Lors d’une étude de terrain au bois de Cergy, dans le cadre de l’atelier participatif Boomforest, je me suis accordé une petite séance photo sur un gros roncier en pleine floraison qui bordait un chemin.
Mais avant toute chose faisons un court rappel de ce à quoi ressemble les ronces :
Les ronces, ronciers ou encore mà»riers sauvages du genre Rubus sont des plantes épineuses assez communes des bois, fourrés, lisières… Ce taxon comporte une telle diversité d’espèces et d’hybrides, qu’il en est très difficile de les déterminer et les différencier. En revanche, la plupart de ses mêmes espèces présentent des caractéristiques communes à chacune d’entres elles comme les fameuses fleurs blanches/roses qui donnent ensuite place aux délicieuses mà»res et des feuilles composées, de formes variables.
Les vieux ronciers bien développés sont de véritables trésors de biodiversité, en effet ils offrent habitat, site de nidification et nourriture à profusion pour de nombreuses espèces d’animaux dont beaucoup d’insectes :
La première à s’être montrée devant l’objectif est une jolie petite larve de coccinelle asiatique, on la reconnait aisément à son corps tout noir et ses flancs oranges.
Ensuite c’est une petite abeille domestique en pleine récolte qui a bien voulu me montrer ses belles rayures sur l’abdomen.
En voilà un beau bourdon ! Muni de sa longue langue, il se fraie un chemin à travers l’épaisse barrière d’étamines afin d’aller chercher le délicieux nectar de la fleur.
Malgré leurs tailles très réduites, ces petits insectes de la famille des NITIDULIDAE ne passent pas inaperçus. Ils arrivent à se glisser dans les moindres recoins de la fleur.
Le Robert-le-Diable est un de nos papillons les plus communs qui soit, on le reconnait dés le premier coup d’œil grâce à son beau panachage orange taché de noir.
Juste à coté du roncier se dressait une APAIACEAE où se trouvait un beau couple de punaise arlequin, je n’ai évidemment pas résisté à l’envie de faire un cliché de leurs si belles couleurs.