La femelle fécondée dépose ses œufs blancs par petits paquets dans l’inflorescence de l’épiaire.
Une flore inhabituelle et pimpante colonise l’espace public aux abords de la gare de Neuville, sur le chemin de l’Université. Ces petites plantes se sont échappées d’un mur végétal et ont trouvé refuge dans les caniveaux et interstices du sol.
Trois plantes vivaces de rocaille…
Voici le vaillant Erigeron karvinskianus, la « pâquerette des murailles », une mexicaine que l’on peut rencontrer naturalisée à Paris et en proche banlieue.
La campanule des murailles, originaire des Balkans, est une vivace horticole incontournable des rocailles et des murets fleuris.
La valériane rouge affectionne les expositions chaudes qui se rapprochent des conditions de son aire méditerranéenne d’origine. Elle est largement naturalisée en Ile-de-France dans les falaises, les abords des vieux châteaux, les villages fleuris. Ici c’est une variété à fleurs blanches.
… faciles à semer dans nos rues
Ces trois comparses, venues de loin, nous apportent la preuve qu’il est facile, par le semis d’espèces adaptées, d’apporter un peu de couleur et de gaieté à des fissures et pieds de murs même dans un environnement très minéral.
En 2017, le pâturage mixte initié à Vauréal sur la parcelle des Sablons est reconduit. Jonquille, vache de race vosgienne et six brebis solognotes, de la ferme d’Ecancourt, entretiendront la parcelle qui jouxte le parc des sports pendant toute la belle saison.
Ensemble ces animaux feront un travail efficace de débroussaillement et d’entretien de cette prairie, propriété de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, pour le plus grand bénéfice de la biodiversité.
Comme chaque année, le premier week-end de juin voit revenir les Rendez-vous aux jardins, cette grande manifestation nationale qui propose aux propriétaires et aux gestionnaires de jardins de faire visiter gratuitement au public leur petit (ou grand) domaine.
Consultez la carte des jardins participants sur le territoire de Cergy-Pontoise, établie par l’Office de tourisme de Cergy-Pontoise – porte du Vexin. Comme d’habitude beau tir groupé sur des jardins de particuliers à Pontoise, mais les jardiniers des autres communes de l’agglomération ne sont pas en reste ! Forcément, près de chez vous, un jardin à visiter !
Cette année, ne manquez pas l’ouverture au public des jardins familiaux des Hauts de Jouy (cour du mà»rier, rue d’Ecancourt à Jouy-le-Moutier) le samedi 3 juin de 14h à 18h et le dimanche 4 juin de 10h à 18h, où seront présentées plusieurs de nos expositions sur la nature et le jardinage.
Et comme l’an dernier, vous aurez la possibilité de visiter le Centre de production végétale de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise (chemin de Puiseux à Puiseux-Pontoise) le vendredi 2 juin 2017 de 10h à 12h et le samedi 3 juin de 10h à 12h.
Mercredi 3 mai 2017, c’était jour de tonte à la ferme d’Ecancourt.
Toute une organisation
Les moutons sont rapatriés de leur pâture et approvisionnés par lots. Ils passent un par un sous les mains expertes du tondeur professionnel.
Quels usages pour la laine ?
Les plus belles toisons sont récupérées pour les ateliers pédagogiques de filage et de tissage de la laine.
D’autres toisons sont employées en paillage dans les jardinières de la serre. La collection de tomates, d’aubergines et de poivrons de la ferme d’Ecancourt prospère chaque année sous ce manteau protecteur.
Au fait, comment doit-on les nommer : cygneaux, cygnons, cygnets ? … ou signetons ? Ne restez pas dans une angoissante incertitude : le Guichet du savoir, un service gratuit de la Bibliothèque municipale de Lyon, nous éclaire doctement sur le sujet.
Le concours “Jardiner autrement, réduisons l’usage des pesticides au jardin†est gratuit et ouvert à toutes les personnes résidant en France métropolitaine qui souhaitent partager leur passion du jardinage, que ce soit en pleine terre ou en pot et indépendamment de la surface cultivée.
Le concours récompense depuis 2011 les démarches les plus abouties en termes de préservation des équilibres biologiques au jardin à travers la réduction ou l’abandon de l’usage de produits phytosanitaires.
Vous avez jusqu’au 24 mai 2017 pour vous inscrire !
Dans le cadre de sa campagne Zéro phyto, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise a réalisé plusieurs courtes vidéos. Celle-ci a été tournée à Vauréal. Christophe nous présente les outils utilisés par ses équipes pour désherber.
Moi, j’ai eu envie d’héberger des poules dans mon jardin.
à‡a décore largement aussi bien que des nains de jardin. Ce sont des poules pondeuses de bonne race, choisies pour avoir de bons œufs frais. Le problème c’est qu’elles se prennent pour des poules mangeuses : je dépense une fortune en graines concassées et les œufs sont rares. A vrai dire, je les soupçonne de fréquenter un pondoir clandestin…
Comme je n’ai plus envie de tondre ma pelouse, j’ai demandé à mes poules de s’en occuper. Elles sont gourmandes des graminées du gazon dont elles épointent consciencieusement les jeunes feuilles : pâturins, fétuques, agrostis sont à leur goà»t. Evidemment la coupe n’est pas très régulière et elles ont tracé des sentiers de promenade.
Une de leur promenade préférée est d’aller sous l’arbre où sont installées les mangeoires pour les petits oiseaux, elles récupèrent tout ce qui tombe et piétinent copieusement le secteur. Les pervenches y sont plus plates qu’ailleurs. C’est bien, ça crée du relief.
Apparemment, elles n’aiment pas les violettes odorantes : j’en ai maintenant de beaux tapis à plusieurs endroits. J’ai relevé les espèces qu’elles consomment volontiers : la chélidoine (pourtant toxique), la pariétaire, le pissenlit, le mouron blanc, les laiterons, mais aussi les blettes, les betteraves, les salades, les petits pois.
Pour protéger mes légumes, j’ai dà» instaurer une ZPPAUP (Zone Protégée des Poules à Usage de Potager). à‡a m’a encore coà»té un rouleau de grillage à poules.
Le texte de cet article est paru dans le journal « Envie passagère » édité dans le cadre de l’exposition de dessins d’humour « TRAITS ENVIE » que vous pouvez admirer place des Arts à Cergy du 22 avril au 8 mai 2107.