Voici encore un groupe d’espèces à ne pas confondre avec les pissenlits : les laitues. On parle ici bien sûr des laitues sauvages dont l’aspect est bien plus proche du pissenlit que les laitues comestibles cultivées (dont la plupart sont en fait des chicorées). Et si les feuilles de pissenlit sont comestibles on vous déconseille fortement les feuilles de laitues sauvages, voyez plutôt !
On reconnaitra, entourant notre laitue, un Helminthotheca echioides.
On peut rencontrer en Île-de-France 5 espèces de laitues sauvages (du genre Lactuca) dont trois que l’on retrouve sur notre territoire : la laitue scariole, la laitue vireuse et la laitue des murailles.
Tout comme le pissenlit, nos trois espèces de laitues ont des capitules floraux jaunes (ensemble de fleurs ligulées ressemblant à des pétales). Toutefois ceux des laitues sont plus petits et beaucoup moins fournis que ceux des pissenlits.
Comme le pissenlit, les feuilles de la laitue scariole et de la laitue vireuse sont variables, elles peuvent être ovales ou alors fortement découpées. Elles sont en générales tournées de telle manière que le limbe se retrouve perpendiculaire au sol. Comme on a pu le voir plus haut, elles sont hérissées d’épines raides sur la nervure centrale et les bords du limbe. Les feuilles de la laitue des murailles sont toujours découpées avec des formes triangulaires marquées.
Les trois espèces font des fruits de type akènes (fruits secs) surmontés de pappus qui leur permettent de s’envoler et de disperser les graines sur un vaste territoire. Ces akènes sont d’ailleurs un bon moyen pour différencier la laitue scariole de la vireuse, outre l’odeur (a priori la laitue vireuse sent particulièrement fort), les akènes de la laitue scariole sont bruns alors que ceux de la vireuse sont noirs. A observer l’été prochain !
Sources :
Retrouvez les autres épisodes de la série :
Pas un pissenlit : la porcelle enracinée