Quel plaisir d’aller chaque année récolter les noisettes dans les bois. Il y en a des quantités phénoménales et en cause, le noisetier est certainement un des arbustes les plus répandus de nos boisements franciliens.
Le coudrier, comme on l’appelle également, est un arbrisseau caduc (qui perd ses feuilles en hiver) de la famille des BETULACEAE compris entre 2 et 5 mètres de haut, parfois 6 mètres avec une bonne exposition. Il est très commun dans tous nos milieux forestiers, à son optimum dans les chênaies-charmaies et apprécie également les haies et bocages. Ses feuilles alternes de formes ovales/arrondies sont dentées et acuminées, à nervures marquées et à base cordiforme (en forme de cœur).
Les fleurs apparaissent à partir de février et perdurent jusqu’à mars/avril, les chatons mâles sont longs et pendent au bout des branches tandis que les inflorescences femelles ressemblent à de tous petits bourgeons d’où sortent des stigmates rouges vifs.
Même sans feuilles on le reconnait assez aisément grâce à son développement assez typique. Il développe plusieurs branches très droites depuis la base du pied, qui deviendront par la suite plusieurs troncs, ce qui donne l’impression d’avoir affaire à une cépée. On peut également noter que les jeunes rameaux sont pubescents.
Dans le prochain article de cette série nous verrons le charme commun Carpinus betulus.
Sources :
Flore d’Ile-de-France de Philippe Jauzein et Olivier Nawrot
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